9 janvier 1719 : Mariage de Jean Foulioux et Louise Coudert


TRANSCRIPTION

 

[p. 1 r°]

Fure presens en leurs personnes

Jean Foulioux fils a feu Jacques laboureur h(abit)ants

du lieu d’Eglizenevue sur Billom d’eage parfait

ainsin q(u’i)l a dit & declaré d’une part, et Louise Coudert

veuve de Robert Coudert vivant laboureur h(abit)ante

du village de Coudert, paroisse dud. Eglizeneuve,

aussy mageure de vingt cinq ans, dame de ses

droit & n’estant en puissance d’autruy ainsy qu’elle

a aussy dit & declaré, d’autre partye, lesquels

partyes de leurs bons grés et bonne vollonté

ont dit & declaré avoir de l’avis d’aucun

leur parens & amis cy assemblees pour

parler de faire entre eux et celebrer mariage

qui s’accomplira s’il plait a Dieu en face

de nostre maire la s(ain)te Eglise dans le tems

introduit par icelle a la premiere requisitions

de l’un d’eux, en faveur duq(ue)l mariage et pour

ayder a en supporter les charges lad. future

epouse s’est d’elle-même constituee envers

led. future espoux, PREMIEREMENT en cinq

robbes a son usage dont l’une d’estamet

rouge neuve, et les autres quatre de grizat

ou tiretaine aussy neuve, quatre paries de

manche, trois paires de drat de marchand

[p. 1 v°]

et l’autre de sarges neuves, trois blanchet

ou juppe de boulongon, deux neuf & l’autre my

uzé, dix huit chemise moitié uzé et moityé

neuve de toille de plain ou d’etoupe, six

couvre chef neuf, un lit de pleume

avec son chevet de maime pesant tant en toille

que pleume vingt cinq livres, trois

drat de lit, l’un tresse de toille de plaine

& les autres d’étoupe aussy rousse, trois

serviette blanche, dix egullion toille blanche

a faire couvre chef, deux coffre l’un de

serigié & l’autre de sapein tout deux fermant

a clée garny des susd. meubles & autres son

menu linge, tous lesquels meubles elle a

promis et delivré aud. futur epoux a la

cellebration du p(rese)nt mariage, avec deux brebis

maires, en tout ses droit qui peuve luy

appartenir dans les succession du deffunt et

Antoinette Boissiere Raty sa mere, et Jacquette

Coudert sa tante, & au drois & avantage

matrimoniaux qui peuve luy competer et

apartenir sur les biens dud. feu Coudert son mary

en quoy que les biens puisse concister dont led.

future epous poura faire le recouvrem(en)t et les

recevoir sans q(u’i)l soit besoin de plus ample

procura(ti)on que ses presentes[1] etc. Et de la part dud.

futur epoux a promis de l’abilier d’une robbe

de nopce avec son assortiment & luy donner de


[1] qu'il croyent ne pouvoir exceder la somme de neuf vingt dix livres t. compris lesd. mas….


[p. 2 r°]

bagues et joyaux jusques a la somme de quatre

livres, gaignera le survivant des maries, y aye

enfans ou nom du present mariage, la somme

de vingt livres qui sera payable par les

heritiers du premourant au survivant incontinant

led. cas arivés et sans esperance de reversion

& ou restitution de dot, auroit lieu led. futur

epoux sera tenut de rendre ce q(u’i)l y ira a icelle

et en cas que lad. future epouse vienne a survivre

aud. futur epoux sera nourie et entretenüe dans

la maison et au frais de la succession dud. futur epoux

tant qu’elle poura compatir ensemble avec ses

heritiers & en cas d’imcompatibilité luy sera

donné un logement d’une chambre dans sa maison

et luy sera payé par forme de pension viagere

chacune annee et en fin d’icelle la somme de douze

livres tant q’elle demeurera seulem(en)t, et pandant

le tems qu’elle restera a la comagnie de sed. heritiers

sera tenut de raporé le revenut de séd. biens,

CAR AINSY l’ont voulu lesd. parties & l’entreten(en)t

ont lesd. parties respectivem(en)t obligé leurs biens

renoncant etc., n’estre admis etc., soumis etc.. Fait

et passé a Billom estude du no(tai)re, en presence de

Bertrand Foulioux soub(sig)né, Jacques et Jean Boissiere

Raty & Jean Finaud tous laboureurs h(abit)ans de

lad. parroisse (et) Jean Douvergheant lab(oureu)r de la parroisse

de Glaine parens et amis des Parties qui et lesd.

parties ont declaré ne savoir signer de ce enquis

le neufvieme jour de janvier mil sept cent dix neuf

apres midy

Fouilhoux

 
 
Cas particulier, l'expédition de l'acte original a été conservée dans le minutier.
Les rédacteurs étant différents, on retrouve ainsi une autre façon d'écrire (et de dire ?) certains mots.

 

 

Mariage de Jean Foulioux et Louise Coudert (9 janvier 1719). 

Arch. dép. Puy-de-Dôme, E-dépôt 5 E 9/524




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