Présentation du contenu : — 1629; 15 juin: le chapitre d’Orcival dément que la peste soit dans ce lieu; — 18 juillet; les consuls de Paulhaguet avertissent que la peste est dans leur ville; — s, d. (sans doute 1629); M. Vachier fait connaître aux consuls de Montferrand qu’un nommé. Jacques. Alard, tanneur, originaire d’Ariane, demeurant à Lyon, vient de se presenter à la porte (de Clermont?) où l’on s’est aperçu qu’il cachait sa demeure ; découvert il a dit loger à Montferrand au Cheval-Blanc; il prie les consuls d’aviser : (la peste régnait à Ariane, était-elle à Lyon?) — 1631; Billom, 22 février; lettre du P. Gévolde : il est inutile d’envoyer à Mauriac chercher le P. Molnier destiné par le provincial à prêcher le carême à Montferrand; le jour de la foire des Provisions le P. Gévolde fera dire ce qu’il faut faire, si le prédicateur n’est pas arrivé; — 25 avril ; lettre de M. Aulteroche, consul d’Issoire : il court de mauvais bruits sur l’état de la santé de Clermont, ses habitants entrent-ils librement à Montferrand? — s. d., 1631 (probablement dans les premiers mois); lettre de M. Renissat au consul Pasturel; il le prie de répondre au lieutenant général de Riom, pour que celui-ci ne soit pas mécontent de lui : — 27 août, hospice de la Madeleine près Marcigny; lettre du P. Chérubin de Marcigny, provincial des Récollets : il envoie obédience au supérieur du couvent de Montferrand pour que deux religieux s’exposent pour soigner les malades de la peste; —7 septembre ; lettre de M. Pasturel à M. de Grandsaigne, procureur général de la Cour des aides : il le prie de s’occuper pour la ville d’emprunter de 7,000 à 8,000 liv. ou moins, si cette somme ne peut être trouvée ; il vaudrait mieux que l’argent ne vînt pas de Lyon, où les délais de remboursement seraient sans doute courts ; — 21 octobre; réponse des consuls du Puy aux consuls de Montferrand: ils expriment leurs regrets de la maladie qui sévit chez eux ; — s. d. {probablement même jour) ; lettre de M. Laurens, doyen du chapitre du Puy ; le chapitre contribuera de son mieux à l’accomplissement du vœu de Montferrand, la messe demandée ne pourra être dite le jour même, l’heure étant tarde, mais le sera le lendemain; — s. d., fin octobre, Thiers; René Albiat prie M. Pasturel, son cousin, de donner, sur ce qui lui est dû pour le prix de son vin, ce qu’il faut à son jardinier pour payer ses vendanges; — 21 novembre; du même au même : il se félicite de ce que Montferrand soit maintenant en espérance de parfaite santé, il en loue Dieu « et particulièrement de ce que il vous ha garanty du naufraige dans lequel outre le conseil de vos bons amis vous vous estes jetté n’estant raisonnable qu’un homme de vostre considération s’abandonnast si librement,et que vous fussiez le sacrifice destiné pour le bien public; pardonnez à mon desplaisir qui me porte à tenir ce discours... »; — s. d., un peu avant le 7 décembre; lettre de MM. Tournadre, doyen, et Faugière (du chapitre d’Orcival) : ils félicitent les consuls du retour de la santé en leur ville; ils ne peuvent recevoir dans leur église le pèlerinage de ladite ville, mais ils leur offrent la chapelle de Sainte-Croix; elle est en mauvais état, car il y a trois mois les échevins et autres de Clermont y ayant dîné à cause du mauvais temps, on a dû y brûler beaucoup de genièvre qui l’a toute noircie; s’il vient un prêtre avec le pèlerinage pour dire la messe, qu’il porte ses ornements; le chapitre d’Orcival sera présent pour chanter la messe et contribuer à la cérémonie ; — s. d. : lettre de M.Delafarge juge et consul d’Orcival ; il offre au pèlerinage de Montferrand ladite chapelle, s’excusant de ne pouvoir le recevoir dans le bourg; — 19 décembre, « de nostre hospital de Saint-Beauzire »; lettre de M. de Fontenilles : il s’excuse de ne pouvoir assister à l’assemblée que M. Pasturel veut tenir le dimanche, car il craint d’avoir la fièvre quarte; il aurait voulu être présent pour « insister que le service que vous aves rendu à la ville au péril de vostre ville (sic) soit escrit dans nos registres en tels termes qu’il en soit jamais mémoire »; — 20 décembre, Thiers; lettre d’un autre Fontenilles: il pensait se rendre à l’assemblée convoquée par M. Pasturel pour le lendemain, mais quelques-uns de la Cour des aides ont fait décider de ne pas s’y rendre et de demander son renvoi au 28 décembre; — m. j. Thiers; lettre de M. Dumas, même fonds que la précédente; la Cour demandait que l’assemblée renvoyée au 28 fût tenue aux Gravanches au lieu le plus vaste que possible ; — m. j.; Roumy près Miremont; lettre du fils de M.Fouchier: il n’a pu prévenir son père de l’assemblée projetée, son messager ne l’ayant point trouvé, car il a deux ou trois rendez-vous pour un arbitrage de noblesse entre le seigneur de Néry, la dame de Prondines et la dame de Viallevelours; — 26 décembre; lettre de M. de Fontenilles (de Saint-Beauzire), malgré la fièvre quarte il espère se trouver à l’assemblée du dimanche suivant ; — 27 décembre, Miremont ; lettre de M. Fouchier : Pellegrin vient de lui remettre la lettre de M. Pasturel, malgré la neige et son âge il s’efforcera d’être à Malintrat avant le 1er janvier : « C’est le jour qui, terminant vos glorieux travaux, récompensera, s’il plaît à Dieu... » ; — 1632, 5 janvier ; lettre des consuls de Cebazat : ils se réjouissent de la lin de la maladie à Montferrand et félicitent les consuls de vouloir rouvrir leur marché le vendredi après les Rois ; eux ont fini leur quarantaine depuis dèux mois, ils ne peuvent donner aucune attestation de santé aux habitants de Montferrand avant d’en être assurés (?); — 6 janvier; lettre des consuls de Vic-le-Comte : ils félicitent Montferrand de leur retour à la santé et espère que nul accident n’interrompra leur quarantaine; — m. j. ; lettre de félicitation de M.... châtelain de Rochefort; — m. j. ; lettre de félicitation de M. Delafarge, consul d’Orcival : il a réuni une assemblée pour communiquer les nouvelles de Montferrand. Sceaux de M. Aulteroche, consul d’Issoire, de Fontenilles, conseiller à la Cour des aides, et Dumas.