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Voir également : Étrangers et coloniaux, Travail et main d'oeuvre, Travaux publics et transports, Usines travaillant pour la Défense nationale
Situés à l’est de l’agglomération clermontoise, l’établissement et le parc d’artillerie des Gravanches représentent, durant la guerre, un grand ensemble de près de 4 km² comportant un important atelier de chargement d’obus.
Ventes et échanges (1850-1875) ; travaux (1902-1948) ; baux (an VIII-1938).
Cessions de terrains pour le parc d'artillerie ou le terrain d'aviation, occupations temporaires et réquisitions (1915-1940) ; baux (1828-1929) ; dommages de guerre (1944-1948).
Rapports quotidiens rapportant des informations diverses, notamment :-l’arrivée des réfugiés (le 14 décembre 1914, 55 Alsaciens-lorrains arrivant de Cellule sont conduits à la caserne de la Chasse).-la mention de deux incendies aux Gravanches les 23 juillet 1915 et 15 mars 1916.
À noter : en décembre 1917, 2000 italiens arrivent à Clermont pour travailler aux Gravanches. Suite au mécontentement de la population, la presse publie des articles pour expliquer que ces hommes sont inaptes au combat.
Documents concernant des créations de sociétés coopératives de consommation dont la Coopérative des Gravanches (août 1918).
Documents concernant la répression de la prostitution : femmes se livrant à la prostitution avec des militaires, notamment à Aulnat où la plupart sont des ouvrières des Gravanches (novembre 1918).
6 affiches conservées sous les cotes 71 Fi 27-32 ; 1 tract conservé sous la cote 91 Fi 33
Notamment : documents sur la Coopérative des Gravanches (août 1918) et la Coopérative militaire du groupe de travailleurs du Parc d’Artillerie des Gravanches (septembre 1918).
À noter : en décembre 1915, 15 prisonniers de guerre polonais sont affectés à la Société d’Assainissement de Clermont-Ferrand afin de réaliser la « vidange des fosses d’aisances de toutes les casernes, des hôpitaux temporaires de Clermont et des communes voisines, de celles de l’important dépôt du Parc d’artillerie des Gravanches et de celles des établissements publics et particuliers, ainsi que l’enlèvement des ordures ménagères de la ville » (décembre 1915).
À noter : documents concernant les ouvrières du Parc d’Artillerie des Gravanches : le 6 juin 1917, 200 personnes se mettent en grève pour demander une augmentation. Même revendication le 17 juillet 1917.
À noter : « Rapport sur la création de chambres d’allaitement, crèches et garderies annexées aux usines de guerre », de Madame le Docteur L. Thyss-Monod, mars 1917 :Mentionne que 2700 femmes sont employées dans les usines travaillant pour l’artillerie. Chiffre qui peut être doublé pour les établissements dépendant de l’Intendance et triplé en comptant les ouvrières des Ateliers de chargement des Gravanches.
À noter : création de crèches, de salle d’allaitement, de garderie pour les enfants des femmes qui travaillent (Gravanches et 6 rue Bonnabaud à Clermont-Ferrand).
À noter : proposition pour l’installation de salles d’allaitement pour les ouvrières des usines de guerre (2 sites : parc des Gravanches et ancien château des Salles, rue Bonnabaud à Clermont-Ferrand).
Instructions et correspondance ; séance de clôture
À noter : une « liste nominative des travailleurs de la classe indigène algérienne 1917 – groupement des travailleurs coloniaux du parc d’artillerie de Clermont-Ferrand ».
Concerne notamment la nouvelle utilisation du Parc des Gravanches ainsi que l’avenir du dépôt et du matériel au lendemain de la guerre (janvier 1919).
À noter :-enquête sur l’état d’esprit des ouvriers des Gravanches (juin 1916) à la suite d’une menace de grève de la part du personnel féminin employé au parc d’artillerie (contient une copie de la lettre anonyme des ouvrières).-un croquis du côté nord de l’arsenal des Gravanches, considéré comme difficile à surveiller (mars 1918).
À noter : décision du général commandant la XIIIe Région (22 mai 1915) interdisant l’accès du terrain militaire des Gravanches « à toute personne étrangère à l’armée non munie de laissez-passer et à tout homme de troupe n’y étant pas de service. ».
À noter : dossier d’une veuve de guerre demandant un poste d’intérimaire pour la durée de la guerre à Clermont-Ferrand, car elle a rencontré son futur mari qui est mobilisé aux Gravanches.
Aliénation par voie d'expropriation de terrains necessaires à l'agrandissement du parc d'artillerie des Gravanches.
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