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Les papiers personnels (tels que la correspondance, les journaux, etc.) peuvent présenter de nombreuses informations sur la période de guerre, tant dans leur contenu que dans leur forme (cartes postales illustrées, photo-cartes, papier à lettres illustrés évoquant ou représentant la guerre...).
Voir également État d'esprit, Vie quotidienne
Mis en place dès les premiers temps de la guerre, le Comité de secours des Établissements Bergougnan est créé à l’initiative de Raymond Bergougnan, président de la société éponyme, et de ses deux frères Mathieu et Jean. Dans un premier temps, le Comité a pour vocation d’aider les employés de l’usine mobilisés ou prisonniers en leur envoyant des colis. Il effectue également des recherches concernant les disparus. La tâche se révèle importante puisqu’en septembre 1917, l’usine compte 533 mobilisés sur les deux fronts, 28 prisonniers en Allemagne, 15 disparus et 93 morts. Le Comité voit ses missions s’étendre rapidement et il intervient aussi tout au long du conflit dans le soutien apporté aux familles des mobilisés, aux hôpitaux et à différentes œuvres. L’argent mobilisé par le Comité provient des dons effectués par ses administrateurs ainsi que par le personnel non appelé ou en sursis. En effet, ce sont les camarades restés à l’usine qui cotisent pour venir en aide aux mobilisés et à leurs familles. L’action du Comité prend fin peu après l’Armistice.
Accusés de réception de paquets et de mandats envoyés aux ouvriers mobilisés.Correspondants dont le nom commence par :
Comprend :-la liste nominative des soldats morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918.-les allocutions prononcées dans l’église Saint-Pierre de Joze par l’abbé Adrien Adam, curé de cette paroisse, à l’occasion des services funèbres pour le repos de leur âme.-la liste nominative et les états de service des autres combattants de la paroisse.
À noter :-allocution prononcée le 26 octobre 1919 à l’occasion de la cérémonie d’inauguration et de bénédiction du monument érigé en l’honneur des enfants de Joze et de Tissonnières tombés au champ d’honneur ou morts des fatigues de la guerre.-allocution prononcée dans l’église de Joze le 23 novembre 1919 à l’occasion de la Fête des anciens combattants.
À noter : quelques photographies.
Documents divers dont deux mémentos mortuaires de soldats morts au Champ d’honneur (1917 et 1918), photo d’un groupe de poilus de la Grande guerre (s.d.).
Livre de méditation de G. Desbuquous » Dieu au soldat, s. l. n. d. [Reims, 1915].
Papiers de famille, correspondances (dont certaines provenant de soldats mobilisés pendant la guerre de 14), un carnet de soins gratuits aux victimes militaires (loi du 31 mars 1919).
À noter : des photographies de soldats pendant la guerre, notamment « 2e groupe d’aviation – section des Auvergnats », « 2e groupe d’aviation de Bron », « Souvenir de La Courtine », etc.
Carnets et photographies de guerre.
Né à Volvic en 1872 et ordonné prêtre en 1895, le chanoine Claude Lestrade entre au séminaire de Richelieu à Chamalières peu avant la Première Guerre mondiale. Aumônier militaire dès le 3 août 1914, il suit l’ensemble du conflit durant quatre années au Front. Ses documents personnels, comprenant des journaux, copies de lettres et photographies témoignent de sa vie durant cette période.
Journal de campagne, août 1914.
Poète et homme de lettres d’origine thiernoise né en 1893, Maurice Delotz n’a que 22 ans lorsqu’il décède au Front le 9 novembre 1915.
À noter : correspondance de la famille au sujet de son hospitalisation à la suite de l’absorption de gaz en novembre 1915.
Le fonds Chabrol (50 J) présente des informations sur la période de guerre, notamment dans les documents concernant les enfants d'Ulysse Chabrol, Stéphane, Marielle et Louis Claude.
Lettres reçues, 1896-1912. Photographies prises pendant la guerre, 1915. Papiers militaires et d'ancien combattant, 1917-1955. Carte de membre de l'Union vélocypédique de la Banque de France, 1907.
À noter : deux billets « Versement d’Or pour la Défense Nationale » (1915-1916)Un document imprimé du Grand Quartier général (8 mars 1915) : « notre victoire est certaine ».
À noter : une carte postale avec un dessin de Poulbot (1915), deux photographies d’un groupe de soldat et une d’un soldat à cheval.
Fonds non classé.
Ce fonds, encore non classé, conserve des papiers personnels des familles Audollent et Petit de Julleville. Auguste Audollent, doyen de la faculté des lettres de Clermont, avait épousé Catherine Petit de Julleville en 1893.
Fils d’Auguste Audollent et de Catherine Petit de Julleville, Bernard Audollent (né en 1895) s’engage dès le début de la guerre. Il sera tué en 1917. Ce fonds, encore non classé, conserve ses papiers personnels.
Le fonds de la famille d’hommes politiques, Agénor et Jacques Bardoux, présente de nombreux papiers et correspondances datant de la période de guerre.
Notes généalogiques (1830-1935), pièces et lettres pour servir à l’histoire de la famille (dossier constitué par Jacques Bardoux). Faire-part de mariages et de décès, familles Picot et Bardoux et apparentées (1865-1922)
Nominations, notes de service, etc ; divers documents de la période de la première guerre mondiale, lettres reçues.
Les dossiers d’enfants assistés peuvent comporter de nombreuses informations évoquant la période de guerre, notamment sur le recrutement militaire ou des correspondances avec l’inspecteur départemental. En effet, certains enfants assistés devançaient l’appel et, en tant que mineurs, demeuraient sous la tutelle de l’inspecteur. D’autres, pourtant majeurs, conservaient un lien avec ce dernier. Dans les deux cas, des correspondances envoyées à l’inspecteur peuvent permettre de prendre connaissance de leur vie quotidienne durant la guerre.
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