Présentation du contenu : Edit du Roi, février 1704, portant création des offices d'inspecteurs aux boucheries dans les villes et bourgs fermés du royaume. Arrêt du Conseil d'Etat, du 22 mars 1722, qui ordonne le rétablissement des droits des courtiers-jaugeurs, inspecteurs des boucheries et inspecteurs aux boissons ; - arrêt du Conseil d'Etat, du 24 mars 1722, qui commet Martin Girard pour recevoir les droits rétablis par les arrêts des 20 et 22 mars 1722 (Paris, Veuve Saugrain, in-4°, 8 pages) ; - arrêt du Conseil d'Etat, du 23 février 1704, qui dispense la généralité de Riom de l'établissement des offices d'essayeurs, visiteurs et contrôleurs des eaux-de-vie et esprits, moyennant la somme de 50 000 livres, qui sera imposée à raison du sol pour livre de la taille et capitation de l'année 1705 sur tous les habitants taillables, nobles, exempts et privilégiés ; - arrêt du Conseil d'Etat, du 19 avril 1704, portant qu'il sera payé aux entrées des villes et bourgs, dans lesquels les droits attribués aux inspecteurs des boucheries doivent être perçus en exécution de l'édit de février 1704, deux deniers pour chaque livre de viande (Paris, Veuve Saugrain et Pierre Prault, in-4°, 3 pages) ; - édit du Roi, d'octobre 1705, portant création d'offices d'inspecteurs, visiteurs et contrôleurs aux entrées des vins dans les villes et bourgs du royaume. A la suite, arrêts des 22 et 24 mars ci-dessus analysés (Paris, Veuve Saugrain, in-4°, 8 pages) ; - arrêts du Conseil d'Etat, des 24 octobre et 22 décembre 1705, acceptant les offres du sieur Jean-Jacques de La Vaux, bourgeois de Paris, de se charger du recouvrement de la finance des offices d'inspecteurs aux boissons, créés par édit du même mois d'octobre 1705 ; - arrêt du Conseil d'Etat, du 29 décembre 1705, qui ordonne que les droits de 30 sols par muid d'eau-de-vie, 10 sols par muid de vin, 5 sols par muid de cidre et bière, et 2 sols 6 deniers par muid de poiré, attribués aux offices d'inspecteurs, visiteurs et contrôleurs aux entrées, créés par édit d'octobre 1705, seront établis et perçus non seulement dans toutes les villes et lieux du royaume désignés par ledit édit, mais encore dans tous ceux où les droits des inspecteurs aux boucheries ont été établis (Paris, Veuve Saugrain et Pierre Prault, in-4°, 3 pages) ; - mémoire du 11 mai 1707 sur l'exécution de l'arrêt du Conseil du 10 juin 1704 (suppression des offices d'inspecteurs aux boucheries) ; - arrêt du Conseil d'Etat, du 15 mai 1708, réduisant à 50 000 livres la somme qu'aurait pu produire la prorogation des droits attribués aux inspecteurs des boissons, qui auraient dû être perçus pendant quatre années en exécution de l'édit d'octobre 1707 ; - déclaration du Roi, du 4 février 1710, portant que tous les bouchers et autres qui ont quitté leurs domiciles des villes, bourgs et lieux où les droits des inspecteurs des boucheries ont été ou dû être établis, pour aller à la campagne, y payeront les droits attribués auxdits inspecteurs des boucheries et aux contrôleurs visiteurs des suifs (sans nom d'impr., in-4°, 4 pages) ; - déclaration du Roi, du 10 avril 1717, concernant les droits d'entrée et ceux attribués aux inspecteurs des boissons (Paris, Veuve Saugrain, in-4°, 4 pages).