Notice descriptive

  • Abécédaire des sources de la Première Guerre mondiale
    • H
      • Hôpitaux
        • Généralités
          • Enseignement général. Affaires culturelles. Sports (série T)
            • Enseignement général (sous-série 1 T)
              • Fonds du rectorat

T 6389 - Locaux scolaires et universitaires.
1914-1921

Circulaires et instructions ; établissements universitaires occupés par l'autorité militaire, règlement des indemnités, notes, correspondance (1919-1921) ; établissements d'enseignement public tranformés en hôpitaux temporaires (1914) ; locaux loués, réquisitionnés ou restitués pendant la guerre (1916-1918) ; évacuations et travaux (1916) ; tableaux statistiques.Documents divers concernant les locaux scolaires et universitaires réquisitionnés du département ou de la région. Ce dossier contient notamment des fiches de présentation par école mobilisée (les fiches ont été rédigées en juin/juillet 1916).À noter :-l’école primaire supérieure de filles de Thiers, devenue l’Hôpital auxiliaire n°11 et tenue par la société de secours aux blessés militaires, est rendue à l’enseignement en juillet 1917.-l’école de garçons de la Roche de Saint-Éloy-les-Mines abrite l’Hôpital bénévole n°12 bis, tandis que les salles de classe sont installées dans le local de musique de la Houillère. L’école rouvre le 19 octobre 1917.-l’Hôpital bénévole n°11 bis occupe l’école de garçons de Volvic, libérée en septembre 1916. Les élèves, qui ont quitté l’école, sont occupés aux travaux des champs ou à la taille de la pierre.-l’école publique de garçons de Combronde laisse place à une infirmerie.-certaines écoles, notamment celles de Montaigut-en-Combraille et d’Aigueperse, abritent des régiments (un détachement du 121e d’infanterie pour la première, et du 97e régiment territorial d’infanterie pour la seconde). Elles sont évacuées en septembre 1916. Les élèves de l’école d’Aigueperse qui sont restés dans les familles ont aidé aux travaux agricoles. Si certains établissements scolaires se trouvent sans affectation le temps des vacances d’été de 1915, ils sont investis d’activités annexes. Ainsi le lycée Blaise Pascal se transforme en garderie pour les enfants de 4 à 11 ans dont le père est mobilisé et dont la mère travaille.