— 1511, 5 janvier; consulat; nomination des auditeurs des comptes; recettes : le rôle des deniers royaux pour les quatre quartiers, 1,065 liv. 1 s.; pour les forains, 590 liv. 6 s. 2 den.; rôle des réparations, 94 liv. 3 s. et un sextier de blé; reliquat des anciens consuls, 27 liv. 10 s.; — f° 3; dépenses : grand taille, 766 liv. 16 s. 8 den., non compris « les donnations faictes pour le roy » ni 45 liv. 3 s. 4 den. pour Mrs et dame de Bourbon; le marc d’or., 118 liv. 10 s.; dépens auxquels les consuls ont été condamnés envers les habitants de Beaumont, Ceyrat et Romagnat, 66 s.; à Jean Pradal pour avoir été à l’assemblée , des villes et avoir conseillé et « escript » dans le procès contre SaintAlyre, 40 s.; à divers particuliers l’aumône du roi, 15 liv.; les auditeurs n’admettent pas cette dépense, lesdites 15 livres étant, prises sur les 766 liv. 16 s. 8 den. de la taille; à Michel Albiat et Jean de Reboul pour avoir assisté à Clermont à la rédaction des coutumes, 46 liv. 10 s,; à Antoine Lazanier, portefaix, 20 s.; outre ses gages à Jean Poussin, verrier, pour avoir « abilhé » deux grands panneaux de verrines à N.-D., dans la chapelle Saint-Sébastien, lesquels étaient tombés par faute de la maçonnerie, 70 s.; — (2e cahier); compte rendu des deniers de la barre; recette : 350 liv.; dépenses : poursuite des procès de la ville, réparation aux ponts et portes, etc., 72liv. 3 s. 2 den.; au « rodier » qui vint s’établir d’Aigueperse, pour faire venir son mé­nage et pour le loyer d’une chambre qu’on lui donna, 30 s.; hvpocras, sucre et autres confitures données au premier président, 11 liv. 11 s. 4 den.; dragées muscades au même, 22 s. 6 den.; réparation à la couronne au-dessus du portail de Bise, 25 s.; bonnnets et aiguillettes des serviteurs de la ville, 22 s. 8 den.; curage des fossés de la ville; cimen­tage de l’abreuvoir, etc., 14 liv. 13 s.;' remise aux barriers à cause, de la mortalité sur les pourceaux les années précédentes, et parce qu’il a été décidé que les gens de Royat, Ceyrat, Beaumont, Romagnat, Aubière et Cebazat, venant cultiver leurs champs dans la justice de Montferrand, ne paieraient point le droit de barre, 48 liv. 13 s. 8 den.; ces deux comptes sont arrêtés par les auditeurs le 11 janvier 1511 ; les consuls restent débiteurs en tout de 92 liv. 10 s. 10 den.