Présentation du contenu : — 30 mars; les consuls ont reçu diverses lettres des députés en cour : ceux-ci ont entre autres choses envoyé le résultat de l’arrêt donné au Conseil touchant le collège et le nom des commissaires pour le faire exécuter : ils devront prendre garde que le marché à établir entre les deux villes, avec le collège et le palais, ne nuise pas aux marchés existant dans la ville, et aussi plusieurs commissaires étant suspects à la ville, tâcher que le nombre en soit augmenté, afin que l’avis de ceux qui sont suspects ne puisse prévaloir ; les consuls ont reçu de M. le procureur général de Grandsaigne les 2,000 liv. que la ville lui a empruntées pour la nourriture des pauvres et autres affaires, ainsi que 3 liv. (?) pour le louage de la maison de ville et pour l’année commençant à la Saint-Jean prochaine ; le pont du Moûtier est en tel état que les chars n’y peuvent plus passer; le prieur s’offre à le faire rebâtir pour 60 liv. ou un peu plus : il sera prié de le faire pour ladite somme (sic) ; la maladie contagieuse règne à Clermont, principalement dans le faubourg des Gras : l’on s’informera de ce qu’il en est au juste et néanmoins les habitants de Montferrand seront avertis de ne point fréquenter les maisons suspectes de Clermont, et MM. des Aides priés de faire bonne et brève justice dans le procès contre MM. Roussel, Pascal et (Mangot?) afin, qu’il ne demeure suspendu par le malheur des temps; — 6 avril ; les six villes sont convoquées pour le lendemain afin de délibérer sur le fait des garnisons envoyées par le prince en la province : M. Pasturel représentera la ville et en profitéra pour s’informer de la maladie; — 11 avril ; on a appris à l’assemblée des bonnes villes que la venue des régiments était contremandée ; s’étant informé de la maladie, M. Pasturel a reçu réponse qu’à Riom il y avait quelques fièvres, et à Clermont quelques malades de la contagion aux faubourgs des Gras, Juif et du Port mais non ailleurs et que les échevins faisaient bonne garde; depuis le bruit court que le mal augmente dans Clermont : il sera représenté aux échevins qu’il serait imprudent de tenir la foire de la Cène suivant leur intention; il sera toutefois permis à M11e Tailhandier, de Clermont, le mal n’étant pas encore bien grand, de se retirer avec sa famille dans la maison du verger (?) de M. le conseiller Roussel jusqu’à ce qu’il en soit autrement ordonné; l’aumône accoutumée être faite le mercredi saint, qui est la semaine prochaine, aura lieu; mais les pauvres étrangers n’entreront point dans la ville et la recevront au cimetière de Saint-Jean-de-Ségur : on donnera aux étrangers un pain de livre et à ceux de la ville seulement un pain et du potage « le surplus retranché pour l’année prochaine à cause de la cherté des vivres » ; — 16 avril; M. Pasturel, aâsisté de M. Antoine Vialette, a vu le premier échevin et l’a supplié de lui dire la vérité sur l’état de la santé de la ville : celui-ci a répondu qu’il y avait des malades dans.les faubourgs, mais que l’on y apportait si bon ordre qu’il n’y avait point à craindre que la contagion ne passe pas dans la ville, ceux qui viendront à la foire de la Cène ne seront pas refusés; M. Pasturel a répondu que l’on ne trouvât pas mauvais, si l’on n’admettait point dans Montferrand les gens de Clermont, sans passeport, sauf les personnes de condition (ce que le conseil de Clermont aurait trouvé bon); il est décidé que pour ne point scandaliser la ville de Clermont on ne ferait aucune défense publique d’aller à la foire, maisque ce jour-là on ouvrirait la porte de l’Hôpital seule, et que dès le matin on y mettrait des gardes qui tâcheront de dissuader d’aller à ladite foire ; — 24 avril ; divers habitants qui fréquentent Clermont disent que le mal contagieux s’allume dans la ville; M. Girard, avocat, a demandé à se retirer à Montferrand avec sa femme et sa famille : la ville de Clermont n’étant encore interdite, il pourra le faire sans toutefois apporter de meubles; il sera convoqué une assemblée générale pour savoir si Clermont doit être interdit; — 27 avril; nomination des asséeurs pour établir un rôle pour les 1,200 liv. levées pour les affaires de la ville et les 222 liv. du marc d’or; M. Pasturel que l’on voulait selon la coutume nommer premier asséeur, en tant que premier consul, refuse pour ne pas préjudicier au privilège de son office de conseiller référendaire à la Cour des aides ; l’aumône décidée dans l’assemblée générale du 24 décembre 1630 doit cesser le 1er mai : à cause de la cherté et des maladies elle sera continuée jusqu’au 1er juin et les consuls emprunteront pour la faire; il sera écrit aux députés pour obtenir le paiement des lettres d’assiette de 6,000 liv. à imposer en deux ans pour payer les sommes dépensées à ces aumônes ; on se plaint du dégât que font dans les champs les bêtes que l’on mène paître dans les chemins : il sera défendu de mener paître dans les chemins plus de dix moutons ou de deux vaches à la fois ; nomination de quatre commissaires des fruits pour y avoir l’œil ; sur leur rapport les juges de la police puniront les contrevenants ; le mal s’allumant dans la ville de Clermont, il sera interdit aux habitants de s’y rendre et à ceux de Clermont de venir dans la ville; toutefois cette ordonnance ne sortira son effet que le 30 avril, mercredi, jour de marché de Clermont ; les consuls et autres iront en prévenir les échevins et leur dire que les personnes de condition de Clermont qui voudront se retirer à Montferrand y seront reçues; M. l’assesseur Enjobert, désirant se retirer dans ladite ville avec ses meubles, il est décidé que les meubles nécessaires des personnes de condition seront reçus sous certaines réserves; M. Vallenet expose que depuis l’insuccès de la députation contre l’union des deux villes les députés, et surtout lui, sont en but aux calomnies : on les accuse d’avoir consenti à l’union et pris de l’argent ; dernièrement il a été suivi par le peuple de la place des Taules à sa maison par le peuple l’appelant haut traître, meurtrier), vendeur de ville, et sans le refuge de sa porte on l’eût assassiné : l’assemblée tout d’une voix déclare qu’elle a été satisfaite de la manière dont les députés, et expressément le sr Vallenet, ont rempli leur charge ; — 29 avril ; les consuls ont reçu diverses lettres des députés en cour : ils seront priés de ne revenir que lorsque toutes les affaires seront terminées ; quant à la signification (de l’arrêt du conseil sur le collège ?) il serait peu séant de le signifier à l’évêque par sergent ; pour avoir son consentement on lui rappellera la parole qu’il donna à Mauzun; MM. des Aides en conséquence de la délibération de la ville de dimanche dernier ont résolu de ne plus entrer dans Clermont mais de siéger au Pont-du-Château ou ailleurs, et en attendant la volonté du roi, de siéger dès demain aux Récollets : ils seront vus en leurs maisons par les consuls qui leur offriront telle maison qu’ils voudront dans la ville, puisqu'elle est saine ; les Récollets ont demandé si à cause de la dureté des temps ils peuvent compter sur une aide extraordinaire ou s’ils doivent se réduire : à cause des charges de la ville ils seront priés de se réduire à huit, quatre pères et quatre frères ; pour avoir en cas de besoin toutes les denrées nécessaires les consuls feront provision de sel, seule denrée qui manque; — 30 avril; MM. Vigier, échevin, et Montorcier, élu, sont venus parler aux consuls dans le corps de garde de la porte de Bise et ont demandé une surséance de huit jours à l’interdiction de Clermont qui commence le lendemain : elle ne sera point accordée ; les bouchers de Clermont ayant parlé de venir à la Rodade malgré l’interdiction, le marché du bétail se tiendra jusqu’à nouvel ordre sur la place au-devant des Cordeliers qui est de facile défense et hors d’insulte; un capitaine de quartier a refusé l’entrée à M. Tissandier, marchand de Clermont, et à un marchand de Tours qui l’avaient obtenue des juges de la police : ils pourront, entrer en se présentant le jour même ; bien qu’il n’y ait encore dans la ville aucune maladie contagieuse, il est nommé huit commissaires de la santé ; pour le quartier de la Vacherie : MM. Jadon, jadis procureur du roi, et Jean Mallet ; pour le quartier des Moulins, MM. Victor de Fontenilles, avocat, et Jean Fouchier, marchand; pour le quartier des Môles : MM. Pierre Rolet, procureur et notaire, et François Beaufort, huissier de la Cour; pour le quartier de la Saunerie : MM. Michèl Goy, receveur et payeur des gages de la Cour des aides, et Martin Moranges, marchand; ils s’assembleront le lundi et le jeudi ; — 1er mai ; il sera publié sur la place des Taules qu’il est pour quarante jours interdit d’aller à Clermont et d’en fréquenter les habitants ; les commissaires de la santé, juges de la police et capitaines s’occuperont chacun de leur côté de la santé de la ville, les cas d’importance seront décidés en une réunion des trois corps avec les consuls) — 2 mai; M. Riquier, habitant de Clermont, après avoir habité quelque temps Montferrand, s’est, présenté mercredi soir aux portes de la ville avec sa femme et une charrette ; l’entrée lui ayant été réfusée, il a envoyé un sergent appelé le Violette avec un trompette de Clermont pour faire publier qu’il appelait au Conseil de ce refus, M. Dumas, capitaine,tant lui que le premier consul seront avoués de ce qu’ils ont fait en cette circonstance ; diverses personnes de marque de Clermont désirent se retirer dans là ville; l’interdiction de .Clermont ayant été prononcée, elles né seront point reçues ; il y a plusieurs plaintes contre certains mutins et séditieux qui troublent la ville : il sera fait exacte poursuitecontre eux, et s’il y a aucuns frais pour leur capture et punition, ils seront acquittés par la ville ; — 5 mai ; le lieu de Beaurepaire étant proche de Clermont, qui est interdit, et de Chamalières, qui est soupçonné, le premier président ne sera reçu qu’après quarantaine en lieu non suspect ; la porte de Bise sera seule ouverte, néanmoins le mercredi matin MM. des Aides pourront passer par celle de l’Hôpital pour aller aux Récollets, mais il y aura des soldats ; — 7 mai; les consuls ayant eu avis de la venue de M. le premier président aux Récollets ont convoqué un consulat pour savoir ce qu’il y avait à faire : les consuls iront l’y voir et lui représenteront qu’il ne peut être reçu dans la ville sans avoir fait quarantaine en lieu non suspect; néanmoins qu’en raison de sa qualité on la lui demandera de 15 jours seulement ; la porte de Bise et celle de l’Hôpital seront ouvertes alternativement, il y aura garde à la porte ouverte; règlement entre les commissaires de la santé et les capitaines au sujet des gardes des avenues de la ville : il semble que les commissaires doivent choisir les lieux où devront être les gardes, mais qu’ils doivent pour les placer demander l’aveu des capitaines qui placeront lesdits gardes ; — 7 mai au soir ; les consuls en vertu de la délibération prise le matin se sont transportés au couvent des Récollets et ont exposé au premier président les raisons qui empêchaient la ville de le recevoir : il a déclaré que Beaurepaire ne devait pas être suspect et leur a demandé si, lui continuant à tenir les séances de la cour aux Récollets, ils fermeraient les portes de la ville aux officiers de ladite cour qui viendraient siéger, ce à quoi ils n’ont osé répondre sans l’avis du conseil; il sera répondu que ledit sieur président est prié de venir faire sa résidence dans la ville dans un ou deux jours, le conseil supprimant le délai de quinzaine résolu le matin ; pendant l’assemblée du matin les échevins qui étaient venus présenter une requête à la Cour des aides touchant le lieu de ses séances, ont protesté par instrument contre l’interdiction de leur ville : il y sera répondu, et comme cet instrument contient des menaces, le marché au bétail, au lieu de se tenir devant le couvent des Cordeliers, se tiendra dans la ville à la place de Levdalline; en vertu d’une délibération du 2 mai, M. le premier consul assisté de M. le procureur du.roi, Jadon et autres ont été voir à Billom le père Gérald, recteur du collège, lequel les a renvoyés au père provincial : il a été écrit audit père; nouvelles des députés; Jean Pellegrin, huche et serviteur de la ville, aura 3 sous par jour au lieu de 2 pour la signification de la garde qu’il est obligé de faire à 25 ou 30 habitants;— 8 mai; les consuls ont rapporté à M. Je premier président ce qui avait été décidé à son égard : le président n’a point l’intention de quitter Beaurepaire, il désire savoir si les conseillers qui viendront siéger avec lui seront reçusà leur retour dans la ville : M. le premier consul ira le retrouver et déclarera que la ville s’en remet sur ce point à la prudence de la Cour et le suppliera encore de venir à Montferrand ; M. Pasturel a rédigé la réponse à l’instrument des échevins : il sera présenté requête à la Cour des aides pour avoir acte du contenu ét des protestations contre les menaces des échevins ; — 20 mai ; nouvelles des députés : ils seront priés de rester jusqu’à ce qu’ils aient obtenu les lettres des 4,000 liv. : le marché s’est tenu deux vendredis à la place de Leydaline, mais avec grande incommodité : on le rétablira à la Rodade; un capitaine y fera la garde ; il y aura des gardes sur les avenues de la ville et l’on ne laissera entrer.que ceux qui auront de bons et valables passeports ; le marché se terminera à 11 heures du matin et le capitaine fera alors fermer la porte. M. Viallette a acheté 60 (un blanc) quartes de sel : les consuls les garderont pour les cas de nécessité, toutefois il en sera donné deux quartes aux Récollets auxquels les administrateurs des pauvres, donneront aussi un sextier de blé dont il leur sera tenu compte ; la tranchée que l’on doit faire pour empêcher les habitants de Clermont de s’approcher sera faite entre la croix et le couvent des Récollets suivant la requête desdits pères ; M. Pascal, conseiller à la Cour des aides, et sa femme, seront reçus dans la ville en apportant ,une attestation des consuls de Chau..? comme quoi il y réside depuis vingt jours; — 29 mai; nouvelles des députés : une de leurs lettres contient une lettre du maréchal d’Effiat à M. le conseiller de Champflour sur l’exécution de l’arrêt du Conseil ; le P. Provincial a répondu à la lettre à lui adressée de Billom : il serait contraire à l’institut qu’il présentât requête à l’évêque, mais il pourrait lui écrire : la lettre adressée à M. de Champflour ne lui sera point remise encore, l’exécution de l’édit ne pouvant se faire à cause de la maladie ; le sr Pighon, maître d’école, demande une augmentation de gages à cause des enfants nouvellement retirés en la ville : il sera prié de se contenter de ceux qu’il a ; quand les capitaines quittent ’la garde, plusieurs personnes ,se mêlent d’y commander : ils seront priés d’être assidus, et quand ils quitteront, de laisser le commandement à d’honnêtes gens « discrets et pacifiques » ; 5 juin; Mlle Enjobert, veuve de M. l’assesseur Enjobert, décédé il y a huit ou dix jours à Thiers, demande à être reçue en la ville, M. Claude Fouchier déclare que son mari n’est point mort de la contagion : elle sera reçue en portant un certificat des médecins conformé à cette déclaration ; la veille, sur la nuit, les voûtes du château se sont effondrées de sorte qu’il n’y a plus de chambre où l’on puisse loger : les consuls verront le président de Bosredon le premier jour qu’il sera en la ville et le prieront de s’y transporter avec le lieutenant général et le procureur du roi pour dresser procès-verbal du dommage et y pourvoir; M. l’avocat général Gras demande que Mlle Poisson, sa bellesœur, demeurant à Pérignat-lez-Sarliève, qu’il a priée d’être marraine de son enfant, puisse entrer dans la ville avec son mari : cette demande est accordée, M. Poisson ayant déjà été reçu dans la ville; quelques habitants de Romagnat et Ceyrat ayant été refusés, les consuls ont demandé l’entrée pour eux : on recevra ceux qui seront des paysans, et qui viendront pour vendre ou acheter ou pour leurs affaires ; la fille d’Antoine Martin, ci-devant au service du sr Chauliaguet, procureur à Clermont, s’est réfugiée dans le jardin de son père près le pont de Lyon, d’où elle ne veut se retirer et demande à y faire sa quarantaine : elle sera expulsée; —; 12 juin; les habitants de Clermont se ortent à des violences extraordinaires de jour et de nuit contre les passants avec marchandises ou les habitants de la ville : pour éviter tout bruit, les consuls en écriront aux échevins; MM. des Aides seront compris comme de coutume au rôle des deniers communs, mais pour bonnes considérations ils seront diminués de manière à n’avoir sujet de se plaindre ; les paysans de Royat Venant pour affaires seront reçus; il sera défendu de louer aucun faucheur étranger sans permission des consuls ou juges de la santé qui donneront aux habitants une liste des hommes qui leur sera permis d’employer, à peine de 100 liv. d’amende aux contrevenants; — 19 juin; il doit y avoir le lendemain, vendredi, une procession semblable à celle qui a eu lieu le jour du présent conseil en l’honneur du Saint-Sacrement : comme elle va à la croix de la Rodade et qu’il est à craindre que quelques habitants de Clermont en profitent pour venir au marché, les consuls demandent s’il ne faut point changer le jour : attendu que cette procession est autorisée ce jour-là par bulle expresse du pape, la date ne sera point changée, mais il ne sera passé outre la porte de la Rodade, que le capitaine fera fermer quand les assemblées (?) commenceront à sonner; la procession d’Orcival aura lieu pour obtenir la préservation de la ville, mais il n’ira que le curé et le vicaire, deux consuls, le secrétaire et un sergent, et il sera défendu à toutes autres personnes de s’y rendre; le sr Strada est venu en la ville lever des manœuvres pour travailler à Sarliève; .comme il doit y avoir des gens de tout pays, il sera défendu à quiconque d’aller y travailler à peine d’amende et d’expulsion de la ville pour un mois ; les consuls de Chamalières demandent l’entrée pour leurs habitants ; elle leur sera entièrement refusée; M. l’élu Roussel sera reçu avec sa famille en considération de ce qu’il est natif de la ville, en apportant toutefois une attestation des consuls de Chanonat, constatant qu’il a fait sa résidence en ce lieu sans communication avec les endroits suspects; l’abbaye de Saint-Alyre demande à venir faire publier à Montferrand Pacense de ses dimes : quoique le village soit interdit, comme l’abbaye n’a aucune communication avec Clermont, ils pourront le faire, moyennant attestation de l’abbé et religieux du couvent constatant qu’il n’y a point de malades en l’abbaye; M. Pascal demande l’entrée pour Mme Desolias, sa sœur, habitant Chateaugay : elle est refusée; M. Bardin, avocat, qui fait sa quarantaine en son closdemande l’entrée de la ville : elle lui sera accordée de samedi prochain en huit; M. Dumas, conseiller au présidial, demeurant à présent dans la ville, pourra y revenir après avoir été siéger à Vic-le-Comte; il sera rétabli deux chasse-coquins pour faire partir les pauvres étrangers qui se tiennent autour des portes de Bise et l’Hôpital, et fréquentent l’église des Cordeliers : M. Ronat, capitaine du quartier des Môles demande un congé pour aller aux eaux de Vichy soigner une « sienne main » : attendu son indisposition notoire il sera pendant ce temps remplacé par M. Desplat, procureur.