Représailles allemandes à Saint-Éloy-les-Mines le 10 juin 1944

Sous l’Occupation, l’activité résistante de la Zone 13 de la Région 6 (Auvergne) dont fait partie Saint-Éloy-les-Mines est importante. Les maquis des Combrailles accueillent et forment militairement les réfractaires au S.T.O. (Service du travail obligatoire).

Le 9 juin 1944, un convoi de l’armée allemande est attaqué en traversant la commune. Après des échanges de coups de feu, les résistants abandonnent leur position. Gabriel Dionnet, résistant resté à l’arrière pour couvrir ses amis, est tué au moment de son repli.

Le lendemain, un grand nombre d’habitants de Saint-Éloy-les-Mines et des communes alentour se regroupe au cimetière pour ses obsèques, lorsque des troupes allemandes venues de Clermont-Ferrand et de Montluçon encerclent la ville. Le maire est interrogé sur l'identité des résistants impliqués dans l’attaque de la veille et les allemands menacent d’incendier la ville ; les soldats tirent au hasard sur les passants tuant trois personnes. Les militaires quittent la ville, sans renseignements, mais avec un prisonnier, arrêté au hasard sur la place de la Mairie.

Le 8 mai 1984, la commune décide de donner le nom des Martyrs de la Résistance à une place de la commune.


Source aux Archives du service départemental du Puy-de-Dôme

France. Service de recherche des crimes de guerre ennemis. Délégation régionale (Auvergne)

-          908 W 603 (librement communicable)

France. Service régional de police judiciaire (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme)

-          1296 W 72 (librement communicable)

 

Bibliographie

-          1 PER 812 (69) Résistance d’Auvergne


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Beaune Rémy

Brun Louis

Dionnet Gabriel

Églizaud Jeanne

Grosbois Émile





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