Le Tour, première fois. Clermont-Ferrand, ville-étape
Créée en 1903, la célèbre épreuve cycliste ne s’était jamais frottée aux routes et cols puydômois avant le 14 juillet 1951 ! Lors de la 10e étape entre Clermont-Ferrand et Brive, les « géants de la route » (Fausto Coppi, Louison Bobet, Hugo Koblet, Apo Lazaridès…) inaugurent sur les cols auvergnats les épreuves de montagne de cette 38e édition. L’événement, très attendu, est de taille ! D’autant plus que la veille, le régional de l’étape, Raphaël Geminiani, fait honneur à sa ville natale en remportant l’étape Limoges-Clermont…
« Je n’en vois qu’un seul qui puisse gagner à Clermont, c’est Raphaël! » (Apo Lazaridès au journal La Liberté, 12 juillet 1951).
Journalistes et presse locale s’emparent du sujet, et, revêtus des fanions officiels, livrent l’intimité du Tour… Le photographe-reporter Léon Gendre a particulièrement saisi les moments émouvants de cette étape, suivant pas à pas le moral des enfants du pays.
L’équipe de presse du journal La Liberté, parmi les véhicules de presse agrées par le comité du Tour…
La composition de la caravane est encadrée de manière stricte par le comité organisateur, qui délivre aux autorités accueillant le Tour, préfet en tête, les modèles officiels des insignes à apposer sur leurs véhicules.
Dans l’intimité des « enfants du pays », une journée de repos à Limoges avant de reprendre la route de la 9e étape pour rejoindre Clermont-Ferrand… Raphaël Geminiani et ses « dauphins » Roger Buchonnet et Henri Walkowiak, photographiés par Léon Gendre dans leur chambre d’hôtel, au départ de l’étape ou avec les officiels Clermontois… Une partie des clichés de Gendre a été publiée dans le journal La Liberté, dont la voiture officielle suivait la caravane du Tour.
Consultez le reportage sur la 9e étape entre Limoges et Clermont-Ferrand.(16 vues)