Notice descriptive

  • Bête du Gévaudan
    • Police
      • Maintien de l'ordre
        • Louveterie

1 C 1736     1765 1765, août-décembre : traque de la "bête du Gévaudan".

Présentation du contenu :

Correspondance de l'intendant, de MM. De L'Averdy, Lafont, etc. Au sujet des secours demandés par M. Antoine ; - procès-verbal dressé par ce dernier de la lutte entre la bête et une jeune fille de Paulhac, Marie-Jeanne Vallet, servante de Bertrand Dumont, curé de la paroisse ; lettre de M. Antoine, envoyant le procès-verbal ci-dessus, le 13 août 1765 ; - lettre du sieur Regnault, adressant de Saint-Germain-en-Laye une caisse remplie de pièges à loups et les hardes et bagages des gardes des Plaisirs du roi ; - lettre de M. Antoine, datée du Besset le 21 août 1765, annonçant que les battues se font mieux grâce à l'aide des cavaliers de maréchaussée ; - procès-verbal dressé par M. Antoine et ses compagnons de la découverte d'une fille de 12 ans, enlevée par la bête au village de la Vachalerie, paroisse de Paulhac et transportée dans le bois d'Almand, le 9 septembre 1765 ; - autre procès-verbal par le même, du 12 septembre, de l'attaque du nommé Gouny, muletier, par la bête sur la route de Saint-Flour à Paulhac ; - autre procès-verbal du même, du 13 septembre, contenant les déclarations faites par deux jeunes garçons de la paroisse de Teissèdre qui ont été attaqués par la bête et ont pu la mettre en fuite ; - procès-verbal du 14 septembre : une petite fille a été emportée au hameau de Pepinet, paroisse de Ventuéjols ; - lettre de M. Antoine, du 17 septembre, annonçant qu'il a renoncé aux battues ; - procès-verbal dressé par M. Antoine et ses compagnons de la chasse qu'ils ont faite le 19 septembre 1765, dans les bois de l'abbaye des Chazes ; - lettre de M. Antoine, du 23 septembre, priant l'intendant de faire peindre la bête telle qu'elle est ; - réponse de l'intendant, annonçant qu'il fait peindre l'animal et qu'il le fera embaumer ; M. de Ballainvilliers remarque que plusieurs des caractères que présente l'animal sont propres à l'hyène d'après M. de Buffon ; - lettre du même, du 28 septembre, annonçant qu'il poursuit la veuve et les enfants du grand loup qu'il vient de tuer ; correspondance à ce sujet de l'intendant avec MM. Bertin, de Maupeou, de Saint-Florentin ; procès-verbal de la préparation pour conserver le loup en question que l'on envoie à la Cour, par M. Jaladon, chirurgien à Clermont ; - lettre de M. Antoine, datée du Besset le 5 octobre 1765, annonçant qu'il continue à suivre la louve et les louveteaux dans les bois de l'abbaye des Chazes ; - lettres adressées à M. Antoine, de Versailles, par sa femme et sa fille, le félicitant du succès de sa chasse ; - procès-verbal (imprimé) fait en présence de Madame de Lugeac, abbesse de l'abbaye des Chazes en Auvergne, de M. Lafont, de M. Pic, curé de cette paroisse, des sieurs Pélissier, Regnauld et Dumoulin, gardes-chasse de la capitainerie royale de Saint-Germain-en-Laye, des sieurs Lesteur et Lachenay, gardes-chasse de S. A. S. Mgr le duc de Penthièvre, et des sieurs Lafeuille et Berry, valets de limiers de l'équipage de la Louveterie du roi, concernant la mort de la louve blessée par le sieur Regnault et tuée par deux paysans de Langeac, à environ vingt pas de l'endroit où M. Antoine avait tué le grand loup ; - correspondance de l'intendant avec le duc de Choiseul, le contrôleur général, MM. Bertin et de Saint-Florentin ; M. de Ballainvilliers adresse à M. de Saint-Florentin le portrait de l'aniaml ; M. de Saint-Florentin annonce qu'il l'a fait voir au roi et remercie ; - lettre de M. Antoine à l'intendant, datée de Versailles le 28 décembre 1765.

Importance matérielle : 58 pièces, papier.

Iconographies