La vie dans le Puy-de-Dôme 1940-1944

La vie dans le Puy-de-Dôme 1940-1944 > Résistance et libération

Résistance et libération

Les actes d'opposition à l'Allemagne ou à Vichy se manifestent à la fin de l'année 1940 au moyen de tracts et de graffitis. Des journaux clandestins apparaissent malgré la difficulté à se procurer du matériel et à faire imprimer ces documents. Ils condamnent le régime de Vichy et encouragent les actes de résistance et de sabotage. Le système de la "relève" et particulièrement le S.T.O donnent un nouvel élan à la résistance. Les journaux tels que Combat ou Franc-Tireur par exemple, appellent au refus de la "déportation". Face à cette mesure très impopulaire, les tracts se multiplient et demandent à la population de faire acte de solidarité vis-à-vis des réfractaires au S.T.O. La première période de la résistance est marquée par une lutte de propagande qui tente de contrer celle de Vichy.

Les mouvements de Résistance divisés dans un premier temps, se regroupent derrière De Gaulle à partir de 1942. En 1943, les trois principaux groupes de résistants de la région (Combat, Libération et Franc-Tireur) se rassemblent au sein du M.U.R (Mouvements unis de la Résistance). Sous l'implusion de De Gaulle, le C.N.R (Comité National de la Résistance)est créé pour unifier les mouvements de résistance.

Particulièrement après l'invasion de la zone libre par les Allemands, des actes de sabotage sont organisés. Les attentats touchent des cibles diverses, comme les journaux pro-vichystes et les voies de communication. Réseaux et maquis se développent. Les documents découverts par la police chez le résistant P. Cerveau illustrent l'exemple d'un fonctionnement de groupes de résistants au niveau local. Celui-ci s'appuie sur tout un ensemble de personnes, dont certains sont membres des administrations, permettant d'assurer la clandestinité de quelques-uns et leur ravitaillement, ainsi que l'obtention de renseignements et de faux-papiers d'identité.

A partir de 1943, les actes qualifiés de "terroristes" par les autorités s'amplifient pour connaître une importantce non négligeable pendant la période insurrectionnelle. La résistance concentre essentiellement ses efforts sur le vol de tickets de ravitaillement, d'essence, de matériel pour procéder aux sabotages et attentats. Les postes de police et les gendarmeries sont fréquemment attaqués pour obtenir des armes. Les autorités allemandes, qui sont de plus en plus visées directement, opèrent des représailles, soutenues par la Milice française.

Les mesures de couvre-feu, les arrestations, la torture, les déportations et les exécutions sommaires se multiplient à partir du printemps 1944, début de la période insurrectionnelle. À titre d'exemple, on peut citer la découverte en septembre 1944 d'un charnier comportant les corps de détenus exécutés par les Allemands au stand de tir du 92è RI de Clermont, mais aussi les exécutions ayant eu lieu à Orcines en juillet 1944.

L'opinion publique

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Le combat des idées

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L'incitation à la résistance

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Le fonctionnement d'un groupe de résistance locale

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La résistance armée et la répression

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