Jean-Baptiste Toury

Né le 9 mai 1881 à Saint-Genès-Champanelle, Jean-Baptiste Toury, maire de cette commune, dirige une laiterie industrielle.

Il rejoint les rangs de la Résistance dès sa création dans la région ; avec son fils, il organise les liaisons entre les groupes, et s’occupe de l’hébergement de clandestins, de ravitaillement et de trafic d’armes.

Le 15 avril 1944, après une dénonciation, une perquisition est organisée par le Sipo-SD (Gestapo) de Clermont-Ferrand à son domicile, sans résultat. Le 17 avril, un membre du Sipo-SD se présente au prêtre de la paroisse de Saint-Genès-Champanelle comme étant réfractaire et recherchant des faux papiers. Celui-ci donne le nom du maire de la commune pour en obtenir. Après l’arrestation du curé et du vicaire, les agents interpellent Jean-Baptiste Toury, son fils et deux jeunes clandestins hébergés dans la maison familiale ; tous sont déportés. Jean-Baptiste Toury décède le 14 juillet 1944 au camp de Neuengamme. Son fils décède également dans les camps, les jeunes clandestins rentrent à la fin de la guerre.


Lieu(x) qui lui rendent hommage dans le département

Clermont-Ferrand : Rue Jean-Baptiste-Toury


Mentions, décorations

Mort pour la France, Légion d’honneur


Sources aux Archives du service départemental du Puy-de-Dôme

Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Service départemental (Puy-de-Dôme)

-          2546 W 9473 (librement communicable)

France. Direction interdépartementale des anciens combattants (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme)

-          2330 W 111 (communicable en 2037)

France. Service de recherche des crimes de guerre ennemis. Délégation régionale (Auvergne)

-          908 W 622 (librement communicable)





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