Maurice Delotz
Figure oubliée de la vie littéraire du début du XXe siècle dans le Puy-de-Dôme, Maurice Delotz est mort trop jeune, comme de nombreux autres hommes de sa génération. Licencié en droit, poète et membre correspondant de l’Académie de Clermont-Ferrand, le jeune homme se destinait au notariat avant que la guerre n’éclate. À sa mort, survenue en novembre 1915, de nombreux articles et des monographies lui furent consacrés. Ses poèmes furent alors publiés de manière posthume.
« À vrai dire, Maurice Delotz passa trop vite parmi nous pour donner toute sa mesure et réaliser tous les espoirs que permettent d’escompter les riches dons d’une nature supérieure. Le rayon sorti de son âme reste cependant assez lumineux pour laisser deviner, à ceux qui savent discerner la valeur des hommes, l’importance du foyer spirituel qui vient de s’éteindre dans les glaces et la nuit de ces tombes anonymes que creusent là-bas les outils guerriers… » (« Étude d’âme, Maurice Delotz », L’Ami du soldat thiernois, 2 décembre 1915, p. 4.)
Les Archives départementales du Puy-de-Dôme conservent, dans un fonds d’origine privée, quelques pièces consacrées à Maurice Delotz (cote : 4 J 206). À l’aide de la documentation publiée au moment de son décès, il a été possible de reconstituer son parcours.
Maurice Delotz
Arch. dép. Puy-de-Dôme, 4 J 1206