Né le 30 novembre 1903 à Paslières, Jean-Louis Gilbert, dit Jean Gilbert, est mécanicien auto. Son surnom dans la Résistance est Paslières.

Mobilisé du 12 septembre 1939 au 25 juin 1940, il rejoint les rangs de la Résistance le 10 novembre 1942, puis s’engage activement avec les M.U.R. (Mouvements unis de Résistance). Chef d’une « quinzaine » dans la région de Puy-Guillaume, il organise les liaisons avec les responsables de Clermont-Ferrand, de Randan et de Thiers. Il met en place des opérations de sabotages. Le 20 avril 1944, Jean Gilbert échappe aux agents du Sipo-SD (Gestapo) qui opèrent des rafles dans le secteur de Puy-Guillaume et rejoint le maquis du Béal et des Estivaux. A partir du 1^er juillet 1944, il participe aux combats du col du Beal et de Châteldon, et à la libération de Thiers avec l’unité combattante de la zone de guérilla n° 13.

Après la Libération, il est nommé président du M.L.N. et vice-président du Comité de Libération.

Lieu(x) qui lui rendent hommage dans le département

Puy-Guillaume : allée Jean-Gilbert (résistant habitant de la commune)

Sources aux Archives du service départemental du Puy-de-Dôme

Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Service départemental (Puy-de-Dôme)

-          2546 W 1425 (communicable en 2028)

-          2546 W 6171 (librement communicable)

France. Service de recherche des crimes de guerre ennemis. Délégation régionale (Auvergne)

-          908 W 25 (librement communicable)