Né le 30 novembre 1909 au Bouchet, commune de Saint-Ours, Étienne, Lucien Blanchet, dit Lucien Blanchet, est électricien. Son surnom dans la Résistance est Commandant Bernard.

Après la Mobilisation, il rejoint les rangs de la Résistance. En 1942, il intègre le mouvement Combat sous la direction d’Émile Coulaudon (dit Colonel Gaspard), puis est nommé  chef du canton de Pontgibaud. En 1943, il est chargé d’organiser le poste de commandement de l’Espinasse où se forme le 1^er corps-franc d’Auvergne.

Il prend la tête du corps-franc  « Les Vampires » crée pour l’élimination des collaborateurs et des miliciens ; avec ses hommes, il est chargé de renseignement, de sabotage et des exécutions (Source Le Maitron et Musée de la Résistance).

Le 27 juillet 1944, des troupes allemandes et des agents du Sipo-SD (Gestapo) arrivent à Pontgibaud pour neutraliser les maquisards. Lucien Blanchet est arrêté avec un chef de la résistance locale et Gabriel Montpied (dit Monique), responsable des M.U.R (Mouvements Unis de la Résistance) de la ville de Clermont-Ferrand. Après avoir caché des documents compromettants, il est exécuté en tentant de s’enfuir. Ses amis réussissent à s’échapper.

Lieu(x) qui lui rendent hommage dans le département

Saint-Ours : rue du Commandant-Blanchet (résistant habitant de la commune)

Mentions, décorations

Légion d’honneur

Mort pour la France (source Le Maitron)

Sources aux Archives du service départemental du Puy-de-Dôme

France. Service de recherche des crimes de guerre ennemis. Délégation régionale (Auvergne)

-          908 W 142 (librement communicable)

Bibliographie 

-          8 Bib 1633 Le Mur d’Auvergne (21/10/1944, 04/11/1944)

-           Le Maitron