Notice descriptive

  • Intendance d'Auvergne
    • Agriculture, ravitaillement
      • Elevage, bétail
        • Epizooties

1 C 372     Épizooties partielles dans la province d'Auvergne : surveillance, frais de vétérinaires, remèdes

Présentation du contenu :

Correspondances : de M. de Chazerat, informant MM. Amelot et Necker qu'une maladie contagieuse ayant les caractères du charbon "attaque avec beaucoup de malignité les bêtes à cornes, et principalement les chevaux, dans cinq paroisses de la haute-Auvergne" ; qu'il a envoyé sur les lieux un élève de l'Ecole vétérinaire ; - de M. Necker, qui approuve les mesures prises, recommande de faire enterrer avec soin les bêtes mortes, enfin de suspendre les foires dans ces cantons et dans les lieux circonvoisins ; - de M. de Chazerat, annonçant à MM. Amelot et Necker qu'il s'est assuré par lui-même, dans la tournée de ses départements, que la maladie épizootique a cessé en même temps que les chaleurs ; - de M. Gueyffier, au sujet d'une maladie des bestiaux à Saint-Just et à Vieille-Brioude ; - de M. Lafont de Saint-Mart, à l'occasion d'une épidémie à Usson ; - de M. Peyronencq de Saint-Chamarant, annonçant qu'il a fait tuer un cheval atteint de morve ; - de M. Pagès de Vixouze, subdélégué d'Aurillac, et de M. Fillias, vétérinaire, envoyé dans la paroisse de Saint-Paul-des-Landes, constatant que la maladie a été arrêtée par les soins de ce vétérinaire ; - de M. Mignot, subdélégué de Thiers, informant M. de Chazerat qu'une maladie sur les bêtes à cornes vient de se manifester dans la paroisse de Celles-sur-Thiers ; l'informant aussi qu'une maladie qui dure depuis un an, a fait périr beaucoup de porcs dans cette même paroisse, ainsi que dans les paroisses voisines, Arconsat, Saint-Remy et Vollore, qu'il en périt beaucoup plus depuis les chaleurs. Les émouleurs de quincaillerie sont dans l'habitude d'employer la graisse des animaux morts à "engraisser leurs cordages et leurs virements pour en faciliter les mouvements". Le grand nombre des animaux morts ayant dépassé les beoins ordinaires qu'ils ont de cette graisse, surtout en présence de la cessation de travail éprouvée par la fabrique depuis la guerre, un particulier a extrait une assez grande quantité de ces graisses pour les vendre. Les gens de la campagne, ignorant leur provenance, les emploient à apprêter leurs soupes et leurs légumes. Il demande à l'intendant des ordres relatifs à la circonstance ; - ordonnance de M.de Chazerat, prescrivant l'enfouissement immédiat des pourceaux morts de l'épizootie dans les paroisses désignées, et interdisant à leurs propriétaires d'en extraire la graisse ; M. Mignot ne devra donner connaissance de cette ordonnance qu'aux seuls propriétaires des animaux ; - certificats en faveur du sieur Peroche, artiste vétérinaire ; - épizootie à Léotoing, à Messeix et à Saint-Sauves ; à Tauves, dans la petite montagne de Charlagne ; on y envoie le sieur Baldran ; - lettre de M. Boucher, curé de Léotoing, remerciant M. l'intendant ; - états de dépenses des vétérinaires ; - "Extrait des registres de la Société royale de médecine" (au sujet du charbon) (Paris, 1779, in-4°, 2 pages ; 2 exemplaires) ; - "Extrait des registres du Parlement, du 7 septembre 1778" (Paris, P.G. Simon, in-4°, 4 pages).

Dates extrêmes : 1778-1779