Né le 20 décembre 1904 à Paris, Irénée Jacques Pierre Barathon est ingénieur conducteur de travaux dans l’entreprise Borie à Issoire, où il réside. Son surnom dans la Résistance est Jacques.

Il rejoint l’Armée le 10 septembre 1939, à l’État-Major de la 3^e Division nord-africaine. Démobilisé le 25 juillet 1940, il intègre quelques mois plus tard le mouvement résistant du général Cochet. A partir de 1943, Irénée Barathon s’engage dans le mouvement Libération d’Issoire. Il participe à des opérations de parachutage, et de distribution d’armes, et organise des contacts avec Londres depuis son domicile. Recherché par le Sipo-SD (Gestapo), il quitte le département en fin d’année, et rejoint les M.U.R. (Mouvements unis de Résistance) de Moulins (Allier). De retour à Issoire en 1944, il prend part aux combats de la Libération avec le 105^e Bataillon F.T.P. (Francs-tireurs et partisans). Son épouse, également engagée dans les rangs de la Résistance, décède en 1946 de maladie contractée au maquis.

Lieu(x) qui lui rendent hommage dans le département

Issoire : impasse Irénée-Barathon (résistant habitant de la commune)

Mentions, décorations

Légion d’honneur, Médaille de la Résistance, Croix de guerre

Sources aux Archives du service départemental du Puy-de-Dôme : 

Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Service départemental (Puy-de-Dôme)

-          2546 W 118 (librement communicable)

-          2546 W 3389 (librement communicable)

Commissariat de police d’Issoire

-          1376 W 14 (communicable en 2090)