Notice descriptive

  • Intendance d'Auvergne
    • Santé publique et hygiène
      • Epidémies

1 C 1357     Fièvres imputées aux rizières de Thiers.

Présentation du contenu :

Lettre des échevins de Thiers, Héraud et Bodiment, du 1er septembre 1741, relative aux secours distribués dans la ville ; - lettre autographe de Massillon, datée du dimanche (3 septembre ?) rappelant à M. Rossignol qu'il avait promis de lui faire part des nouvelles qu'il attendait de la Cour ; - lettre autographe du même, du mercredi (6 septembre ?) ; - lettre de l'intendant au contrôleur général, du 6 septembre, l'informant que l'épidémie augmente tous les jours ; il adresse quelques plantes pour montrer que la rizière donne peu d'espérance ; - nouvel envoi de 1 000 livres par le cardinal de Fleury ; - lettre de M. de Merville, du 14 septembre ; il y a peu de nouveaux malades, mais il y en a qui rechutent et qui finissent par mourir épuisés ; - lettre du contrôleur général à l'intendant et réponse de celui-ci au sujet d'une somme de 2 000 livres accordée par le cardinal de Fleury aux pauvres malades de Thiers ; - mémoire des entrepreneurs de la culture du riz, adressé par M. Orry à M. Rossignol ; requête de Noël Chavillot, bourgeois de Paris, chargé par un privilège exclusif d'introduire en France la culture du riz ; les cautions de Noël Chavillot offrent de détruire la rizière aussitôt la récolte levée, si les propriétaires des terrains veulent bien résilier leurs baux ; - lettre de M. Faure, vicaire à Thiers, du 2 octobre, signalant à M. Rossignol les procédés des entrepreneurs de la rizière ; - lettre de M. de Merville, du 16 octobre 1741, assurant que le nombre des malades diminue, contrairement aux assertions de l'abbé Faure ; - lettre de M. Faure, du 29 octobre : la maladie reprend ; il insiste pour la destruction de la rizière et proteste contre les menaces indécentes du sieur Gardon ; - procès-verbal de mesurage du terrain planté en riz ; - nouvelles lettres de M. Faure des 5 et 12 novembre ; il se plaint encore de la mauvaise volonté et des violences du sieur Gardon ; - lettre de M. de Merville du 27 novembre 1741 annonçant que la rizière a produit peu de chose, de sorte que les entrepreneurs ne penseront pas sans doute à l'ensemencer de nouveau et que cet établissement tombera de lui-même.

Dates extrêmes : 1741
Importance matérielle : 20 pièces, papier.

Iconographies