Adrien Amouroux (dit Alfred Amouroux)

Né le 3 août 1899 à Montaigut-le-Blanc, Adrien Alfred Amouroux, dit Alfred, ancien combattant de la guerre 1914-1918, est buraliste et meunier à Montaigut-le-Blanc.

Maire de la commune de Montaigut-le-Blanc jusqu’en 1940, il est révoqué de ses fonctions pour son attitude envers le nouveau régime. Il rejoint formellement les rangs de la Résistance le 1er janvier 1943. Il est nommé lieutenant F.F.I. (Forces françaises de l’intérieur) à partir du 1er avril 1944. Responsable régional, il utilise son domicile pour entreposer des armes et du matériel.
Le 15 avril au matin, des agents du Sipo-SD (Gestapo) de Clermont-Ferrand, des miliciens et des soldats allemands se présentent à son domicile avec une lettre de dénonciation. Pendant que des militaires gardent la famille Amouroux, la maison est entièrement pillée. Alfred, sa femme Marthe et leur fils Paul, également résistant, sont violemment frappés, puis internés à la prison militaire allemande installée à Clermont-Ferrand dans les actuels locaux du 92e R.I.. Au cours des interrogatoires au siège du Sipo-SD de Chamalières, Alfred Amouroux est de nouveau torturé. Il part pour Compiègne, le 19 juillet 1944, puis est déporté à Neuengamme, le 1er août. Sa femme et son fils sont également déportés en Allemagne. Libéré le 10 avril 1945, il rentre avec une jambe paralysée, suite à une morsure de chien des gardes de la Waffen-SS. Son fils Paul rentre également des camps, alors que son épouse décède au camp de Belzig, en Allemagne.


Lieu(x) qui lui rendent hommage dans le département

Montaigut-le-Blanc : place Amouroux (résistant originaire et habitant de la commune, chef du réseau local de résistance)


Sources aux Archives du service départemental du Puy-de-Dôme : 

Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Service départemental (Puy-de-Dôme)

-          2546 W 44 (librement communicable)

France. Direction interdépartementale des anciens combattants (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme)

-          2330 W 3 (communicable en 2039)

France. Service de recherche des crimes de guerre ennemis. Délégation régionale

-          908 W 22 (librement communicable)

France. Centre de règlement des dommages de guerre (Lyon)

-          65 W 1547 (librement communicable)

-          66 W 772 (librement communicable)

 





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