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Présentation des candidats pour la composition du conseil d'agriculture (candidature du comte de Montlozier). 1819
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Ce candidat joint aux avantages d'une considération personnelle, une honnorable renommée. Il préside lui-même à ses exploitations, s'y dévoue par goût, y porte un esprit exempt de préjugés et cherche à faire usage des méthodes les mieux accréditées dans les annales de l'agriculture. Propriétaire d'une terre sur laquelle aucun genre de culture n'a été encore essayé et qui est située dans le canton de Saint-Amant, arrondissement de Clermont, au milieu des montagnes, il peut tenter de grandes expériences et procéder au perfectionnement des diverses races de bétail, particulièrement des moutons et bêtes à cornes.

Il s'est déjà distingué par la suppression, des jachères, la culture des prairies artificielles, un bon système d'assolement et l'introduction de divers moyens d'engrais peu pratiqués dans le reste du département et inconnus sur les lieux où il procède. La chaux naturelle ou caléinée l'a heureusement servi pour rendre à du terrain, peu arrosé par l'eau de source, la force de végétation que leur refusaient la température et la nature du sol.

Il a fait choix d'un berger qu'il dirige sans cesse pour soigner et perfectionner un troupeau de moutons qui trouve déjà dans une terre, autrefois inhospitalière, tous les aliments de sa prospérité. Le désir de se créer une propriété, à laquelle il consacre tous ses soins et de profondes études, l'a déterminé à y faire bâtir une maison où il habite presque toute l'année.

L'étendue des terres qu'il exploite, d'après un système dont tous les agronomes du pays reconnaissent l'utilité et prévoient déjà les résultats, consiste en une vaste pelouse assise sue le penchant de diverses colline et contenant de 80 à 90 hectares de superficie. C'est un terrain composé de jachères et de paccages dont la valeur est relative aux genres d'exploitation qu'on peut y introduire. Son éloignement des villages ou fermes circonvoisines a contribué à rendre ses produits nuls jusqu'à l'époque où M. de Montlozier y a fait des entreprises. Ce terrain était une dépendance des héritages des ancêtres dont il n'a conservé, après la Révolution, que les bois qui avoisinent la nouvelle exploitation.

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