État général des fonds

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Clermont-Ferrand. Archives communales déposées

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Inventaire

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  •    Fonds de Montferrand
    Présentation du contenu :

    Série AA : charte de coutumes ; privilèges octroyés par les rois ; translation de sièges ; relations avec les Etats provinciaux ; union avec Clermont ; correspondance avec les officiers et commissaires royaux, le gouverneur ou les consuls d’autres villes.

    Série BB : délibérations du consulat et correspondance générale des consuls.

    Série CC : impositions ; dettes de la ville ; rôles de taille ; registres de compte des consuls et pièces justificatives des comptes ; procès concernant des matières fiscales.

    Série DD : pacages de la ville ; bâtiments publics et urbanisme ; limites de la ville.

    Série EE : ban et arrière-ban ; garnisons ; salpêtre ; guerres de religion en Auvergne (siège d’Issoire…) ; prisonniers espagnols faits aux batailles de Rocroi et Lens.

    Série FF : quelques registres du bailliage de Montferrand et d’Usson ainsi que les documents au sujet du siège du bailliage ; registres et procédures du tribunal de la Purge ; tribunal de la police ; pièces de procédure de nombreux procès soutenus par les consuls.

    Série GG : registres de baptême, mariage, sépulture de la paroisse Saint-Robert de Montferrand ; religieux ; protestants ; pauvres ; collège.

    Série HH : procès relatifs aux foires de Montferrand, Clermont et Riom ; documents relatifs au commerce et aux denrées.

    Série II : anciens inventaires et documents relatifs aux archives de la ville ; documents divers, notamment concernant des habitants de Montferrand ou des étrangers à la ville.


    •    Série AA. Actes constitutifs et politiques de la commune, correspondance générale
      Dates extrêmes : 1401/1700

      •    Etats provinciaux
        Dates extrêmes : 1480/1700

        •    Convocations, répartitions et pièces diverses
          Dates extrêmes : 1565/1646

          • E-dépôt 113 II AA 32     XVe siècle
            Présentation du contenu :

            — 23 juin 14... ; Pons de Langeac, sénéchal d’Auvergne, et Chatard de Rochedagoux mandent aux consuls de Montferrand de se faire représenter aux Trois-États qui, par l’ordre du duc de Berri, se tiendront à Clermont le 1er juillet; — entre 1428 et 1436 environ; lettre signée de Louis, comte de Montpensier, dauphin d’Auvergne, convoquant les consuls de Montferrand pour le 17 mai, à Issoire, où les seigneurs qui s’y sont réunis déjà n’ont pu délibérer par suite de l’absence d’un certain nombre de villes ; — 1439 ; répartition entre les treize bonnes villes de leur part du louage de 37,600 1.t. accordé à Riom au roi le 1er avril 1439; —1486,18 janvier; convocation pour le 25 janvier faite par les élus de Clermont; — 1489, av. Pâques, 27 mars (1490 n. st.); résumé du plaidoyer de Dudrapt pour les bonnes villes en un procès contre les élus du roi et les commissaires à la répartition de l’impôt (extrait des registres du Parlement ?); — même époque (ledit procès pendant); supplique au duc de Bourbon pour qu’il consente à ce que les 9,000 liv. à lui accordées par le Tiers État ne soient levées qu’en trois années; — s. d. ; répartition d’une dépense entre les Treize bonnes villes.

            Dates extrêmes : XVe siècle
            Importance matérielle : 7 pièces
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 33     1516-1532
            Présentation du contenu :

            — 21 août, prob. 1516 ou 1522; convocation adressée aux bonnes villes par les élus de Clermont, syndics du Tiers État, pour délibérer sur la conduite à tenir aux États convoqués à Riom pour le 3 septembre par la duchesse de Bourbon; — 1516 ou 1522; des gens munis d’une commission du connétable et de la duchesse Anne font journellement sortir des blés d’Auvergne; il importe d’aller trouver le connétable pour y remédier; — s. d.; autres lettres sur la même af­faire; — 4 janvier, prob. 1519; convocation pour le 12 : M. Honoré Chalier a fait publier dans toutes les villes et marchés que l’on ait à (lui ?) porter les rôles; comme la chose est grandement préjudiciable au pays et que cette publication est irrégulière, la commission étant adressée aux élus du roi et non à Honoré Chalier, les élus s’en sont portés pour appelants ; — 1519, 1er mai ; convocation pour le 19 : il faut promptement soutenir la ville de Prades dans le procès qu’elle a; — s. d.; autres lettres sur la même affaire; — s. d., même époque; le trésorier général de Beaune a charge de visiter toutes les paroisses de son élection et de réviser le nombre des feux, ce qui serait : « la plus grand playe qui seroit advenu au pays », car il pourrait être chargé d’un tiers en plus à cause du grand nombre de petits feux et habitants dont la plupart sont mendiants; venir en délibérer; — s. d., venir délibérer sur des lettres obtenues par les consuls d’Issoire adressées au bailli de Montferrand, lui demandant de faire une enquête pour savoir si l’Allier peut être rendue navigable jusqu’à Issoire; par suite il pourrait se faire que le pays fut imposé de 100,000 liv. pour les travaux à exécuter; — 1519, 11 septembre; convocation pour le 15 : délibérer sur l’entreprise du sénéchal d’Auvergne, lequel a fait ajourner une centaine d’habitants d’Aigueperse pour déclarer ce qu’ils tiennent en fief ou arrière-fief et aussi leurs biens quittes et allodiaux pour les mettre en « comise », ce qui est « une matière bien nouvelle »; — 1522; les élus de Clermont ont nommé des personnages pour recevoir les provisions préparées par les consuls; ils prient les consuls d’envoyer le beurre et le fromage qu’ils pourront avoir; — 1524; lettre à Étienne Pradal, consul de Montferrand, pour le prier de venir à Clermont accommoder un différend entre Jean Moranges et Étienne Vangon, députés en cour; — 1535 au plus tard, Vic-le-Comte, 15 août; lettre du duc d’Albany mandant de convoquer les bonnes villes pour une affaire concernant le prévôt des maréchaux; copie; — même époque; diverses lettres concernant la munition des garnisons, etc.

            Dates extrêmes : 1516-1532
            Importance matérielle : 43 pièces
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 34     1509-1548
            Présentation du contenu :

            — 1509; avant le 12 mars; mémoire pour les consuls de Montferrand contre Jacques de Sénectère, abbé de La Chaise-Dieu; Jean de Marcenat, abbé de Mozat; J. de Beaufort, comte d’Alez, et Antoine de Vissac, commis par la duchesse de Bourbon à présider le clergé et la noblesse d’Auvergne ; — 1517 après le 4 fév.; le Tiers État offre au duc de Bourbon de lever 5,000 hommes et de les armer de bâtons de guerre pour défendre l’Auvergne contre les aventuriers; — même époque, 5 janvier; lettre du duc de Bourbon à M. de Gioux, prévôt du Bas Auvergne, sur la répression desdits aventuriers : — 1523,9juillet ; état des sommes dues par le Tiers État aux villes de Clermont, Riom, Montferrand, etc., à cause de l’avance de 650 liv. faite à Aûnet Sachat et autres pour les bœufs conduits au camp de Fontarabie; répartition des fonds libres entre lesdites villes ; — s. d., vers 1523; procédure contre Blanzat et Maringues touchant les foires obtenues par ce bourg et cette ville; —1538; état des sommes dues au Pays par Julien Bonacorsy, trésorier de Provence, et versées par lui entre les mains d’Anne Duprat, gouverneur de Clermont, lequel en fit la distribution ; sa veuve, Gabrielle de Chalus, reste devoir 110 liv.; — s. d., vers 1540; compte des frais faits pour le Tiers État, présenté aux élus pour le roi en Auvergne par les élus au gouvernement de Clermont, qui demandent à être remboursés des premiers deniers libres, notamment de ceux qui vont être levés en vertu des lettres patentes, de Blois, novembre 1536; — 1541; convocations pour le 27 février, le 5 juillet et le 11 juillet; — 19 août; convocation pour le 21 août : le roi entend établir des sergents des tailles qui seuls auraient le droit d’ajourner en matière de taille, ce qui serait une grande charge pour le pays; — s. d., convocation pour le 3 octobre, touchant le procès contre M. du Bourg, soi-disant contrôleur des gabelles; — s. d. ; invitation aux consuls à venir à Clermont le jour même ou le lendemain, les villes devront rechercher les titres pouvant être utiles au procès susdit; à Clermont, les recherches ont été fructueuses; — 1544, 3 janvier; convocation pour le dimanche suivant, afin de délibérer sur la commission que certain personnage prétend avoir de tirer de la province une grosse quantité de blé; — 13 janvier; convocation pour le jeudi suivant pour entendre le rapport de ceux qui ont conduit les bœufs en Provence; — 28 janvier; Jacques Bernard écrit à son frère, avocat du roi à Montferrand, pour le prier d’aller en cour pour le Tiers État avec le grenetier de Riom et Merceyrot; — 3 février; le receveur général Thierry consent à prêter à Clermont, Riom et Montferrand 200 écus pour l’affaire des blés; rendez-vous pour le jour même; —11 février; convocation pour le mardi avant la foire des Provisions, faite à la demande de M. de Cordez, lieutenant du duc d’Étampes, gouverneur; — même année; le bailli de Constantin, commissaire au fait des emprunts, est arrivé pour emprunter aux prélats, chapitres, Communautés et autres; — même année; autres pièces sur les exportations de blé, les emprunts, les greniers à sel ; —1544, 30 août ; sommation faite devant l’église des Jacobins de Clermont par Guillaume Meschin, élu de Clermont, à Saturnin Dumas, consul de Montferrand, nommé délégué par le Tiers État, d’avoir à partir pour Paris; — 25 novembre; état des frais faits par les consuls aux assemblées des treize bonnes villes, tenues à Clermont de 1540 à 1544; — 1545 à 1548; convocations, lettres, procédures touchant les affaires des blés, emprunts et magasins à sel, etc.; — 1548; lettres des élus de Clermont, convocations;— 5 avril ; lettre de M. de Senectère aux élus de Clermont; copie; —18 mai; lettre du même, convoquant les consuls de Montferrand à l’assemblée des Trois États, le mardi de la Pentecôte, MM. de B (?) et M. de Sarlenc étant revenus de la cour ; — mémoire des Trois États contre les officiers des magasins à sel; — 16 juin; convocation pour le jeudi suivant: M. de Senectère ne veut pas tenir sa promesse de réunir au 1er juillet les Trois États du Haut et Bas-Auvergne avant que le Pays n’ait donné les 30,000 liv. promises en son nom à la reine, mais M. de Sarlenc, « bon seigneur et ami du pays », a dit qu’en représentant à la reine la pauvreté de la province, on pourrait la Contenter pour dix ou douze mille livres, etc.

            Dates extrêmes : 1509-1548
            Importance matérielle : 67 pièces, dont 6 cahiers in-4° de 6, 8, 12, 14, 8, 8 feuillets.
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 35     1549-1556
            Présentation du contenu :

            — 1549, 28 janvier ; convocation pour le 3 février : M. Bagnol, commis du receveur, n’a encore donné aucune somme sur les deniers imposés pour le paiement d’une partie des dettes du Pays et l’envoi d’une délégation en cour; — 9 février; convocation pour le 14; — 18 mars; lettre de MM. de Saint-Hérent, Sarlenc et Dubourg, députés des Trois États : ils ont eu à détruire une fâcheuse opinion sur le Pays que l’on croyait de connivence avec la Guyenne; ils ont obtenu du Conseil privé un an pour payer les officiers des magasins à sel et aussi le sel en grenier à Maringues; l’édit sera exécuté soit par M. Brandon, lieutenant général de la sénéchaussée d’Auvergne, soit par M. Regin, lieutenant général du bailliage de Montferrand ; il sera difficile d’obtenir la diminution de 100 muids demandée sur la fourniture annuelle; le roi part aujourd’hui de Saint-Germain pour Esrain (?); copie ; —1550,14 janvier; convocation pour le 19 : les commissaires chargés de distribuer le sel étant à Maringues voulant que les villes s’en chargent immédiatement; — 9 février; lettre de MM. Daves, Dumas, Pélissier, députés en cour; — Grollières (?), 14 juin; M. de Senectère écrit aux élus de convoquer les bonnes villes pour le 24 afin d’ouïr les lettres du gouvernement du maréchal (de Saint-André ?) comme il fut fait du temps de feu son père; — 17 juillet; convocation pour le 24; — 30 août; convocation pour le 7 septembre; — 1551, 31 mars; convocation pour le 5 avril; — 1552, 20 mars; convocation pour le 24; — 17 mai; renouvellement d’une convocation pour le jour même : « vous montrerons chose dont serez joyeux et contents »; — 13 juin; convocation pour le dimanche suivant afin d’ouïr le rapport des delegués et de soutenir l’appel interjeté par le procureur du Pays contre ceux de Riom poursuivant l’assiette de deniers sur ledit Pays pour le paiement des magistrats de leur ville, sans avoir égard aux offres de Clermont qui proposait de s’en charger ; plaintes contre lesdits de Riom qui ont convoqué d’autres villes que les treize en possession de représenter le Tiers État; — 11 juillet; convocation de Riom, Montferrand et Billom pour le lendemain; — 1553, 17 septembre; Ambert demande à être agrégé aux treize bonnes villes; —1554,17 janvier; supplique des villes d’Ambert et de Brioude au sujet d’un accord à conclure entre elles, qui se servent du sel de Languedoc, et les villes du Bas-Auvergne qui se servent du sel de quartage; — m. d.; requête de Cusset demandant 50 écus pour subvenir aux frais d’un arrêt obtenu contre Saint-Pierre-le-Moutier — m. d.; requête de F. Imbert, procureur du Pays à Riom, demandant aux Bonnes villes d’intervenir en un procès, découlant de son opposition à la prétention du seigneur de Rioux de faire condamner divers habitants de ses terres pour désertion d’appel de son juge; — m. d. ; rapport de Pierre Day es et de Jean de Beaumont, seigneur de Mondésir, sur ce qu’ils ont fait aux États de Villers-Cotterets et de Fontainebleau; — supplique de Pierre Dayes pour obtenir une indemnité, parce qu’à la suite de sa mission il fut ajourné pour avoir lui, officier du roi, parlé contre le roi, ce qui fut cause qu’il allât en cour à ses frais et ayant « faict entendre la justice de sa cause et que la cause du peuple estoit la cause du roi »; il fut déchargé de l’accusation ; elle venait d’un sieur Boyer, rédacteur du procès-verbal des remontrances du Tiers État; —1552 à 1555; convocation pour le dimanche suivant le 29 novembre : le roi a fait crier la ferme du quart et demi de sel de la gabelle du Poitou : ce serait « avoir tout le temps passé labouré en vain » ; il faudra députer des personnages solvables pour s’obliger à garder indemnes ceux que l’on enverra en Poitou enchérir (?) à la dite ferme; — après le 17 février 1554; état des procès du Bas pays d’Auvergne au grand Conseil ou au Parlement avec l’avis des consuls de Montferrand sur la suite à y donner; — 1556, 9 février; convocation pour une réunion des Trois États fixée au 21 février; — 1er avril ; convocation pour le 8 : il faudra accélérer le départ des députés en cour, certains personnages donnant à entendre que c’est le moment d’obtenir la suppression des greniers à sel, des tabellionages, du greffe des insinuations; — 28 juillet; convocation des délégués de Montferrand et de Riom pour le lendemain, afin de délibérer sur la requête d’un nommé Trapenard, marchand de la Voûte, demandant l’aide du Tiers État dans un procès contre le syndic du Gévaudan pour marchandise saisie pendant qu’elle était conduite à la foire de Beaucaire; les 4,000 liv. destinées aux prévôtages ont été arrêtées par le roi entre les mains de M. Enjobert, qui en a eu décharge, etc.

            Dates extrêmes : 1549-1556
            Importance matérielle : 30 pièces
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 36     circa 1550
            Présentation du contenu :

            — Pièces non datées, de la même époque que celles des deux numéros précédents; lettres des élus de Clermont, convocations, etc. : Clermont, Riom, Montferrand, Billom, Aigueperse, déclarent recevoir en garnison les troupes du maréchal de Saint-André, bien qu’il n’ait pas de commission du roi, mais sans que cela tire à conséquence; brouillon; — Étienne Vangon demande à être déchargé de la poursuite d’un procès entre le Tiers État et le trésorier de la marque; — convocation : il a fallu donner deux mulets de litière à la reine et autant à la connétable, etc.

            Dates extrêmes : circa 1550
            Importance matérielle : 32 pièces
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 37     1565-1567
            Présentation du contenu :

            — avant 1566, 26 octobre; convocation pour le...: les délégués ont obtenu la suppression des greniers à sel et des tabellionages; — 1565, 20 décembre; convocation pour le 27 : M. Dinet, conseiller du siège présidial de Moulins, commissaire de la part du clergé et de la noblesse, a demandé à faire dans les archives du Tiers État les extraits nécessaires à sa mission ; cela a été refusé de l’avis des six plus prochaines villes, ensuite de quoi le Tiers État a été ajourné devant le Conseil privé; les gens des Pradeaux demandent que l’on impose 631.18 s. 11 d., somme en laquelle le Tiers État a été condamné envers eux pour l’affaire du subside du vin ; — 1566, 28 mars ; convocation pour le 1er avril, afin de présenter au roi, à son passage, la révérence et obéissance dues et entendre ce qu’il aura à communiquer; — 15 avril; convocation pour le..., afin d’aviser sur ce qu’il sera bon de demander au roi, lequel, à Clermont, a fait entendre qu’il serait prêt d’accorder tout ce qu’on lui demanderait, sauf une diminution de tailles; les principales affaires sont le procès avec le clergé et la noblesse, les dettes du Pays; de plus, la reine désire qu’une partie des deniers sur les turcies et levées aident ses sujets de Saint-Saturnin à refaire leurs fontaines et un pont de pierre sur le ruisseau; en outre, elle a paru admettre l’idée de l’enquêteur Amy, qu’il serait très profitable au pays de faire des canaux navigables entrant dans l’Allier ; — 1567,8 février; convocation pour le dimanche des Brandons : nouvelles de M. Roussel, délégué en cour pour le procès contre le clergé et la noblesse. Thiers a fait assigner les treize bonnes villes devant le Conseil privé pour obtenir d’y être agrégé et aussi pour que le pont des pêcheurs (Peschadoire ?), près de ladite ville, soit réparé au moyen des deniers des turcies et levées; il faudra faire l’état des dettes, les lettres de commission pour lever 16,000 liv. et tant de sous destinés à les acquitter étant arrivées ; M. Albiat a charge d’obtenir que les deniers des turcies et levées soient employés sur l’Alher et autres rivières du pays; en délibérer; MM. de la Chaize et Broillet, députés en cour, ont obtenu la suppression des tabellionages et des émoluments des défauts ; il y aura à rembourser une somme équivalente aux fermes des droits supprimés; — 1567, 20 octobre; MM. Albiat et Geneix Chalus sont adjoints à MM. de la Courtine et Godemel, déjà désignés, afin d’assister aux montres des gens de guerre; — Auzon, 24 octobre; M. de Saint-Hérent donne commission à M. Albiat pour remplir cette charge; — 12 décembre; convocation pour le dimanche suivant : MM. Saulnier, Duprez et Albiat se sont transportés à Auzon pour représenter à M. de Saint-Hérent « la foulle et oppression que le peuple de ce pays souffre à cause des gens de guerre », il a persisté à réclamer 400 corcellets piqués à l’épreuve de la pique, vu qu’un grand nombre de réformés se sont assemblés en Languedoc et menacent ce pays ; quant aux soldats, maintenant que les montres sont faites et qu’ils sont payés, il y aura si bonne police que toutes exactions cesseront, pourvu qu’il leur soit fourni des vivres; on devra préparer la solde et trouver moyen de fournir de la poudre; au Puy, on a refusé d’en livrer; — 18 décembre; convocation pour le samedi 20, afin de délibérer sur une lettre de M. de Saint-Hérent; l’armée réformée, d’après une communication de M. de Paterne, tient le pays d’Annonay à Bourg-Argental, on ne sait si elle passera par te Forez ou l’Auvergne; M. de Saint-Hérent assemble ses compagnies à Saint-Bonnet-de-Forez pour être prêt en tous cas; — extrait de la lettre de M. de Saint-Hérent demandant qu’on lui envoie 100 lances à Auzon, plus toute la poudre que Fou pourra se procurer et que l’on tienne prêts à partir les hommes dont on dispose; — 1567,23 décembre; M. de Saint-Hérent a été averti que les ennemis s’acheminent du côté de Sainte-Grève (Saint-Agrève), au nombre de 18,000 hommes et 2,000 chevaux; les villes du Bas pays doivent montrer leur bonne volonté pour le service du roi.

            Dates extrêmes : 1565-1567
            Importance matérielle : 9 pièces
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 38     1566-1577
            Présentation du contenu :

            —1566; sommaire des affaires traitées à l’assemblée du 28 février, les décisions remises au 5 mars; — du 2 au 7 août; récépissés donnés par les bonnes villes de leur convocation à Riom pour le 18 août, convocation faite par tes consuls de Montferrand, afin d’aviser à empêcher l’effet des lettres d’exemption obtenues par Clermont; Pont-du-Château semble y remplacer Saint-Germain-Lembron; — 4 août; extrait de consulat : le premier consul et M. Dumas sont nommés délégués de Montferrand à ladite réunion ; ils auront pouvoir d’obliger la ville qui devra les garder indemnes; ils tâcheront d’obtenir que M. Dumas ou tel autre de robe longue soit envoyé en cour; — 20 août; obligation de 1,100 liv. consentie par les représentants des douze bonnes villes assemblées à Riom au profit d’Antoine de la Chaize, capitaine de Vichy; — 4 et 13 octobre; extraits de consulats ; nominations de délégués et fixation de leur mandat; — 1567, 7 juin; état des dettes du Tiers État contractées depuis 1e 24 avril 1564 jusqu’au présent jour et que doit acquitter M. Enjobert avec les deniers qu’il a levés pour le Pays; 1e total monte à 15,840 1. 19 s. 4 d. (le calcul donne environ 2,000 liv. de plus ?), non compris 6,000 liv. dues à M. Gayte, que les fonds ne suffisent pas à rembourser; — 25 novembre, 18 et 27 décembre ; extraits de consulats : nomination de délégués et fixation de leur mandat; — 1570, 22 mai ; extrait de lettres du maréchal de Cosse à M. Deliste, l’un des généraux des vivres de l’armée du roi : les villes voisines de l’Allier, comme Maringues, Riom, Clermont, Montferrand, devront faire conduire par l’Allier les provisions de blé et vin qu’elles ont dû amasser, afin de former un grand magasin à Moulins; — 7 juin; proclamation des généraux des vivres pour l’exécution desdites lettres; — 1576, 17 mai; transport à divers habitants de Montferrand d’une dette due par le Tiers État à MM. Jean Montorcier, Antoine Mazoires et Jean Bardin; —1577,19 mai; quittance partielle de ladite somme.

            Dates extrêmes : 1566-1577
            Importance matérielle : 26 pièces, dont 1 cahier in-4° de 10 feuillets
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 39     1580
            Présentation du contenu :

            — Paris, 5 janvier; Henri III mande au comte de Randan de convoquer à Riom les Trois États pour déclarer quel est à leur avis 1e meilleur des trois moyens proposés par la chambre des monnaies pour la fabrication du billon devenu rare dans le royaume; copie; — Paris, 1erfévrier; Henri III mande aux trésoriers généraux de Riom d’imposer sur le Bas pays d’Auvergne 2,000 écus d’or pour la solde des garnisons; copie; — Paris, 29 avril ; lettre de Henri III mandant aux échevins de Clermont de délivrer un canon et une couleuvrine à M. de Canillac, gouverneur du Haut pays d’Auvergne; copie; — même date; lettre de Henri in au comte de Randan ; même sujet; — Châteauneuf, 3 mai; lettre du marquis de Canillac; même sujet; copie; — Riom, 4mai; lettre du comte de Randan; même sujet; copie; — 16 juillet, Saint-Maur-les-Fossés; Henri III mande aux échevins de Clermont de rendre les obligations qu’ils ont exigées de M. de Canillac et autres, avant de livrer le canon et la couleuvrine qu’il demandait; copie; — 11 février; lettre de Saint-Hérent sur les mouvements des protestants du Languedoc : les troupes de Mende, Mur-de-Barrez, Chaudesaigues, sont en campagne; d’un autre côté, Burydan, Veyrac et autres sont à Roche-Polhe (?) avec 2,000 arquebusiers et 200 chevaux, menaçant la Limagne; copie; — m. d. ; lettre des consuls d’Auzon; — 8 novembre; M. de Randan mande aux échevins de réunir les bonnes villes le 17 pour aviser à renforcer les garnisons les plus faibles, à cause des mouvements de Merle; copie; — état des frais faits par les consuls de Maringues pour les États d’Auvergne tenus en leur ville du 13 au 17 janvier; — 25 janvier; convocation pour le 30; — 6 février; convocation pour le lendemain, Tavernier, syndic du Plat-pays, ayant été envoyé à Paris, afin d’obtenir des lettres de jussion pour l’imposition des 4,000 et tant d’écus que les élus ont refusé de départir; — 13 février; le bruit de la prise de Besse a couru, les échevins ont envoyé des personnages pour s’enquérir; —12 mars; convocation pour le 20 mars ; — 8 avril ; convocation pour le jeudi 14 avril, (le procès-verbal de l’assemblée est daté du 15); — 10 avril; avis qu’à la même convocation, il y aura à aviser sur l’affaire suivante : le seigneur de Culton (Curton) avait déposé 11,000 écus chez le sieur Gaschier, pour exercer sur la terre de Polignac le retrait féodal contre sa sœur Mme de Cordez; de cette somme, 8,000 écus avaient été prêtés au Tiers État, sans intérêts, maintenant M. de Culton ayant gagné son procès, les 11,000 écus sont payables àMme de Cordez ; — 5 mai ; convocation pour le 9, afin de délibérer sur la demande du canon et de la couleuvrine faite par M. de Canillac; — 12 mai ; convocation pour le lendemain, les délégués auprès du marquis de Canillac ayant rapporté qu’il fallait conduire le canon et la couleuvrine à La Queulhe ou à Saint-Cirgues (ces deux dernières convocations pour les plus prochaines villes) ; —30 mai ; convocation pour le 5 juin ; l’état des dettes du pays a été dressé, mais ne sera clos qu’après l’assemblée pour pouvoir y inscrire les réclamations tardives; le syndic du Plat-pays a obtenu des lettres de jussion pour imposer 4,000 écus : il y aura à valider les résolutions prises par les plus prochaines villes au sujet du canon et de la couleuvrine demandés par M. de Canillac; le roi veut prendre un quartier des rentes constituées sur l’équivalent; Brémond Roussel, receveur des tailles « reprenant les excès » de lui et des autres receveurs, s’efforce de lever des tailles mises par le Tiers État, à quoi les échevins ont formé opposition; 8,000 écus dûs à Mlle du Ruau et son fils sont encore entre les mains des échevins, Mlle du Ruau pensant que la somme serait portée en son château du Ruau, ce que les échevins ne veulent faire pour ne pas exposer une si grosse somme aux hasards du voyage; — 19 septembre; convocation pour le 26 : MM. Roussel et Charrier, délégués en cour, ont obtenu des lettres patentes décharchant le Pays de 60,000 liv. pour le siège de Mende; autres lettres patentes déchargeant le pays du quart de 800,000 liv. pour la solde de 50,000 hommes de pied; ils ont obtenu surséance de l’emprunt de 24,000 liv. ; le Pays sera admis à composer, s’il le veut, pour le subside du vin ; le roi accorde la suppression des contrôleurs provinciaux sur le fait du sel en remboursant les charges pourvues de titulaires; les commissions sur le pont de Longue doivent sortir leur effet; il y aura à ratifier diverses résolutions prises le 16 août par les huit plus prochaines villes; affaires diverses; M. de Randan a offert pendant son absence de donner une commission à un gentilhomme choisi par le pays, pour faire sortir les troupes étrangères dudit pays, doit-on profiter de cette offre ? Faudra-t-il rendre à M. de Canillac et députés du Haut-pays les obligations qu’ils ont fournies; les délégués devront être munis de pouvoirs pour composer avec le Plat-pays, comme il a été résolu de le faire à l’assemblée du 4 août; — 11 novembre; convocation pour le 17, en vertu de lettres de Randan demandant le renforcement des places faibles; en outre, il y aura à délibérer sur la composition à faire pour la suppression du subside du vin, sur l’accord à faire avec le Plat-pays, sur les exécutions que fait M. Boniface, trésorier du domaine de la reine, et créancier du Tiers État, à approuver les frais faits par les échevins et le sieur de la Corne, pour faire sortir différentes troupes du pays, à trouver moyen pour acquitter les dettes, les lettres d’assiette ayant été refusées ; Cornon, Beaumont et autres villes ont obtenu des décharges d’impôts très préjudiciables au pays ; de même on ne peut lever les cotisations des paroisses atteintes de maladie contagieuse.

            Dates extrêmes : 1580
            Importance matérielle : 22 pièces, dont 1 cahier in-4° de 8 feuillets
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 40     1584-1586
            Présentation du contenu :

            — 1584; Procédure entre Claude de Chavagnac et les Treize bonnes villes; — compte rendu de la mission de MM. Pierre Hurion et Michel Charrier, députés en cour par délibérations du 26 mars et du 9 mai 1584 : après avoir pris leurs mémoires à Clermont, le 14 mai, ils se sont rendus à Saint-Maur-les-Fossés, où ils ont donné les lettres de MM. de Randan à la Reine-mère, au chancelier, à Mme de Randan, etc. ; touchant l’appel du règlement provisionnel fait entre les treize bonnes villes et le Plat-pays par M. de la Volpilière, lieutenant général à Riom, ils ont obtenu que le Conseil d’État prenne l’avis de M. de Randan; malgré leurs efforts et l’intervention du syndic du Plat-pays, les lettres donnant les débets des comptes du Tiers État au feu duc d’Alençon et à la reine de Navarre ont été vérifiées (Fontainebleau, 27 juillet 1584); ils ont obtenu que le nouveau droit de 5 s. par muid de vin ne courra dans la province qu’à l’expiration de la composition faite pour trois ans avec M. des Morelles ; on leur dit pour l’avenir de s’adresser aux fermiers généraux avec qui le roi a fait parti; M. des Morelles dit qu’il ne refusera point de composer : les députés ont fait des efforts infructueux pour obtenir la validation des dettes du pays; ils ont repris à Blois l’affaire de l’appel contre le règlement de M. de la Volpilière, mais la peste de Mlle de Montmorin a fait partir la cour; enfin, à Paris, ils ont obtenu un arrêt favorable, grâce au concours de MM. de Randan et de Sarient; ils ont conféré avec M. Marie, conseil delà Reine-mère, héritière de son fils et de la reine de Navarre : il composerait au sujet des débets des comptes du Tiers État pour 50,000 liv. et moins, s’il croyait que le pays voulût sérieusement traiter ; — 27 mars ; les délégués des bonnes villes s’engagent à faire accepter par l’assemblée qui se tiendra le 4 avril la consignation de 3,000 écus au profit du sieur Duboys, ayant charge de poursuivre le débet prétendu dû par les comptables du bas pays d’Auvergne, et le sieur Duboys s’engage à cesser toutes poursuites pendant deux mois; — 13 avril; supplique de Jean Bertrand, hôte de Coudes; — 4 mai; sommation d’Antoine Anthoine, échevin de 1575, aux échevins de 1585, d’avoir à payer 17,008 liv., dont le Tiers État a été déclaré reliquataire; A. Anthoine était pour cette affaire emprisonné à Moulins, depuis le 20 mars; 15 mai; extrait d’une lettre de M. de Villeroy, secrétaire d’État, demandant à M. Mo­reau, trésorier, de faire voter par les bonnes villes les sommes nécessaires à l’entretien de 50 hommes à Usson; — état des provisions nécessaires pour cet objet; — requête du seigneur d’Anglarès et Boisrigaud, gouverneur d’Usson, même objet, présentée à l’assemblée du 24 mai; — les habitants de Montpensier et d’Aigueperse demandent une garnison de 12 hommes et un capitaine pour le château de Montpensier; — requête présentée à l’assemblée du 4 juillet : « il est ici question, Messieurs, d’une association fraternelle de toutes les villes d’Auvergne, tant des treize villes que du Plat-pays, pour la conservation mutuelle d’icelle et des bourgs et villaiges y enclaus et ce soubz l’obéissance de Dieu, religion catholique et du roy sans innover ou enfraindre en rien ses esdictz de pacification ; » c’est probablement le projet d’Effiat présenté à l’assemblée du 4 juillet, en voici les principales dispositions: les villes nommeront chacune un délégué, ces délégués prêteront serment de se défendre mutuellement; ils éliront un chef, qui devra rendre compte de sa charge toutes les fois qu’il en sera sommé ; ils apporteront un état exact des hommes de leurs villes respectives capables de porter les armes; ces hommes seront organisés en légions de quatre à six mille hommes; les artisans y recevront une solde ; par ce moyen on tiendra hors de la province les troupes qui voudraient y venir vivre; les réformés jouiront de la liberté de leur conscience; ce projet est motivé par les désordres récemment commis par les troupes en Auvergne et sur la probabilité que la province serve dorénavant de lieu de passage ou de quartiers ; — Paris, 27 août; Henri III mande aux gens des Trois Etats du Bas pays d’Auvergne et aux. consuls des treize bonnes villes d’avancer pour le siège de Marvejols la somme de 4,000 écus, soit de leurs deniers, soit en les empruntant aux plus riches de Clermont ; cette somme leur sera ensuite rem­boursée ; copie ; — 10 novembre ; emprunt de 8,600 écus fait à Paris pour le compte du Tiers État au sieur Gorini, italien, par Antoine de Sarlan, Guillaume de Gersans (?) et Bremond Roussel; — 1586; Clermont, 3 juillet; le duc de Joyeuse mande aux éche vins de signer sans retard les obligations nécessaires à François de Brohe, et autres munitionnaires de 500 muids de vin ; — Paris, 17 décembre; Henri III (lettre de cachet) avertit les échevins de Clermont que le Tiers État ait à fournir avant la fin du mois, au trésorier des guerres du côté de Pié­mont, la somme de 6,000 écus, à compte sur les 20,000 écus qu’il est tenu de payer par arrêt du Conseil d’État du 1er avril 1585 ; — extrait du procès-verbal de l’assemblée du 28 au 30 décembre 1585; — état des sommes empruntées à Paris par les délégués du Tiers État du Bas pays d’Auvergne en 1586; — s. d., probablement fin 1586; requête et décision du Conseil d’État: le Pays paiera 7,861 écus restant dus sur les 43,000 écus mentionnés en l’arrêt du 1er avril 1586, et sera quitte de toutes poursuites, notamment de la part de MM. Arnaud et Duboys.

            Dates extrêmes : 1584-1586
            Importance matérielle : 18 pièces, dont 4 cahiers in-4° de 22 (couvert en papier), 8, 12, 8 feuillets.
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 41     1585-1586
            Présentation du contenu :

            —1585; 6 février ; convocation pour le 14 février : les syndics du Clergé et de la Noblesse convoqués en même temps pour entendre les motifs des levées de deniers qu’il conviendra faire; —18 mars; convocation pour le 24 mars ; — 28 mars ; convocation pour le 4 avril; — 30 mars; Randan écrit que le roi de Navarre est déjà en campagne, il convoque les villes pour le 9 avril (la réunion en réalité eut lieu à Maringues les 12 et 13 avril); copie; — 30 mars; nouvelle convocation pour le 4 avril ; .on pense que Randan y viendra; — Issoire, 14 mai; extrait d’une lettre de Randan mandant d’assembler les bonnes villes afin de voter 5,000 francs (sic) pour les fortifications d’Issoire; — 18 mai; convocation pour le 23 mai ; — Randan, 31 mai ; lettre de Randan renouvelant ses demandes au sujet d’Issoire et mandant à cette fin de convoquer les bonnes villes; copie; — 1er juin; convocation pour le 4 juin; — La Rochedes-Millets (?),13 juin; lettre de Randan: il se plaint que l’assemblée des bonnes villes ne lui ait accordé que 1,000 écus, alors qu’il a fait sortir du pays les gens de guerre qui coûtaient par jour la somme de 5,000 liv. demandés ; il insiste pour avoir les 2,000 liv. de surplus; copie; — Paris, 24 juin; lettre de MM. Dumas et Costei, délégués en cour; copie; — 28 juin; convocation pour le 4 juillet; — 31 juillet; lettre des consuls de Saint-Flour à ceux de Brioude : les Huguenots partis de Chaudesaigues ont essayé de surprendre le fort d’Amblée; il ont échoué et perdu 12 des leurs; les défenseurs ont, dit-on, perdu 4 hommes; 1,200 Huguenots sont à Mareugheol (Marvejols), ils ont des intelligences dans Brioude; Issoire, Clermont, Montferrand et Riom doivent aussi se méfier; les consuls de Brioude sont priés d’envoyer cette lettre à Issoire pour que de là elle soit répandue en Basse-Auvergne; copie; —3 août; envoi de la lettre précédente; — s. d.; Cusset, craignant d’un siège, demande aide au Pays; copie; — 9 septembre, convocation pour le 15 septembre : faudra-t-il appeler de la sentence de la Cour des aides, homologuant le contrat de la fourniture du sel passé au profit d’Antoine Berauld; M. desMorelles a obtenu provision pour lever le subside du vin, il offre de composer pour 10,000 écus; d’après l’avis de MM. Durand et Costei, de retour de leur voyage en cour, il importe de transiger avec le Plat-pays; il a été convenu avec le comte de Randan que le seigneur de la Bâtisse ferait assembler le Plat-pays pour nommer quatre délégués, les bonnes villes auront à en nommer quatre autres, lesquels traiteront de l’accord à faire; Cusset demande aide de deniers pour avoir une garnison, la contagion ayant fait fuir une partie des habitants de la ville; le seigneur de Boisrigaud a obtenu des lettres pour la munition de la garnison d’Usson, il a sommé les échevins d’y satisfaire ; les trésoriers généraux de Riom ont reçu des lettres pour lever sur le Pays 1,250 muids de blé, 840 muids de vin et 760 muids d’avoine pour l’armée de Guyenne, et aussi d’autres lettres pour lever 12 d. par écu, à prendre sur les gages des receveurs; il faudra aussi délibérer sur la manière de faire vérifier les lettres rapportées de Paris par MM. Durand et Costet pour imposer sur le pays 22,000 et tant d’écus, etc.; — Le Puy, 10 septembre; lettre de Saint-Vidal; — même date; lettre des syndics des États de Gévaudan; — 20 septembre; convocation pour le 26 septembre : M. de Beauregard a apporté des lettres de M. de Saint-Vidal, gouverneur du Velay, et des syndics des Trois États de Gévaudan, demandant d’être aidé pour reprendre sur les Huguenots, Marvejols, le château de Peyre et autres lieux; le comte de Randan prétend envoyer homme exprès à Paris porter le résultat de la prochaine assemblée; 200 écus ont été promis à Cusset : décider si ce sera un don ou un prêt; venir avec pouvoir de consentir à la proposition de MM. Marigny et Berauld de subroger le Pays au contrat pour la fourniture du sel; consentir obligation de 9,000 écus restant à payer sur les 10,000 dus à M. des Morelles pour la transaction faite avec lui touchant le subside du vin; requête de Philippe Bachelier de Fauxrion, prévôt général d’Auvergne; —10 octobre; convocation pour le 17 octobre: les trésoriers généraux de Riom sont à Clermont procédant à diverses exécutions et emprisonnements en vertu de lettres patentes mandant de lever une grande quantité de muids de blé, vin et froment et en outre 300 pionniers et 1,900 et tant d’écus pour leur solde, le tout pour l’armée du Dauphiné ; après, les exécutions doivent se continuer sur les autres villes; M. Pascal a été envoyé en poste à Paris pour présenter requête à Sa Majesté; il faut pourvoir promptement à cette situation, car : « il est à craindre que le peuple s’eslève attandu ladite cherté des bleds » ; à la dernière assemblée, il fut décidé d’augmenter les gages de M. Bachelier, prévôt des maréchaux, ainsi que le nombre de ses archers, mais il demande d’être traité sur le même pied que les prévôts des autres provinces; — 11 novembre; convocation pour le 17 novembre : la fourniture des pionniers et de leur solde pour l’armée du Dauphiné a été convertie par le roi en une imposition de 25,000 écus, payables 8,000 comptant, le reste à la fin de mars 1586; il y aura à s’obliger à garder indemnes M. de Sarlenc et les délégués qui ont emprunté les 8,000 écus payables comptant ; la composition pour les comptes antérieurs pourrait se faire pour 40,000 écus, mais on ne veut bailler lettres pour imposer cette somme sur le peuple; comme pour cette affaire il se fait divers emprisonnements, il serait bon d’envoyer vers la reine de Navarre, à Carlat, pour traiter de ladite composition ; Cusset demande 300 écus pour sa garnison pendant le mois de novembre ; le comte de Randan veut mettre sa compagnie à Langeac, Chillac et Ruines ; il demande une solde de 40 s. par jour pour un homme d’armes et 30 pour un archer, laquelle solde serait faite moitié par le Bas-pays, moitié par le Haut-pays d’Auvergne; on n’a pu obtenir les lettres d’attache des trésoriers de Riom pour les 22,000 et tant d’écus à imposer pour l’acquittement des dettes du Pays; Randan, 22 novembre; le comte de Randan mande aux échevins d’emprunter 1,777 écus pour l’entretien des garnisons à mettre à Cusset, Issoire, Brioude, Langeac, la Voûte et Ambert, la somme sera ensuite répartie sur le Pays; — 28 novembre; convocation pour le 4 décembre : décider sur la demande de secours faite par les États de Gévaudan et sur les lettres du roi mandant de lever 4,000 écus pour le même objet; voir les articles de l’accord entre les bonnes villes et le Plat-pays rédigés à Randan par l’entremise du gouverneur; délibérer sur la lettre du même citée ci-dessus ; délibérer sur le plan proposé par le marquis d’Effiat pour la conservation de la province sous l’obéissance de Sa Majesté; faudra-t-il offrir 6,000 écus d’à-compte à la reine de Navarre sur le débet des comptes antérieurs; —1586,16 décembre : convocation pour le 28 décembre (il n’y avait point eu d’assemblées depuis le mois de juin, à cause d’une maladie contagieuse régnant à Clermont) : M. Gersans, député en cour pour les affaires du Tiers État, MM. Peghoux et Coust (sic),chargés d’emprunter diverses sommes pour l’armée de Joyeuse, en Gévaudan, présenteront leurs rapports; il y aura à ratifier divers frais pour le recouvrement de 2,500 écus dus au Pays par Vidal-Bourrel, de Mende, en vertu d’une cession de M. Le Grand, de Paris, ce pourquoi différents personnages ont suivi le marquis de Canillac à Mende et ailleurs, à ratifier aussi une obligation de 9,000 liv. passée par ordonnance de M. de Joyeuse au profit de MM. de Brohe, de Veze, etc., pour la vente de 500 muids de vin, un tiers vieux, pour l’armée de Gévaudan; délibérer sur les affaires suivantes : 11,000 liv. avancées pour ladite armée sont dues au pays, mais M. Enjobert, n’ayant aucun denier offre de les faire payer par la recette de Limoges, qui les lui doit, si le pays veut se charger de les aller chercher; Noël Dhère, adjudicataire du fournissement du sel, a obtenu des lettres de jussion pour que la Cour des aides de Montferrand rapporte son arrêt modifiant son contrat; il en poursuit l’entérinement; les syndics du Gévaudan veulent se faire décharger des obligations d’indemnité par eux consenties au Bas-Auvergne pour les munitions de l’armée de Joyeuse; les commissions pour lever la subvention sur les villes et bons bourgs sont arrivées : comment échapper à la payer ; ratifier l’emprunt de 22,000 écus fait à M. de Flaghac et reçu à Lyon.

            Dates extrêmes : 1585-1586
            Importance matérielle : 26 pièces dont 2 cahiers in-4° de 8 feuillets.
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 42     1587
            Présentation du contenu :

            — 1587, 2 janvier; convocation pour le 4 janvier, afin de délibérer sur une lettre de cachet apportée de Paris par M. Savaron; — 24 janvier; extrait d’une délibération du Conseil de la ville de Clermont ; — Randan, 10 février; le comte de Randan mande aux échevins de faire passer aux comptes du Pays 300 écus que les habitants de Cusset ont emprunté de Jean Marigny pour le second mois de leur garnison; copie; — 21 février; lettre des échevins de l’année 1586, au sujet d’un différend entre eux et leurs successeurs touchant les différentes levées de deniers communs; — 21 février; convocation pour le 26 février : le sieur Costet, de Langeac, s’est employé à obtenir du syndic du Gévaudan le paiement des sommes dues au Bas-pays d’Auvergne et à le prévenir aussi que les marchands avaient encore entre mains 400 muids de vin sur les 500 qu’ils étaient tenus de fournir; M. de Fontfreyde a obtenu un décret de la Cour des aides de Montferrand contre les fournisseurs de sel, mais ceux-ci ont de leur côté obtenu des lettres d’évocation au Conseil d’État; le roi entend lever les deux tiers restant de la subvention, plus 50,000 et tant d’écus par manière d’emprunt, en délibérer; délibérer aussi sur la continuation du plat du comte de Randan; les antiques échevins veulent lever 28,000 et tant d’écus pour les deniers dus aux reines, tandis que les autres deniers seraient levés par les échevins en fonctions ; cette prétention donnerait grand peine aux receveurs et ne peut être inspirée que par le désir qu’ont les antiques échevins de différer de rendre leurs comptes; les échevins ont appelé devant la Cour des aides d’une ordonnance des trésoriers généraux autorisant la prétention de leurs prédécesseurs; M. des Roches et autres marchands de Thiers poursuivent les antiques échevins pour avoir le paiement des blés fournis à l’armée de Gévaudan, ils ne veulent accepter les intérêts qu’on leur a offert en attendant que l’on ait des nouvelles sûres de ce qui a été obtenu pour le recouvrement des sommes dues par le Gévaudan ; — Paris, 10 mars ; le duc de Joyeuse, d’après l’avis de leurs délégués, offre aux bonnes villes de racheter pour 3,000 écus les 400 muids de vin, mesure de Brioude, restant de la provision de son armée; à leur refus, il les fera vendre au plus offrant; copie; — 16 mars; convocation pour le 20 mars, afin de donner réponse sur ce sujet au sieur Degans, délégué en cour, et revenu en Auvergne par le commandement du duc de Joyeuse ; — Randan, 24 mars ; le comte de Randan mande aux bonnes villes que les consuls ou élus de Saint-Pourçain, Puy-Guillaume, Maringues, Thiers, Courpière , Ambert, Saint-Germain-l’Herm et Brioude nomment un commissaire chargé d’arrêter et de confisquer les blés exportés; copie; — 16 avril; convocation pour le 23 avril : le Pays peut moyennant 3,000 écus se faire subroger à la vente des 400 muids de vin, restants de la provision de l’armée du duc de Joyeuse et cédée aux fournisseurs; toutefois on se trouverait exposé de la part de ces derniers à un procès pour différents frais faits par eux, voir s’il ne conviendra pas de traiter avec eux ; M. Savaron est de retour d’un voyage en cour, venir ouïr son rapport et ap­prouver les frais de son voyage ; les trésoriers généraux ont procédé à la répartition des emprunts, venir délibérer sur les moyens de s’en décharger ; approuver la dépense de 190 écus fournis à M. Forget, seigneur d’Idogne, pour faire porter de Limoges à Lyon les sommes dues au Pays par M. Enjobert, receveur du taillon et dues par le Pays à M. Legrand, etc.; — Paris, 23 avril; lettre signée de Henri III : il mande aux consuls de Montferrand d’assister selon leur pouvoir l’armée qui va en Vivarais sons la conduite de MM. de Mandelot, de Tournon et de Saint-Vidal; — 10 mai; Randan mande aux échevins de convoquer les bonnes villes pour le 20 mai, la Noblesse devant se réunir ce jour-là ; la séance se tiendra à Billom sans préjudice des droite de Clermont; copie; — 13 mai; convocation pour le 19 mai : nommer pour les différentes affaires du Pays qui sont très importantes des personnages « amateurs et zellateurs du bien publicq dignes et capables de telles charges »; procès et réclamations diverses; — 25 mai; extrait du procès-verbal de l’assemblée de la Noblesse tenue à Billom : demande faite au Tiers État d’aider de quelques deniers à la levée de troupes qui va être faite, le détail des troupes et de l’argent nécessaire à leur entretien y est joint ; — autre délibération du même jour par laquelle la Noblesse s’engage à maintenir l’ordre à main armée à toute réquisition; — 15 juin; convocation pour le 25 juin : envoi des articles présentés par le syndic du Plat-pays; ledit 25 juin, le comte de Randan sera à Ennezat et le syndic et le procureur du Plat-pays seront à Maringues ; il y aura à délibérer s’il faut nommer des députés pour cette affaire ; malgré un premier refus, le comte de Randan insiste pour qu’il soit de nouveau demandé à l’assemblée de prendre à sa charge les frais faits par Cusset pour avoir une garnison pendant la contagion; — 27 juin; lettre de Henri III à MM. de Mandelot, de Tournon et de Saint-Vidal : il leur mande de s’opposer au passage du roi de Navarre qu’il suppose devoir aller par l’Auvergne et le Vivarais à la rencontre des Allemands qui déjà traversent, et espèrent être dans le royaume du 15 au 20 août en entrant par la Bourgogne; les compagnies d’Auvergne, Berri et Bourbonnais sont averties de s’armer ; copie ; — Lyon, 30 juin; lettres de MM. de Mandelot, de Tournon et de Saint-Vidal au comte de Randan : leur expédition contre le Vivarais est prête, ils lui demandent de les informer des moyens qu’il a d’arrêter les mouvements des Huguenots du côté de sa province et de s’entendre pour ce avec M. de Hautefort, gouverneur du Limousin ; copie ; — 30 juin ; convocation pour le 8 juillet : les délégués nommés à la dernière assemblée n’ont pu s’entendre avec le syndic et le procureur du Plat-pays qui demandaient l’agrégation des douze villes aux treize anciennes, depuis, ceux-ci ont fait dire que l’on pourrait s’accorder moyennant l’agrégation de huit villes; ni collecteurs, ni notables n’ont voulu se charger de lever les deniers du Pays dans l’élection de Brioude aux conditions ordinaires ; le receveur Bellet s’offre à les lever de clerc à maître.; M. de Chasteauneuf a averti les échevins que les Huguenots ont pris le château de Monestier, près de La Tour, il demande 100 soldats pour les empêcher de piller dans les montagnes du Haut-pays; M. de Randan a averti les échevins que l’on voulait établir un grenier à sel dans la province au mépris de ses privilèges: délibérer s’il conviendra d’inviter le Clergé et la Noblesse à prendre ensemble une résolution sur ce point, etc. ; — Brioude, 19 juillet; Jean Bellet, receveur des tailles du bureau de Brioude, reconnaît avoir reçu des échevins de Clermont 4 extraits d’assiette, il s’engage à faire la levée de ces impositions pour le compte des échevins; — Beauregard, 22 juillet; le comte de Randan mande aux échevins de Clermont d’assembler les bonnes villes pour, en vertu des lettres royales ci-dessus, fournir la solde de quatre compagnies pour trois mois, soit 12,000 écus; —26 juillet ; convocation pour le 1er août, en vertu des lettres précédentes; venir aussi ratifier le contrat passé avec M. Bellet; — 30 juillet; conseil tenu à Montferrand : M. Potière et un des consuls représen­teront la ville à l’assemblée du 1er août; la cherté du blé et la contagion ne permettent de fournir aucuns deniers que Sa Majesté du reste ne demande point; pour l’affaire des deniers du bureau de Brioude, les échevins devront se conduire comme précédemment; — 5 août; les échevins de Clermont mandent qu’à cause de la contagion la foire de la mi-août est remise à une date ultérieure; — Randan, 23 août; le gouverneur, devant partir le 8 pour aller à la rencontre des reitres, mande aux échevins de convoquer les bonnes villes pour le 6 septembre; — 25 août; convocation pour le 30 août : garantir ceux qui emprunteront pour les gratifications nécessaires afin d’obtenir les suppressions poursuivies en cour; — 29 août; convocation pour le 6 septembre, en vertu des lettres précédentes de Randan ; en outre, aviser si l’on pourra lui avancer trois mois de son plat, comme il l’a demandé en particulier ; les frais de convocation jusqu’en 1584 sont compris en l’état des dettes du Pays, plusieurs délégués demandent d’être payés, lesdits frais étant inscrits à la fin de l’état, cela ne pourrait se faire que par une intervention de l’ordre des créances, en délibérer; décider également si, à partir de 1584, l’ancienne taxe de Vécu par jour sera maintenue, plusieurs villes s’en plaignent à cause de la cherté actuelle; la somme due par Vidal Bourrel, de Mende, faisant partie de ce que doit le Gévaudan, devait être payée le 15 août, on n’en a pas de nouvelles; — m. d.; autre lettre des échevins avertissant que le même 6 septembre il y aura à délibérer si l’on passera au compte de M. Boudet, échevin l’année dernière, la somme de 100 écus donnée à un clerc de l’épargne qui faisait à Clermont divers emprisonnements au sujet de la fourniture du vin pour le camp du duc de Joyeuse; — du 9 au 11 septembre; copies de lettres concernant les mouvements des Huguenots : avis donnés à l’évêque de Mende; lettre de l’évêque de Mende à M. de SaintAuban ; d’un nommé Imbert aux commis de Brioude, mandant que les Huguenots se rassemblent à Florae, à Meyreulx et au Pont-de-Montvert; — 12 septembre ; les commis de Brioude envoient aux échevins ladite lettre; copie; — 13 septembre; les échevins envoient les pièces précédentes aux consuls de Montferrand, Riom et Billom; — Randan, 21 septembre; le gouverneur mande aux échevins qu’il est défendu de faire sortir de la province tous grains, blés et vins, tous ceux à destination hors de la province qui seront saisis, seront confisqués; — 24 septembre; convocation pour le 1er octobre : le comte de Randan a réuni les échevins et les consuls de Riom et Montferrand pour les prévenir que les reîtres .étaient à Dijon et aviser aux moyens de les empêcher d’arriver en cette province; de telles affaires ne peuvent se traiter sans l’avis de toutes les bonnes villes ; délibérer aussi s’il conviendra de demander des lettres pour l’acquittement des dettes du Pays dont l’état est dressé; on veut créer une élection à Gannat, une partie des paroisses de la province y serait comprise : aviser au moyen de s’y opposer; à la dernière assemblée, il fut résolu de donner 200 écus à qui amènerait prisonnier Jean Dorlhac, seigneur de Recolètes, et 50 à qui amènerait chacun des autres obligés envers le Pays au nom du Gévaudan ; personne ne s’est chargé de l’affaire, mais divers personnages ont offert moyennant finance de faire payer la dette du Gévaudan ; — m. d.; lettre des échevins : M. de Randan a mandé la défaite des reîtres à Osneau (Auneau), lui-même y était avec dix cornettes; —7 octobre; autre lettre sur la suppression des greniers à sel; — 8 octobre; convocation pour le 15 octobre : MM. du Clergé et de la Noblesse ont promis de se trouver à Clermont ce jour-là, afin de s’opposer à la création de l’élection de Gannat et aviser au fait des dettes du Gévaudan, etc. ; — Paris, 15 octobre; lettre de MM. Savaron et Potière : M. Totail expliquera de vive voix les conditions que l’on a pu obtenir pour les affaires du Pays ; — 15 octobre; supplique des habitants d’Ébreuil demandant que le pays prenne à sa charge la solde de leur garnison; état nominatif des soldats misa Ébreuil pour défendre la ville contre ceux qui sont au château de Frétèze; —17 octobre; état des dettes du Pays depuis le 5 février 1584, non compris l’argent emprunté à Paris en 1586, dont il a été fait un état particulier; le total des dettes contenues au présent état est de 87,000 1. 34 s. 2d.; — 23 octobre; convocation pour le 29 : ouïr M. Totail, secrétaire du Haut-pays d’Auvergne, au sujet des affaires traitées à Paris par MM. Potière et Savaron ; la procuration des représentants des bonnes villes n’a pas suffi auxdits délégués en cour pour trouver de l’argent; à l’heure actuelle, il faut 10,000 écus au lieu de 6,000, voir si l’on demandera la procuration des principaux de Clermont; voir si l’on fera quelque gratification à Mme de Randan à cause de son « nouveau advènement » ; elle informe très régulièrement le pays des nouvelles de l’armée; — 20 (?) novembre; convocation pour le 26 novembre : M. Chaudesolles, consul de Montferrand, ayant été envoyé près le comte de Randan pour lui faire connaître les ravages des rebelles, qui notamment ont pris Bromont, celui-ci a répondu qu’il fera lever une compagnie de soixante chevau-légers dont il donnera la conduite à M. de Chaumont; cela coûtera par mois 902 écus, en délibérer ; délibérer sur la requête des habitants d’Ébreuil demandant au Pays de payer leur garnison; M. Vangon est allé à Randan promettre 1,000 écus à la comtesse, à la charge que celle-ci obtienne du roi des lettres pour l’imposer sur le Pays : elle désire recevoir les 1,000 écus tout de suite; — Montereau, 4 novembre; état de la dépense que coûteront 60 chevau-légers; signé Randan; — m. d. commission de M. de Chaumont; copie; — 21 novembre; M. de Chaumont ayant vu sa commission a déclaré être prêt à accepter, mais qu’il faudrait en outre quelques arquebusiers; — m. d.; Étampes, 27 novembre ; Randan écrit aux échevins qu’il leur envoie M. de Paignat pour les avertir de se bien garder, crainte que les reîtres défaits à Auneau ne cherchent à aller rejoindre le roi de Navarre en passant la Loire à sa source ; les Suisses faisant partie de cette armée se sont rendus au'roi; — Courtenay, 28 novembre; Henri III écrit à M. de Mandelot qu’il est certain que les reîtres cherchent la tête de la Loire; il faut que la noblesse s’assemble et que chacun se prépare à leur résister ; faire couper le pont de Saint-Rambert si on ne peut le garder; les reîtres n’ont point d’artillerie et les paysans en tuent un grand nombre, mais joints au roi de Navarre ils pourraient faire beaucoup de mal ; copie ; — au camp de Lorris, 29 novembre; autre lettre du même au même; les reîtres ayant laissé leurs bagages et artillerie et monté presque tous leurs hommes ont marché à telles journées que l’armée royale les a perdus de vue; que chacun leur ferme les portes pour qu’elle puisse les rejoindre; « et de la main du Roy est escript : Si jamais vous eustes envy de me faire service, empeschez ces reistres de passer et y usez de la dilligence requise, car c’est à ceste foys et coup que Dieu nous en donne le moyen d’avoir nostre heureuse victoire et entière. Je marche après tant que je puys » ; copie ; — Randan, 5 décembre; lettre signée Macère (?) : il avertit les échevins de tenir de l’argent prêt, car le comte de Randan va arriver avec des troupes « pour retrancher en tant que luy est possible l’impudence de ses volleurs »; copie; — Lyon, 3 décembre; M. de Mandelot envoie aux échevins copie des volontés du roi; il est sur le point d’entrer en campagne; copie; — 8 décembre; copie et envoi par les échevins de Clermont d’une lettre de M. de Gimel annonçant que les Huguenots ont pris la maison de M. de la Maisonneuve, près Pontaumur; — 10 décembre; lettre de Randan sur la prise de Barmont (Bromont ?) : il propose de lever des troupes pour investir le château ; copie ; — 13 décembre; lettre de Cournol, secrétaire du Tiers État, à M. Albiat, premier consul de Montferrand, il le prie de lui renvoyer ses heures et ses gants qu’il a laissés chez lui en venant lui communiquer une lettre de Mme de La Fayette; — 15 décembre ; lettre des échevins ; ils ont envoyé au comte de Randan la lettre de Mme de La Fayette annonçant que les Huguenots ont quitté ; la Maisonneuve; on pense que MM. Costeix (?), Gayte et du Fresne, envoyés à Maringues pour acheter des blés, s’accorderont avec M. Girard; — 25 décembre; les échevins mandent que, d’après les lettres de Randan du 24 décembre, un des principaux desseins des Huguenots est de sur prendre une ville à bref délai; Randan les avertit donc de faire bonne garde d’autant qu’il y a des Huguenots « cachez dedans leur cœur » ; — frais dus aux délégués de Montferrand pour avoir assisté aux assemblées des treize bonnes villes, du 16 juin 1583 au 5 février 1584; — extrait fait le 25 décembre; conditions auxquelles François de Brohe et autres, munitionnaires de 500 muids de vin pour l’armée du duc de Joyeuse, consentent à entrer en amiable composition avec le pays; — dépenses faites par les habitants de Cusset pour l’entretien de leur garnison.

            Dates extrêmes : 1587
            Importance matérielle : 57 pièces dont 1 cahier in-folio de 34 feuillets
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 43     1589
            Présentation du contenu :

            — 5 janvier; lettre des échevins de Clermont : certains gentilshommes de la montagne du côté de Limoges sont à cheval pour surprendre une ville le 5 ou le 6 janvier, « favorisez des desbauches qui se font à ces jours » ; — 27 janvier; convocation pour le 2 février : les échevins ont été à Randan sur l’invitation du comte, qui les a exhortés à se maintenir unis afin d’être plus forts contre les ennemis de Sa Majesté, il leur a demandé de convoquer les villes au plus tôt pour trouver les moyens de chasser les ennemis du château de Lastic, ce qui a été différé jusqu’à ce jour dans l’espoir d’avoir des nouvelles des députés de Blois ; à la dernière assemblée, il a été accordée la solde de 50 soldats à mettre dans les villes exposées aux incursions de la garnison de Lastic ; 30 ont été mis à Langeac et 40 à Brioude, ce qui fait une augmentation de 20 sur le nombre voté; les délégués, qui négocient avec MM. Forget et Marigny sur la composition à faire pour remettre la province en son ancienne liberté sur le fait du sel, ne peuvent aboutir ; un arrêt du Conseil d’État a condamné le Tiers État à payer les 400 muids de vin restant à fournir sur les 500 dus à l’armée du duc de Joyeuse, la reine régnante en doit avoir le profit; délibérer sur la meilleure manière de mettre fin aux poursuites que le sieur de Brohe exerce contre MM. Boudet et Peghoux, obligés pour cette affaire; les 400 muids sont évalués à 3,000 écus ; le recteur de Billom demande un prêt de 8 à 900 écus ; requêtes diverses; les députés chargés de vérifier les états de la fourniture des blés faite l’année dernière ont une difficulté imprévue : certaines villes et bourgs réclament des dommages pour perte faite sur des blés achetés et non livrés au magasin; — 28 mars; convocation pour le 5 avril, pour entendre M. d’Effiat, envoyé par le roi, afin que la province ne se laisse point divertir de l’obéissance due au roi, comme l’ont fait quelques autres et « faire déclaration que pour la defiance de la relligion cathollicque, appostolicque et romayne, soubz l’obéissance du roy Henry troisième, vous vouliez emploier voz voies et moyens sans vous espargner » ; les députés devront apporter la promesse de ne payer les tailles qu’aux receveurs du roi; le gouverneur (Effiat ?) avait demandé de faire assembler les bonnes villes le 26 mars, à Brioude, ce qui a été impossible à cause des mauvais chemins, de la brièveté du délai donné...; les échevins ont reçu des lettres de MM. Mège, Blau et Monteil, contrôleurs des vivres : les forts du Mas (?) et de Saint-Just se sont rendus; on y a fait excessive dépense, l’état n’en a pas encore été envoyé, etc.; — 8 avril; certains habitants de Montferrand s’étant plaint de certains habitants de Clermont, les échevins protestent de leurs bonnes intentions et regrettent de ne connaître le nom ni des plaignants ni de ceux dont ils se plaignent; — 13 avril, matin; convocation pour le 18, celle du 5 n’ayant pas abouti par suite de l’absence de plusieurs villes; — m. d.; prière aux consuls de venir incontinent à Clermont pour y conférer avec quelques seigneurs qui doivent partir de matin; — extrait des délibérations du conseil de ville de Clermont : 1er mai; la ville de Montferrand désire vivre sous l’obéissance du roi et en union parfaite avec Clermont ; elle demande donc à cette dernière ville de l’appuyer dans une requête qu’elle veut présenter à Sa Majesté pour ravoir quelque chose de ses anciennes institutions « sur ceulx qui se sont enrichiz de leurs despoulhes et qui maintenant sont rebelles à Sa Majesté » ; le conseil a délibéré qu’il trouve très agréable de vivre en amitié avec Montferrand et prête son consentement au maintien des privilèges dont elle jouit de présent; — 5 mai ; autre extrait des mêmes délibérations, le conseil de Montferrand ayant fait observer que la précédente délibération ne faisait point mention du bailliage dont ladite ville désire la restitution, il est conclu que la ville de Clermont ne s’oppose point au rétablissement du prévôtage de Montferrand, à condition que les justices dé Courpière, Cornon et Lempdes, faisant maintenant partie de la sénéchaussée de Clermont, y restent incorporées; on les remplacerait en adjoignant à ladite prévôté les terres exemptes de gabelle, c’est-à-dire Oliergues, Verthollaye, Olmet, Marat, la Chapelle-Agnon, Cunlhat, Auzelles, Montboissier, Condat; — s.d.; lettre de M. de la Fin; —5 décembre; sommation faite par M. de Saint-Aubin aux échevins de Clermont, au nom de M. de la Fin et des consuls de Montferrand; — 8 décembre; réponse des échevins de Clermont : ils déclarent faire ce qu’ils peuvent pour payer la garnison de Montferrand et comptent sur le dévouement de M. de La Fin ; ils prient les consuls de Montferrand « de se secourir eulx-mesmes ».

            Dates extrêmes : 1589

          • E-dépôt 113 II AA 44     1590-1595
            Présentation du contenu :

            — 26 mars ; convocation pour le 3 avril ; appel en style oratoire employé sans doute à l’adresse des villes ligueuses : « Venez y donc au nom de Dieu avec une sainete résolution de laysser toutes passions en arrière pour rechercher le bien public, et avec une procuration suffizante pour jurer avec nous de voulloir vivre et mourir en la relligion catholicque, apostolicque et romaine, sous l’obeyssance du roi Henry quatrième... »;—extrait d’une lettre datée (du moins la 1re partie) de Blois, 29 mars, racontant la bataille d’Ivry : « et (le roi) c’estaist après jetté le premier dans le batailhon d’Espaniolz qui le viendront charger, j’en ay esté tesmoing oculaire ayant eu ce bonheur de l’avoir suivy et m’estretrouvé en sa cornette; comme M. de la Fin peult tesmoigner... » (cette lettre est d’un M. de Mery ?); — Polignac, 2 avril; lettre de M. de Chattes à M. de Furon : M. de Châtillon lui offre ses troupes, mais avec les renforts qu’il attend, il en a autant qu’il en peut entretenir, on pourrait en avertir M. d’Allègre; copie; —force des troupes levées en Languedoc par M. de Châtillon, conditions auxquelles il les offre à M. de Chattes; copie; — 11 avril; convocation pour le 17 avril : il y aura à délibérer sur les moyens de faire cesser les misères de la province, sur le serment à prêter au roi, et aussi sur ce qu’il y a à faire pour les troupes de M. de Châtillon qui s’acheminent vers l’Auvergne; on convoquera avec celles des treize bonnes villes fidèles au roi un certain nombre de gros bourgs; les premiers points avaient déjà été traités le 6 avril, mais l’assemblée était trop peu nombreuse pour prendre une résolution ; — Le Peyron (Le Pirou), près Saint-Flour, 7 juin; lettre de M. de Châtillon : allant traverser l’Auvergne avec ses troupes; il demande 15,000 pains, 100 sextiers d’avoine et 20 muids de vin ; copie; — 10 juin ; convocation pour le 15 juin : il faut emprunter pour payer la poudre achetée en Languedoc et payer des deniers empruntés par M. Delmas, maître des comptes du roi à Montpellier, et frère du président Delmas, pourvoir à la nourriture et aux étapes de l’armée de M. de Châtillon; nouvelles de la guerre : les ligueurs se sont efforcés de surprendre Ambert ; le capitaine Basset les a repoussés ; en revanche, le baron de Saint-Vidal, se disant gouverneur élu pour la Ligue en Auvergne, a pris Espaly; venir munis de pouvoirs suffisants pour emprunter « tant pour les présents affaires q’autres infinis » ; — 23 juin ; convocation pour le 26 juin demandée par le Conseil du roi, siégeant à Clermont, pour aviser aux moyens d’entretenir l’armée de M. de Châtillon; — Tours, 5 juillet ; arrêt du Conseil d’État : les comptables du Tiers État du Bas-pays d’Auvergne, de 1570 à 1581 inclusivement, sont déchargés de toutes poursuites, les parties rayées seront rétablies en leurs comptes; — octobre, novembre 1590 et s. d.; 4 pièces pour le paiement de 40 écus dus aux délégués de Montferrand pour avoir assisté aux assemblées de 1587 et 1588; — 6 décembre; convocation pour le 14 décembre : la guerre n’a point permis de répondre aux dernières convocations, les échevins profitent de la trêve pour convoquer les bonnes villes suivant la coutume ancienne; venir munis de pouvoirs suffisants pour emprunter, afin de payer les frais des lettres d’assiette obtenues à Tours, par M. Savaron, pour l’acquittement des dettes du Pays, et aussi pour agir pour le repos de la province ; (au ton de cette lettre, il semble qu’elle a été envoyée aux villes ligueuses.) — 12 décembre 1591; convocation pour le 30 janvier, afin de s’entendre, suivant la coutume, sur la conduite à tenir aux États Généraux de la province convoqués au Pont-du-Château pour le 1er février par le grand prieur de France, délibérer sur le contenu des lettres du 6 décembre dernier; — 19 janvier; extrait d’un conseil tenu à Montferrand : nomination de Claude Roussel, conseiller général à la Cour des aides, et d’Antoine Dupeilh, garde des sceaux royaux et premier consul, comme députés tant à l’assemblée du 30 janvier à Clermont qu’à celle du 2 février au Pont-du-Château : ils sont chargés de pourvoir à la paix de la province par tous les moyens possibles (l’assemblée du Pont-du-Château était tenue pour la prolongation de la trêve) et ont pouvoir de s’obliger jusqu’à 4,000 ou 5,000 écus, la ville s’engageant à les garder indemnes; — lettre de M. Roussel à son frère de Montferrand l’engageant à venir de bonne heure d’après le commandement du comte, et l’invitant à dîner ainsi que M. Dupeilh; — 18 février; convocation pour le 28 février : le grand prieur exécutant la délibération des villes royalistes a désigné sept villes pour remplacer les villes ligueuses; venir avec pouvoir de s’obliger pour régler les dettes du Pays; — emprunt de 167 écus 42 s. 6 d. fait à Claude Pascal par les échevins en leurs noms et en celui de divers notables, dont ils ont une procuration du 27 mars 1591; copie du 6 août 1614; — 9 avril; affaire du sel : sentence pour les échevins de 1591; — 28 juillet; lettre de M. Forget de la part de M. Claude La Noyery, adjudicataire du sel pour l’Auvergne, mandant que grâce à un accord entre les deux partis, du sel a pu arriver à Nevers : La Noyery se charge d’en faire parvenir en Auvergne, pourvu qu’on lui permette de relever le prix du sel, à cause des droits qu’il a à payer en sus depuis son contrat, et à cause de certain sel qui lui a été pris à Maringues ; le prix serait porté à environ 100 sous; — 5 août; envoi par les échevins des deux pièces précédentes avec invitation aux villes de venir en délibérer le 16 août, ou d’envoyer leur avis si elles ne peuvent se réunir vu « la difficulté des chemins » ; — 15 août; extrait d’un conseil tenu à Montferrand : la ville consent à payer le sel cent sous au lieu de …, mais ne veut point qu’il soit fait mention des causes de l’augmentation; avant de substituer le Tiers État aux échevins pour les poursuites faites contre eux, on leur demandera de dresser un état des dettes du pays et des recettes et dépenses; — 6 septembre; les échevins demandent aux consuls de Montferrand de venir immédiatement conférer sur le fait du sel, MM. Marigny et Forget étant à Clermont; — lettre de M. Anthoine, échevin : prière de faire rendre au porteur, qui est fort pauvre, une jument que des gardes de Montferrand lui ont prise; — 5 novembre; lettre de M. Fontfreyde à M. Dupeilh, premier consul; — 12 novembre; lettre de M. Anthoine, échevin : envoyer la copie de la publication de la suspension d’armes à Montferrand, pour la faire parvenir à M. de Nemours; — 24 novembre; lettres des échevins : le maréchal d’Aumont a écrit que le duc de Nemours s’est approché pour le forcer de lever le siège qu’il fait; il espère qu’il lui livrera bataille et, en conséquence, demande des secours ; les échevins pensent qu’il serait bon d’envoyer des délégués auprès du maréchal; — 3 décembre; ils prient les consuls d’accéder à la demande du vidame; — 4 décembre; ils avertissent les consuls d’envoyer un délégué à la répartition des tailles pour 1592, le 10 décembre, à Clermont, la ville est en rang avec Ébreuil pour y représenter le Tiers État; —25 décembre; cahier des dépenses faites par MM. Potière, de Fontenilles et Dupeilh pour négocier la prolongation de la trêve; autres frais faits probablement par les mêmes; —4 mai 1592; remontrances du Tiers-État au comte d’Auvergne pour lui demander la prolongation des trêves : « Et si venons aux armes, la malice, qui est grande en sa rasse, faict qu’il y a dix ligueurs pour ung royal. » — 1594; 21 mai, 20 septembre; taxation des frais, faits par les délégués de Montferrand pour assister aux assemblées du Tiers État; — 9 décembre; sommation faite aux échevins par Balthazar Trottier, afin qu’ils fassent cesser la saisie mise sur ses biens par M. de Fontfreyde, créancier du Tiers État; — 16 décembre; les commissaires nommés pour vérifier le cahier de frais présenté par Jean de Goelle, consul de Billom, refusent de le faire, ce cahier étant le premier de ce genre qu’ils aient vu; copie ; — Pessacor (?), 30 décembre ; note remise par le comte d’Auvergne à Vincent Pissevin, envoyé des échevins de Clermont : il est prêt à entrer en campagne si on lui donne des vivres; en Limousin, on n’a rien épargné pour aider le gouverneur; — m. d.; lettre du même demandant une prompte réponse à sa note; — 1595; 1er janvier; le même convoque pour le 3 janvier les quatre villes chargées de pourvoir aux affaires de la guerre, afin d’aviser aux moyens d’empêcher que ses troupes prennent parti ailleurs, se dissipent ou ravagent le pays, faute de vivres ; — 14 janvier; requête de la ville d’Auzon à la Cour des aides afin d’obtenir le remboursement de 423 liv. fournies pour les affaires du Pays; copie; — 18 janvier; convocation pour le 26 : les quatre villes convoquées le 3 janvier ont offert au comte d’Auvergne 10,000 écus, votés pour les frais de la guerre et restant à employer, et aussi tous autres moyens que l’on pourra trouver, pour qu’il ne fasse pas entrer ses troupes dans la province; celui-ci a fait répondre que cela était impossible, toutefois qu’il en conférerait avec M. de Montespain; sa réponse définitive est envoyée jointe à la présente convocation; délibérer sur les poursuites faites par les créanciers du Tiers État, sur les deniers à imposer ; donnera-t-on au gouverneur le plat annuel et le présent à son arrivée ? requêtes diverses; les auditeurs, nommés pour ce, ont renvoyé Jean de Goelle à se pourvoir devant l’assemblée; Jacques Brioude a envoyé un état de reprise des articles rayés ou mis en souffrance au compte par lui rendu le 18 février 1592; réclamations diverses; le roi est parti de Paris, s’acheminant vers l’Auvergne; il faudra nommer personnages pour aller au-devant de lui et prévoir tout ce qui concernera sa venue; — état de reprise présenté par Jacques Brioude; — 21 janvier; lettre des consuls de Billom : il est bruit d’un arrêt de Parlement ordonnant aux jésuites de sortir du royaume; il serait important de soumettre à l’assemblée un projet de remontrance et de requête à Sa Majesté et à messeigneurs du Parlement, afin que l’arrêt susdit ne soit point exécuté; — 23 février; convocation pour le 25, afin de délibérer sur ce que le comte d’Auvergne demande pour le siège de Mauzat; — 23 mai; convocation pour le 29 mai; le comte d’Auvergne est absent; aviser aux moyens d’empêcher les pilleries des gens de guerre; — 28 août; convocation pour le 3 septembre : le roi va arriver à Lyon; chaque ville dressera un cahier des remontrances à lui faire; chaque ville également nommera, suivant les précédentes assemblées, un délégué pour aller à Lyon; affaires financières, etc.; — Clermont, 19 septembre; le comte d’Auvergne mande aux échevins de convoquer les bonnes villes afin d’aviser aux moyens de faire cesser les ravages de la garnison de Nonette; copie; — 20 septembre; convocation pour le 24; — 3 octobre; convocation des consuls de Montferrand pour le 4 octobre : aviser aux moyens de tenir le traité fait avec ceux de Montpensier, afin qu’il ne soit pas interrompu; Riom et Aigueperse sont convoqués également; — Lyon, 9 octobre; taxation des frais dus à François Depreys, député à Lyon auprès du roi : pour 40 journées, pour lui et un homme de pied, 100 écus; — Clermont, 17 novembre; le comte d’Auvergne, ayant résolu de rassembler les Trois États pour le règlement des garnisons, mande aux échevins de convoquer les bonnes villes pour le 1er décembre; — 20 novembre; convocation pour la date ci-dessus, avec avertissement de n’envoyer qu’un délégué aux termes de l’arrêt de 1588 intervenu entre le Plat-pays et les bonnes villes et ainsi que cela s’est fait à la dernière assemblée, tenue le présent mois; — — s. d. ; note des sommes nécessaires à l’entretien d’une armée suffisante; — s. d.; avant l’adjonction des nouvelles villes; lettre signée Moryot : il a visité la Voulte et Chillac, par suite des plaintes faites à l’assemblée des treize bonnes villes contre leurs garnisons, il a assigné les parties à Brioude et engage les consuls à venir assister au procès ainsi qu’il l’a fait pour les échevins de Clermont et les consuls de Riom et Issoire, etc.

            Dates extrêmes : 1590-1595
            Importance matérielle : 55 pièces, dont 2 cahiers in-folio de 8 feuillets.
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 45     1597-1598
            Présentation du contenu :

            —1597; 16 avril; convocation pour le 25 avril; incomplète; — Chanteughol, 4 août; M. de Vitry mande aux échevins de convoquer les bonnes villes; copie; — 10 août (?) ; convocation pour le 20 août ; — 3 septembre ; convocation pour le 7 : il y aura à consentir à l’imposition de 10,000 écus pour le plat du comte d’Auvergne, à nommer personnages devant aller en cour obtenir des lettres d’assiette pour le paiement des dettes du Pays ; — 3 octobre ; convocation pour le 6 octobre des plus prochaines villes : MM. de Fontenilles et Pascal, d’après l’avis de l’assemblée des cinq plus prochaines villes, ont été prier M. de Canillac de procéder au rasement de la citadelle d’Issoire, ce qui a été fait mardi; les canons, d’après l’ordre du roi, doivent être conduits à Mende; il y aura à payer de ce chef au moins 300 écus ; à ratifier également le don fait à M. de Jarnieu d’un petit canon trouvé à Issoire; — 16 octobre; lettre de M. de Canillac : il a appris que M. de Bouillon veut faire passer ses troupes par l’Auvergne : les échevins feraient bien d’envoyer quelqu’un auprès de lui le prier de leur faire prendre un autre chemin ; un de ses gentilshommes ou lui-même accompagnerait à Turenne le délégué du Tiers État; le commissaire de M. de Ventadour réclame 160 écus déjà dépensés pour les canons d’Issoire; M. de Canillac rappelle qu’il a en outre répondu pour le Tiers État de 1,000 écus, lors de la reddition de Brioude; il en a payé 600; copie; — 17 octobre; convocation des plus prochaines villes pour le 18; — 15 novembre; convocation pour le 24 : il faudra faire droit aux réclamations de M. de Canillac; nommer personnages devant aller en cour obtenir les lettres d’assiette pour l’acquittement des dettes du Pays; les sommes dues par le Gévaudan au Bas-Auvergne ayant été données au gouverneur pour le paiement de son plat, il y aura à décider si l’on se servira des lettres d’assiette qu’il avait déjà obtenues pour cet objet; le roi a exempté le peuple de tailles pour cette année, toutefois les trésoriers généraux « s’en taizent »; M. Augier, échevin, a été emprisonné à Paris pour le paiement de ce qui est dû à l’avocat Arnaud, á quoi il est besoin de pourvoir; — 26 décembre ; les échevins avertissent les consuls de se tenir sur leurs gardes ; il y a quelques remuements ; on a tenté de surprendre Cusset dans la nuit du dimanche à lundi (du 21 au 22) ; — convocation incomplète, probablement du commencement de 1597 ; — dépenses faites pour dresser un compte de dépenses et recettes du Tiers État, clos le 17 septembre 1598.

            Dates extrêmes : 1597-1598
            Importance matérielle : 11 pièces, dont 1 cahier in-4° de 12 feuillets
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 46     1599
            Présentation du contenu :

            — 23 janvier; convocation des quatre plus prochaines villes pour le 24 : il y a à aviser à une requête en décharge d’impôts présentée au roi par diverses paroisses; — 15 avril; convocation des quatre plus prochaines villes pour le 20, en conséquence des résolutions de la dernière assemblée; — Paris, 4 juin; lettre de MM. de Sirmond et Savaron, envoyés en cour : en présence du refus du Conseil du roi d’accorder l’imposition pour l’acquittement des dettes du Pays, ils ont cherché et trouvé « personnage d’auctorité qui par le moyen de celui qui peut tout, veult capituler avec nous » ; il obtiendra d’imposer en cinq ou six ans les sommes nécessaires; cela lui coûtera quinze mille écus, pour le remboursement desquels et pour son profit il veut le maniement de l’imposition la première année et cinq sous par écu (pendant ladite année (?), etc... ; —18 juin ; convocation pour le 24 : il y a à délibérer sur les lettres précédentes; sans l’obtention desdites lettres d’assiette, toutes les affaires du Pays sont arrêtées, presque tous les notables sont en prison; arrêts condamnant le Tiers État à payer certaines sommes à divers particuliers; Mme de Canillac demande au Pays de la libérer de la caution de 3,000 écus consentie par feu son mari au profit du Tiers État envers M. de Goyon, lors de la reddition de la citadelle de Brioude, également d’avoir égard aux frais faits par ledit de Canillac pour la garde des canons qui sont à Saint-Cirgues; les échevins prient les délégués de venir avec les pouvoirs nécessaires pour valider la délibération des quatre plus prochaines villes du mois de janvier dernier passé, par laquelle Mme de Canillac fut priée de faire conduire lesdits canons à Clermont, moyennant la somme de 100 écus; M. Forget a obtenu lettres d’assiette pour 1,500 écus qu’il dit avoir fourni pour la reddition de la citadelle de Cusset; les héritiers de M. d’Effiat ont obtenu lettres pareilles pour 24,000 livres; ces deux lettres ont été communiquées au Tiers État par les trésoriers généraux, avant d’y mettre leurs lettres d’attache; à nommer des commissaires pour ouïr le compte des turcies et levées de M. Enjobert; Saint-Pourçain demande une subvention sur les deniers des turcies et levées pour la réparation de son pont sur la Sioule, etc., etc.; — 22 août ; les commissaires nommés à cet effet reconnaissent qu’il est dû par le Tiers État 1,000 écus à la ville de Billom; — 6 septembre; placard des trésoriers généraux de Riom : le roi défendant l’entrée du sel en Bas-Auvergne par toute autre voie que la rivière d’Allier, ceux qui veulent enchérir sur les offres faites par Florent Boussard pour le fournissement de 600 muids de sel pendant six ans doivent se présenter à Riom le 13 septembre; Florent Boussard offrait 4 liv. 10 s. au roi par minot; — 9 septembre; convocation pour le 12 septembre, afin d’aviser à empêcher l’établissement des magasins à sel projetés; — 2 (?) décembre; convocation pour le 5 (?) décembre, où doivent se trouver les syndics du clergé et de la noblesse pour aviser à s’opposer à l’adjudication du fournissement du sel; — 20 décembre ; convocation pour le 27.

            Dates extrêmes : 1599
            Importance matérielle : 9 pièces, dont 1 cahier in-f° de 12 feuillets
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 47     1577-1598
            Présentation du contenu :

            — Blois, 15 février 1577; arrêt du Conseil privé entre le syndic de la Noblesse et les députés du Plat-pays, d’une part, et les treize bonnes villes, d’autre : un conseiller du roi sera envoyé en Auvergne pour faire une enquête; par provision, chaque fois que les syndics des treize bonnes villes les convoqueront pour voter une imposition, ils seront tenus de convoquer en même temps les syndics du Clergé de la Noblesse et par celui des autres villes et Plat-pays à qui par le présent arrêt est accordé le droit d’avoir un syndic; ces syndics n’auront pas voix deliberative; les deniers mis par les treize bonnes villes devront être répartis en même temps que ceux de la grande taille pour diminuer les frais, les échevins de Clermont ne devront s’attribuer aucuns frais pour la répartition desdits deniers : copie; — 24 avril 1577; extrait de délibération de consulat; on poursuivra l’obtention des lettres pour imposer ce qui sera dû aux consuls pour la clôture de leurs comptes; (attaché à la pièce pré­cédente); — 14 décembre 1584; arrêt du Conseil du roi : avant de prononcer dans le procès pendant entre les treize bonnes villes et M. de Nevrezé, syndic du Plat-pays, il sera procédé à la Chambre des comptes à la clôture des comptes des levées de deniers faites pour les affaires du Pays ; — Randan, 22 novembre 1585; règlement fait par le comte de Randan entre les treize bonnes villes et le Plat-pays : seront agrégées aux treize bonnes villes : Thiers, Ambert, Maringues ou Vic-le-Comte ou Besse, ou telle autre ville qu’il plaira au roi et à la reine ; de toutes les paroisses du Bas-pays d’Auvergne il sera formé seize groupes rattachés chacun à l’une des villes ci-dessus; tous les trois ans, réuni en assemblée, chaque groupe nommera deux délégués ; l’un de ces délégués et celui de la ville, capitale de la circonscription, formeront la députation aux États de la province et n’auront qu’une voix, (il semble que Clermont n’avait point de circonscription rurale et que les délégués de la ville avaient une voix à eux seuls); suivent d’autres articles pour le règlement des assemblées ; — Blois, 29 novembre 1598 ; arrêt du Conseil du roi sur le même sujet : aux treize bonnes villes pour parfaire la représentation du Tiers État, seront adjointes six autres villes ou bons bourgs, renouvelables tous les six ans, par moitié, de sorte que, des six villes les premières choisies, trois ne seront représentées que trois ans, les anciennes treize bonnes villes siégeront perpé­tuellement; les six villes nouvelles seront pour la première fois choisies par les gens du Plat-pays qui, pour cette cause, pourront s’assembler, etc.

            Dates extrêmes : 1577-1598
            Importance matérielle : 5 pièces, dont 2 cahiers in-f° de 8, 18 feuillets.
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 48     1600-1609
            Présentation du contenu :

            — 1600, 20 mars; convocation des quatre plus prochaines villes pour le 23 mars : M. de Caumartin, chargé de vérifier les dettes du Pays et des villes de Clermont, Riom et Thiers, exige qu’on lui livre les comptes du Pays de 1584 à 1589, bien que l’état des dettes lui ait été remis; — 30 mars; convocation pour le 6 avril : les quatre plus prochaines villes ont renvoyé la solution de l’affaire précédente à l’assemblée générale; M. de Caumartin. semble mettre en doute les privilèges du Tiers État ; il y aura lieu de nommer des délégués pour aller en cour pour la conservation des droits du Pays et l’obtention de lettres d’assiette pour le paiement des dettes, une fois qu’elles seront vérifiées; pour le moment, faute d’argent, tout reste en suspens, d’autant que M. de Caumartin et les trésoriers généraux font difficulté d’octroyer, l’attache aux lettres royales accordées par le roi pour imposer à perpétuité 4,000 écus; les consuls de Blesle ont présenté requête à M. Pascal, trésorier général de France, pour faire faire aux frais du Tiers État les réparations nécessaires aux rivières proches de la ville; M. de Chaumon demande, en exécution de ce qui fut décidé à la dernière assemblée, que l’on vérifie ce qui lui est dû pour le détournement de l’Allier fait à Langeac; M. Marigny, de Maringues, se pourvoira devant le roi s’il n’est point payé par le Pays du sel pris par M. de Randan au commencement des troubles ; — 11 juin ; convocation pour le 12 juin : les trésoriers de Moulins et de Riom ont reçu deux commissions pour imposer des deniers au lieu de la pancarte ; ce changement est préjudiciable, MM. de Moulins et de Bourges désirent s’unir avec les échevins. pour s’y opposer; — 18 juillet; convocation des quatre plus prochaines villes pour le 20 juillet : ouïr les députés du Tiers État de retour de la cour, avant que d’aller trouver le roi ; — 21 juillet : convocation pour le 24 ; — 6 novembre ; convocation pour le 13 novembre : ouïr le rapport des députés en cour; entre autres affaires traitées, ils ont rapporté des lettres de surséance pour le paiement des dettes du Pays et des lettres remettant le tiers de la subvention ; décider des travaux les plus urgents à faire à l’Allier et à la Sioule, afin d’obtenir des trésoriers généraux contrainte pour retirer des mains des receveurs généraux les deniers des turcies et levées, etc.; — 1601, 30 janvier; convocation pour le 11 février : les députés nommés en décembre sont revenus sans rien obtenir, le roi n’ayant point goûté l’expédient du sel; chercher d’autres moyens d’acquitter les dettes du Pays; — 15 octobre; convocation des quatre plus prochaines villes pour le 17 octobre : MM. Pascal et Chalamel estiment leur mission inutile; on a mis en ferme le droit de sou pour livre. Il y a eu enchère à six mille livres pour la province; — 12 décembre; les échevins mandent aux consuls de Montferrand de faire représenter leur ville au département des tailles le 17 décembre, leur ville étant en rang pour ce service avec Ambert et Ébreuil ; — taxation des frais dûs au délégué envoyé par Montferrand aux assemblées des 12 février, 13 juillet et 11 et 12 septembre 1601 (3 pièces); — 1603, 14 janvier; convocation pour le 21 janvier : la ferme du sel a été adjugée aux fermiers généraux des gabelles à 6 liv. 2 s. 6 d. le minot; les députés du Tiers État ont fait offrir de le fournir à 5 liv. 12 s., sous le nom de M. Faure, contrôleur de Brioude; mais les offres de rabais doivent être soumises aux fermiers généraux avant d’être acceptées; les délégués n’ont encore pu obtenir du Conseil du roi aucune expédition pour la validation de l’état des dettes du Pays; il serait très fâcheux et coûteux d’être obligé d’emporter les pièces hors de la province; — 28 avril : convocation ; — 4 mai ; convocation pour le 11 mai : malgré les efforts des députés, la ferme du sel a été adjugée à M. Claude Josse, moyennant 6 liv. 2,s. 6 d. le minot; outre ce prix et pour l’acquittement des dettes du Pays, il sera pris par minot 6 liv. 5 s.; les députés ont obtenu qu’en vérifiant le bail, le Conseil décidât que le Tiers État nommerait un receveur pour percevoir ces sommes et en outre que les adjudicaires d’avant les troubles, MM. La Noyrie et Marigny, ne seraient pas privilégiés; sans cela le droit par minot eût été de 6 liv. 10 s., dont 15 s. pour ceux-ci; M. Fayet, secrétaire du Conseil du roi, a été nommé pour la nouvelle vérification des dettes du Pays, etc.; — 6 octobre; convocation pour le 15 octobre : M. Fayet a vaqué à Clermont à sa commission, il est à Riom pour la vérification des dettes du parti de la Ligue ; il importe de nommer des personnages qui puissent prendre occasion de son retour pour pousser à la prompte vérification de son rapport; le Tiers État a nommé M. Poisson comme receveur des droits sur le sel appartenant au Pays; bien que l’on fût en droit de faire cette nomination en vertu des arrêts des 10 septembre 1602 et avril 1603, M. de Rosny ne veut point l’accepter et a écrit de présenter au roi trois noms parmi lesquels il choisira; le comte d’Auvergne a parlé au roi de l’incommodité du fournissement du sel, lequel lui a répondu qu’il n’était établi que pour l’acquittement des dettes du Pays; ainsi l’on pourrait rechercher si l’on peut arriver à obtenir sa révocation ; le comte d’Auvergne a également averti les échevins que le roi a l’intention de rendre navigables toutes les rivières de son royaume, notamment l’Allier jusqu’à Issoire ou au delà; délibérer sur ce qu’il conviendra faire, on estime les frais à 120,000 liv. en deux années ; les deniers pour les turcies et levées y seraient employés et le Haut-pays contribuerait pour un tiers; — 10 octobre ; remise de ladite convocation au 25 octobre, à la demande du comte d’Auvergne qui désire y assister; — 1604, 25 avril; convocation pour le 2 mai : entendre M. Bunyer qui a rapporté de Paris les conditions que l’on fait aux délégués pour la suppression du fournissement du sel et l’imposition des deniers pour l’acquittement des dettes du Pays; on demande que le Pays dédommage l’adjudicataire et paie les vacations employées à dresser l’état des dettes; — 29 octobre; convocation pour le 5 novembre ; — 22 décembre ; convocation pour le 29 décembre; — 1605, 29 janvier; convocation pour le 31 janvier : les trésoriers généraux de Riom ont accordé de donner leurs lettres d’attache pour la crue de 90,000 liv. pour l’extinction des dettes du Pays, mais ils ont ordonné la publication du fournissement du sel; il faudra nommer des délégués en cour pour y former opposition; — 29 octobre; convocation des cinq plus prochaines villes pour le 30 octobre : M. Savaron est toujours en mission, attendant la signature de l’état des dettes du Pays; en délibérer; — 19 novembre; convocation pour le 27 novembre : ouïr le rapport de M. Savaron, dont la mission a pris fin en vertu de la délibération de l’assemblée du 30 octobre; il n’a pu obtenir la signature de l’état des dettes du Pays, M. de Rosny ayant suivi le roi en Poitou (il semble qu’il en ait été de même pour l’abolition du fournissement du sel); les prévôtés de Brioude, Langeac et Auzon prétendent avoir payé induement leur part dans l’équivalent de 14,400 liv. que le Pays fournit annuellement pour l’extinction des magasins à sel ; elles ont présenté requête au Conseil d’État pour obtenir le remboursement du tiers de ladite somme, etc...; — 1605 (?); Antoine Barrier, procureur, demande à être payé de ses vacations pour le Pays; — vers 1607 ; extrait de procès-verbal de l’assemblée des bonnes villes : lecture faite d’une lettre de M. de Beaumevielle sur les vols et les meurtres qui se commettent en la province; il est décidé d’en faire connaître le contenu au comte d’Auvergne, gouverneur, qui doit y pourvoir ; — taxe des frais dûs à Michel Gaschier, pour avoir assisté aux assemblées d’avril, mai, décembre 1609 et à celles des dix plus prochaines villes du 12 août.

            Dates extrêmes : 1600-1609
            Importance matérielle : 27 pièces, dont 12 cahiers in-f°
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II AA 49     1610-1646
            Présentation du contenu :

            —1610, 25 septembre; remontrances au roi et à la régente : « ores que ladicte province soit des plus infertilles…, on esgalle ladicte province aux meilheures ». Les demandes formulées sont les suivantes : 1° extinction des charges de deux commissaires examinateurs pour examiner les comptes des fabriques; 2° défense à M. Claude David, fermier de la douane de Vienne, d’établir à Maringues des gardes de douane pour prendre garde aux marchandises « qui doibvent passer audict Vienne »; 3° révocation de la Commission des francs fiefs et nouveaux acquêts ; 4° révocation de l’édit créant des jaugeurs et mesureurs de vins et tonneaux ; 5° révocation de l’édit créant des greffiers des tailles en chaque paroisse; 6° suppression de l’u­sage d’accorder des committimus aux chapitres ; 7° extinction de la ferme des émoluments des défauts; 8° suppression de l’office de procureur de la santé tenu par M. Jean Délavai; 9° révocation de la ferme de la marque des cuirs; 10° paiement par les receveurs de toutes les rentes établies sur l’équivalent; 11° révocation de l’augmentation et établissement du sceau dans les chancelleries de la province ; 12° rasement des places fortes de la province ; 13° modération des tailles ; le débordement de l’Allier, de la Sioule, la grêle, la perte de bétail allégués entre autres raisons; 14° confirmation des offices sans demander finances; 15° suppression des 4 den. par livre que demandent, sur les 12 den. par livre prélevés par les collecteurs, M. Mathieu de Fontenay et ses associés, fermiers du domaine du roi ; 16° octroi des lettres d’assiette pour 3,508 liv. que le Pays a été condamné à payer à M. François Barrier pour ses vacations; chacun de ses points porte une réponse en marge; — 27 septembre; Louis XIII remercie les bonnes villes de lui avoir prêté serment; — taxe des frais dûs à M. Jean de Fontenilles pour avoir assisté, comme délégué de Montferrand, à l’assemblée du 1er et 2 juin 1610; à M. Chastainier, consul, pour avoir assisté à celles du 18 et 19 août et du 1er et 2 décembre 1610; — 1611, 30 avril; convocation pour le 16 mai ; — 1612, 16 mars ; convocation pour le 9 avril : le procès pendant entre les élus de Clermont et ceux de Gannat, au sujet des deniers communs imposés par les premiers sur les paroisses du Bas-pays d’Auvergne distraites de l’élection de Clermont pour faire partie de celle de Gannat est encore devant le Conseil; il est nécessaire d’obtenir des lettres de jussion du roi à la Chambre des comptes pour qu’elle vérifie l’édit de 1599 supprimant l’élection de Gannat; elle refuse de le faire, à cause du long intervalle resté sans poursuites, et du changement de règne; cela est d’autant plus important, que les paroisses qui y sont comprises sont menacées de perdre la franchise du sel dont elles jouissent; les habitants des prévôtés de Brioude, Langeac et Auzon, se servant du sel de Pecquais, se plaignent des poursuites et visites que font les archers dudit sel, d’autant qu’ils ressortent pour cela de la Cour des aides de Montpellier et sont distraits de leur juge naturel qui est celui de Montferrand; un arrêt du Conseil du roi a permis de toucher par quartier la crue de 90,000 livres pour l’acquittement des dettes du Pays; on n’a pu encore obtenir décharge des 4 den. pour livre réclamés par les fermiers du domaine du roi; — Paris, le... décembre 1611; Louis XIII défend à la Cour des aides de Montpellier d’exercer sa juridiction sur les prévôtés de Saint-Flour, Langhadois , Brivadois , Livradois et d’Auzon qui sont du ressort de la Cour de Montferrand : acte préparé; — 30 novembre 1612 ; convocation pour le 12 décembre ; — 25 juin, 1613; convocation pour le 5 juillet; — 9 décembre; convocation pour le 20 décembre : il est besoin d’une nouvelle délibération pour le plat du prince de Conti, gouverneur, celle de la dernière assemblée n’étant pas suffisante pour obtenir les lettres de commission pour faire imposer la somme de 12,000 liv. à laquelle monte le plat; les négociations de M. de Frétât avec certain personnage pour obtenir la décharge des parties demeurées en souffrance dans les vieux comptes n’ont pas abouti, il est nécessaire d’aviser; il faut nommer trois villes du Plat-pays à la place d’Usson, Vic-le-Comte et Olliergues qui siègent depuis 1608; — 17 mai 1615; convocation pour le 25 mai : les échevins ont attendu jusqu’à ce jour pour convoquer le Pays, pensant que M. de Murat serait de retour de Paris, en son absence les deux autres députés aux États généraux, MM. Savaron et Maritan, feront leur rapport sur ce qui s’y est passé; on a obtenu une ordonnance des trésoriers généraux portant que M. de Murat ou M. de Basmaison présenteront dans huit jours les doubles de leurs comptes des deniers provenant de la crue de 90,000 liv. ; l’arrêt du Conseil apposé à l’état de vérification des dettes porte que le Pays sera quitte de celles rayées dudit état, ce qui n’a pas été exécuté, et tous les jours divers particuliers obtiennent du Conseil l’admission de créances d’abord rayées, de sorte que la crue qui se lève depuis 1605 menace de devenir perpétuelle; les échevins ont présenté requête pour être entendus lorsque des demandes de cette sorte se produiront, et une autre requête pour faire remettre sur le Haut-pays d’Auvergne 19,900 liv. dues à M. Louis Bergier, receveur de Mauriac, pour reste de son compte, laquelle somme on avait fait couler dans les dettes du Bas-pays; M. François Augier, receveur des tailles à Issoire, a obtenu une des cent charges nouvellement créées de secrétaire de la Chambre, laquelle emporte l’exemption; aussi les consuls d’Issoire ont-ils formé opposition devant la Cour des aides à ce qu’il soit reçu et les échevins, comme représentant le Tiers État, sont intervenus; le procès est maintenant devant le Conseil du roi où le sieur Augier a fait assigner lesdits consuls et échevins; on reprend la commission de la levée des droits de franc-fief et celle des taxes sur les hôteliers et cabaretiers; la ville de Cusset a été comprise dans la crue mise pour les frais faits par les députés du bailliage de Saint-Pierre-le-Moutier aux États généraux; en délibérer, car elle est une des treize anciennes bonnes villes, etc.; — Bordeaux, 8 novembre 1615 ; Louis XIII mande au comte de Lude d’armer sa compagnie le plus vite possible et de lui mander à quel moment il pourra en être fait état, soit pour la laisser en Auvergne, soit pour l’envoyer ailleurs : copie; — 20 décembre; lettre des échevins aux bonnes villes en leur envoyant la lettre précédente; le comte de Lude, lieutenant général du gouverneur, tarde tant qu’il peut à lever sa compagnie pour éviter ce fléau au Pays; les villes sont invitées à lui envoyer des lettres pour le remercier, en attendant qu’elles puissent le faire ensemble à la prochaine assemblée ; — 1619, 6 février ; convocation pour le 15 février : les trésoriers généraux de Riom ont fait défense aux élus d’imposer cette année la crue de 6,000 liv., qui se lève annuellement pour les deniers du Pays, jusqu’à ce que les bonnes villes aient justifié du pouvoir qu’elles ont de lever ladite crue; il est à craindre que cette résistance ne signifie que la crue sera interdite à l’avenir ou sursise; M. de Murat a montré aux députés par la dernière assemblée l’état de la recette et dépense par lui fait des deniers de la crue de 90,000 liv. imposée ci-devant pour l’acquittement des dettes du Pays : il a été payé 1,009,862 liv. et imposé 1,162,218; il reste à payer 82,800 liv., de sorte que, lorsque tous les deniers seront rentrés, il restera au Pays 69,000 liv.; les consuls de Brioude poursuivent le Pays en garantie pour une somme de 6,000 et tant de livres due depuis les troubles au baron d’Aly de Saint-Vidal; un arrêt du Conseil du roi a débouté le Pays de son offre de rembourser l’office de commissaire exami­nateur ; on dit que la somme consignée à cet effet a été donnée à certain personnage ; « un nommé Lavigne, domestique du sieur d’Attachy, s’est fait pourvoir par le roy de la capitenerye de la ville et chasteau dudict Besse », quoique de tous temps les consuls aient été seuls capitaines; les consuls se sont opposés à la prise de possession dudit Lavigne et requièrent l’intervention du Pays ; le sieur Allemand, délégué en cour pour les affaires des paroisses distraites, a été désavoué par la ville de Cusset ; un procès est pendant à la Cour des aides de Montferrand entre lui et ladite ville; dans l’intérêt des libertés du Pays, il semble que l’on doive prier la Cour des aides de renvoyer la solution du différend à la prochaine assemblée des bonnes villes; il y aura à nommer un procureur du Tiers État auprès de ladite Cour des aides, M. Martial Saigne étant mort depuis la dernière assemblée ; les adjudicataires du sel ont demandé au sénéchal de Clermont de faire publier les règlements sur la gabelle, cette requête a été communiquée aux échevins qui ont déclaré ne pouvoir répondre sans l’avis de l’assemblée; les consuls de Riom ont protesté contre les délibérations des assemblées de 1615 et 1617, portant que les délégations seraient composées d’un échevin et d’un délégué d’une autre ville, par tour, ils demandent que l’on suive l’ordre ancien, c’est-à-dire que l’assemblée nomme qui elle voudra; en délibérer; Blesle et 14 paroisses voisines, limitrophes des pays se servant du sel de Pecquais, se sont pourvues contre les vexations faites contre les recherches de la contrebande, ils demandent que le Pays intervienne ; — 8 avril ; lettre des échevins : avis que M. d’Épernon est parti d’Angoulême pour assiéger Uzerche; — 1619, 26 mai; convocation pour le 3 juin : gratification à accorder au prince de Joinville, en vertu d’une ordonnance royale du 20 mai ; le Pays a, par arrêt du 11 mars de la Cour des aides de Montferrand, été rendu responsable de certaines dettes de M. de Perpezat; délibérer sur la manière de se comporter pour les 5,000 liv. consignées pour obtenir la suppression de l’office de commissaire examinateur; les receveurs particuliers ont fourni les états des restes dûs pour la crue des dettes du Pays ; les échevins, en exécutant les résolutions de la dernière assemblée, ont présenté requête aux trésoriers généraux de Riom pour que le Pays fût représenté à la visite des turcies et levées ; il a été répondu verbalement que la visite aura lieu seulement si le Pays en fait les frais; semblablement les échevins ont prié M. de Beaumevielhe de laisser les archers à Issoire et d’en mettre à Brioude et Langeac; — 8 décembre; les échevins mandent aux consuls de Montferrand d’envoyer l’un d’eux assister au département des tailles, leur ville étant en rang pour ce service; — 1621, 21 janvier; lettre des échevins envoyant aux bonnes villes des lettres de la part du roi et du prince de Joinville; enveloppe; — 1621, 29 juin; lettre des échevins; ils ont envoyé un exprès en cour, « afin de pourveoir plus seurement à la contignuation de nostre tranquillité»; — 1er août (?); les échevins avertissent les consuls de faire garder leur ville de jour et de nuit, sans faire semblant de rien; — Mende, 31 octobre; lettre de Charles, évêque de Mende, au baron de Langeac, le priant d’envoyer du secours, ainsi qu’il l’a promis, aux consuls de Saulgues: copie; — même date; lettre des syndics du Gévaudan au même, même objet : copie; — même date; lettre des échevins de Clermont : d’après une lettre des consuls de Saulgues, transmise par ceux de Langeac, il y a à deux lieues de Mende 4,000 à 5,000 rebelles, avec quatre pièces de canon et des mulets pour porter des pétards, saucisses et échelles, lesquels ont projet de descendre en cette province; les échevins ont envoyé en cour avertir le roi et lui demander à qui il faut obéir en l’absence du gouverneur et de son lieutenant, ils ont en outre envoyé un exprès s’informer à Langeac, à Saulgues et à Mende; — 1ernovembre; confirmation des nouvelles précédentes : l’évêque de Mende et M. d’Apchier veulent empêcher les rebelles de passer le Tarn; — 3 novembre; convocation pour le 6 novembre pour délibérer sur l’affaire ci-dessus; — 1622, 14 janvier; convocation des six plus prochaines villes pour le 17 janvier : il est arrivé un commissaire royal pour procéder à la revente des charges de commissaires des tailles ; décider si le Pays enchérira, etc.; — 7 avril; convocation pour le 26 avril 1622; — Montpellier, 25 octobre; Louis XIII avertit le duc de Chevreuse qu’il va mettre deux mille hommes en garnison sur l’Auvergne : copie; — Lyon, 30 octobre; le duc de Chevreuse mande aux échevins de convoquer les bonnes villes pour pourvoir au contenu des lettres ci-dessus : copies ; — 4 novembre ; convocation pour le 8 novembre, en vertu des lettres précédentes; — Marseille, 9 novembre; Louis XIII écrit à Charles de Valois, duc d’Angoulême, qu’il compte maintenir ses troupes bien en vue de la Valteline : elles seront en Bourgogne, Bresse et Lyonnais, il n’y en aura point en Auvergne, comme il avait d’abord été décidé; — Lyon, 14 novembre; le duc d’Angoulême transmet cette bonne nouvelle aux échevins: copies; — Avignon, 11 novembre; le duc de Chevreuse, gouverneur d’Auvergne, écrit la même chose; — Lyon, 16 novembre; le duc d’Angoulême mande aux échevins de croire M. Roussel sur une difficulté qui vient de s’élever au sujet de l’affaire ci-dessus : copies; — 18 novembre; convocation pour le 23 novembre : venir voter 45,000 liv. et une étape de 15 jours, soit 32,000 liv., moyennant quoi il n’y aura aucune garnison sur le Pays, ainsi que l’a obtenu le gouverneur, M. de Chevreuse; — 1623,12 avril; convocation pour le 19 : cette année est la dernière où doive se lever la crue de 64,000 liv. pour l’acquittement des dettes du Pays; aviser au moyen d’arriver à l’entière extinction des dettes (il semble que cette crue n’ait pas été suffisante) ; la somme de 60,000 liv., votée en 1619 pour M. de Chevreuse, a été réduite par le roi à 35,000 liv., mais on l’impose chaque année; aviser aux moyens d’en obtenir le retranchement; se pourvoir pour empêcher que l’argent des turcies et levées, ponts et chaussées ne soit diverti de sa destination; les trésoriers généraux de Riom ont défendu au receveur général de se dessaisir desdits deniers avant que le roi n’en ait décidé ; le comte de Pontgibaud, lieutenant général, prie de lui continuer son plat de 6,000 liv.; on poursuit la revente des offices de commissaires des tailles; quand la revente sera terminée, voir si l’on ne demandera pas un arrêt du Conseil pour admettre les villes au remboursement desdites charges; les arbitres ont accordé 5,100 liv. à MM. de Vèze et de Perpezat; les échevins de l’année dernière demandent, outre leurs taxes ordinaires, une gratification à cause des nombreux voyages faits pour l’affaire des garnisons, etc.; — 1626, 14 mars; convocation pour le 23 mars : s’occuper de fournir des vivres aux troupes qui traverseront le Pays; — 1er août; convocation des six plus prochaines villes pour le 3 août : les échevins ont reçu une plainte de M. d’Herbannes, commissaire général des guerres, contre la ville d’Aigueperse qui n’a pas voulu loger une compagnie de chevau-légers, que l’on a alors établie dans les villages; — 9 août; convocation des consuls de Montferrand pour le soir même : ouïr une lettre du connétable; — 23 août ; convocation des six plus prochaines villes pour le 24 août : aviser au soulagement des habitants des villes qui ont des garnisons : « ils déclarent qu’ils sont sur le poinct de quitter et abandonner leurs villes si promptement le Tiers ne trouve quel qu’expédient pour les soulager » ; — 2 septembre; convocation des six plus prochaines villes pour le 3 septembre : même objet ; — 27 septembre; convocation des six plus prochaines villes pour le 28 septembre : les troupes ayant à peine quitté le Pays depuis 12 jours, M. de la Croix, colonel du régiment de Normandie, a écrit aux consuls de Billom d’avoir à loger deux compagnies; on a dépêché un messager au roi pour savoir sa volonté, et M. de Pradihes, qui est encore à Effiat, a écrit à M. de la Croix, à la requête des consuls de Billom, qu’il trouvait sa conduite étrange; — 30 septembre; convocation pour le 13 octobre : vérifier les avances faites par les villes qui ont eu des garnisons, etc. ; — 16 novembre; convocation pour le 23 novembre : ouïr le rapport des députés en cour : ils ont obtenu que les créanciers du Pays devraient dans les trois mois justifier de leurs titres, etc.; — 1629,10 août; envoi d’une ordonnance de M. du Lude, comte de Pontgibaud, lieutenant général, pour empêcher les progrès de la contagion; — 1631, 5 avril; convocation des six plus prochaines villes pour le 7 : on annonce de nouvelles garnisons à recevoir; délibérer si l’on enverra des députés en cour pour en obtenir décharge ou si pour l’entretien desdites garnisons on empruntera 10,000 liv., comme l’ont autorisé les trésoriers généraux de Riom ; — 20 avril ; on a reçu par l’intermédiaire du duc de Chevreuse une déclaration royale interdisant le séjour du royaume au duc d’Orléans; — extrait de l’assemblée du 22 décembre 1638 : nomination de députés en cour pour poursuivre le recouvrement des ustensiles; — extrait de l’assemblée des 21 et 22 juillet 1646 : on présentera requête à Sa Majesté pour que les receveurs soient contraints de payer en quatre quartiers les arrérages des rentes forcées, achetées en vertu de l’édit du 22 janvier 1639.

            Dates extrêmes : 1610-1646
            Importance matérielle : 50 pièces, dont 7 cahiers in-f° de 12, 10, 8,10,10,12, 8 feuillets
            Données techniques : papier