Notice descriptive

  • Intendance d'Auvergne
    • Agriculture, ravitaillement
      • Améliorations agricoles
        • Introduction de nouvelles productions, de nouvelles techniques

1 C 1     Enquête sur la production de fromages en Auvergne et les possibilités de commercialisation à l'extérieur.

Présentation du contenu :

Lettre de M. Trudaine, intendant de la généralité, demandant à ses subdélégués quelles quantités de fromage pourraient fournir les marchands de leur circonscription pour l'approvisionnement de Paris, le Contrôleur général étant disposé à interdire l'entrée des fromages de Hollande, si ceux d'Auvergne peuvent suffire à la consommation ; réponses des subdélégués : - Aurillac, M. Sadourny fait observer que si le fromage d'Auvergne est peu estimé à Paris, c'est qu'on n'y envoie que les produits inférieurs, fromages du Mont-Dore et de Besse ; - état de ce que les fromages ont valu à Aurillac de 1715 à 1730 ; M. Sadourny rappelle aussi que les fromages d'Auvergne sont également en concurrence avec les produits de Hollande à Bordeaux, en Guyenne et en Gascogne, où on les envoie par charrois jusqu'à Bouillac et de là par le Lot. - Besse, M. Besseyre déclare qu'on pourra trouver dans les montagnes voisines 900 quintaux de fromage "d'écide" et de 200 à 300 quintaux de "battards" ; prix moyens ; moyens de transport ; - Bort, M. de Mallesaigne s'engage à fournir 3 000 à 4 000 quintaux, à condition qu'on puisse assurer aux marchands un bénéfice de 20 sols par quintal ; état des prix de 1725 à 1730 ; - Brioude, M. Rochette déclare qu'il ne se fait point de fromage dans sa subdélégation ; - Mauriac, M. de Vigier annonce que les paroisses de Salers, Mauriac, Apchon, Trizac, Menet et Fontanges produisent 8,100 quintaux ; il rappelle que M. Le Blanc, intendant d'Auvergne, avait voulu assurer le débit de ces fromages en les faisant voiturer par mer ; ils se gâtaient en route ; état des prix de 1726 à 1730 ; - Saint-Flour, M. Tassy de Montluc déclare que sa circonscription peut donner de 7 000 à 8 000 quintaux, mais les marchands ne paraissent pas disposés à abandonner le commerce d'échange qu'ils font avec le Languedoc et la Provence ; - Viverols, M. Boyer de la Salle s'engage à fournir 2,000 quintaux, prix du transport d'Ambert à Clermont ou Maringues ; - correspondance entre l'intendant et M. Fagon relative à la modération des droits accordée aux marchands de Hollande, pour trois années à compter du 1er octobre 1730

Dates extrêmes : 1731-1733
Importance matérielle : 19 pièces, papier.