Pierre Néraud

Né le 20 novembre 1887 à Chaumont (Haute-Marne), Pierre Joseph Néraud, ancien greffier du Tribunal de Chaumont, réside à Clermont-Ferrand avec sa famille.

Il rejoint les rangs de la Résistance le 1er septembre 1942, et est nommé sous-lieutenant agent P2 du réseau Buckmarster, qui appartient au mouvement F.F.C. (Forces Françaises Combattantes). Avec son épouse, Marguerite Néraud, il fournit des locaux pour les réunions clandestines, et héberge des militaires français et anglais. Le couple fabrique de fausses cartes d’identité pour les résistants, effectue du transport de documents, et cache des appareils radio et des armes.

Le 2 septembre 1943, trois agents du Sipo-SD (Gestapo) arrêtent Pierre et Marguerite Néraud à leur domicile, ainsi que leur fille Colette également résistante. Lors de la perquisition, au cours de laquelle ils ne trouvent pas l’officier anglais caché dans le salon, les agents volent argent et bijoux. La famille Néraud est internée à la prison militaire allemande installée à Clermont-Ferrand dans les actuels locaux du 92R.I., et interrogée au siège du Sipo-SD de Chamalières. Madame Néraud et sa fille son déportées à Ravensbruck, où madame Néraud décède. Pierre Néraud est déporté à Buchenwald, où il décède le 27 mars 1945. Leur fille rentre de déportation à la Libération.


Lieu(x) qui lui rendent hommage dans le département

Le Crest : rue Monsieur-et-Madame-Néraud (son épouse est originaire de la commune)


Mentions, décorations

Mort pour la France, Légion d’honneur


Sources aux Archives du service départemental du Puy-de-Dôme

Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Service départemental (Puy-de-Dôme)

-          2546 W 7912 (librement communicable)

France. Direction interdépartementale des anciens combattants (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme)

-          2330 W 86 (communicable en 2055)

France. Service de recherche des crimes de guerre ennemis. Délégation régionale (Auvergne)

-          908 W 406 (librement communicable)





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