Mandrin en Auvergne

Louis Mandrin (Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, 11 février 1725 - Valence, 26 mai 1755) est le fils de François-Antoine Mandrin, marchand de chevaux et de marguerite Veyron-Chulet. Il devient, à la mort de son père, en 1742, le chef de famille de neuf enfants. En 1748, il passe avec la ferme générale un contrat pour ravitailler l'armée de France en Italie mais il perd la plupart de ses bêtes lors de la traversée des Alpes et la ferme générale refuse de le payer.

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En 1753, pris dans une rixe mortelle, il est condamné à mort, s'enfuit et s'enrôle dans une bande de contrebandiers dont il devient bientôt le chef. A partir de ses bases situées dans le duché de Savoie, Mandrin dirige jusqu'à 300 personnes et organise des opérations de contrebandes des cantons suisses, où il achète tissus, peaux, tabac, toile, sel..., vers le duché de Savoie et la France. En 1754, Mandrin organise ainsi six campagnes en Franche-Comté, Bourgogne, Auvergne, Forez, Velay et Rouergue.

 

Les fermiers généraux afin de mettre fin à ses activités font appel à l'armée du roi mais Mandrin parvient à leur échapper et à se réfugier dans le duché de Savoie. Une troupe, déguisée en paysans, s'introduit alors illégalement dans le duché et, le 11 mai 1755, arrête Mandrin au château de Rochefort près de Novalaise. Jugé le 24 mai 1755, Mandrin est condamné à mort et roué vif à Valence le 26 mai.

 

Les Archives départementales conservent dans le fonds de l'Intendance d'Auvergne plusieurs dossiers, composés essentiellement de rapports et de correspondance, permettent de suivre les incursions réelles ou supposées de Mandrin dans la région.

 

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