État général des fonds

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Clermont-Ferrand. Archives communales déposées

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Inventaire

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  •    Fonds de Montferrand
    Présentation du contenu :

    Série AA : charte de coutumes ; privilèges octroyés par les rois ; translation de sièges ; relations avec les Etats provinciaux ; union avec Clermont ; correspondance avec les officiers et commissaires royaux, le gouverneur ou les consuls d’autres villes.

    Série BB : délibérations du consulat et correspondance générale des consuls.

    Série CC : impositions ; dettes de la ville ; rôles de taille ; registres de compte des consuls et pièces justificatives des comptes ; procès concernant des matières fiscales.

    Série DD : pacages de la ville ; bâtiments publics et urbanisme ; limites de la ville.

    Série EE : ban et arrière-ban ; garnisons ; salpêtre ; guerres de religion en Auvergne (siège d’Issoire…) ; prisonniers espagnols faits aux batailles de Rocroi et Lens.

    Série FF : quelques registres du bailliage de Montferrand et d’Usson ainsi que les documents au sujet du siège du bailliage ; registres et procédures du tribunal de la Purge ; tribunal de la police ; pièces de procédure de nombreux procès soutenus par les consuls.

    Série GG : registres de baptême, mariage, sépulture de la paroisse Saint-Robert de Montferrand ; religieux ; protestants ; pauvres ; collège.

    Série HH : procès relatifs aux foires de Montferrand, Clermont et Riom ; documents relatifs au commerce et aux denrées.

    Série II : anciens inventaires et documents relatifs aux archives de la ville ; documents divers, notamment concernant des habitants de Montferrand ou des étrangers à la ville.


    •    Série CC. Finances, impôts et comptabilité
          • E-dépôt 113 II CC 459     Liasse
            Présentation du contenu :

            — 1592, 4 janvier ; à Mathieu Crosse, de Thiers, pour être venu de Chà-teldon à Montferrand porter des lettres du capitaine Gras à M. de Blot, afin de l’assurer des soldats que ledit seigneur lui avait mandé d’enrôler pour la conservation de la ville, 60 s., et pour sa dépense, 42 s. ; — frais faits pour la plate-forme dressée dans le jardin-de l’Hôtel-Dieu pour la conservation de la ville cette année (les pièces concernant chaque réparation sont cousues ensemble de manière à former une sorte de cahier factice); 7 janvier; 9 journées d’homme pour couper les « rotz » pour les mettre dans la plate-forme, la journée, 6 s., 4 journées de femmes pour sortir du fossé, lesdits roseaux et les mettre en gerbes, la journée, 4 s.; — 10 janvier ; 3 journées de charrette attelée d’une jument pour charrier le fumier à la plate-forme, 1 écu ; — m. j.; à François Martin, cordier, 25 livres de mèche à canon et arquebuse, à 9 s. la liv., 3 écus 45 s.; — 13 janvier; à Étienne Gony, laboureur, pour avoir été à Saint-Pourçain afin de découvrir les desseins de l’armée du duc de Nemours, 1 écu 10 s.; — m. j.; messe votive dite la veille à Notre-Dame avec musique et orgues, et procession générale afin de prier Dieu « qu’il soit son plaisir nous donner sa paix », 1 écu 20 s. ; — 16 janvier; à Jean Fournier, dit Bègue, et à Gilbert Grellet, dit Laborde, soldats de Montferrand, moitié d’un demi-mois de gages, 5 écus. — m. j.; à Pierre Maisonneuve, guette sur les portes de la ville pour ses gages du mois de janvier, 4 écus (cette garde fut maintenue toute l’année) ; — 25 janvier ; 5 cents et demi de tuiles creuses pour achever de couvrir la tour « dou bourrel », le cent, 20 s. ; — réparations aux courroirs de la ville depuis le derrière de l’église du Temple jusqu’à la porte de Bise ordonnées par consulat du 3 février; on y travaillait néanmoins dès le 28 janvier; — 28 janvier, 3 sommes de chaux, 1 écu 30 s. ; on trouve aussi la somme de chaux payée 25 s.; — 1er février; à Simon Monnet pour avoir charrié 3 tombereaux de sable, 16 s.; 9 février; à François Bordige et Jean Pots pour la journée de leurs ânesses et d’un homme pour les conduire, 20 s.; — 19 février; journée de maçon, 14 s., journée de manœuvre, 7 s. 6 den., journée d’ânier pour porter la pierre menue, 9 s.; — 2 mars; 4 charges de cheval de chaux, 2 écus 31 s.; — 4 mars; journée de charpentier, 15 s.; — 9 mars; journée de maçon, 15 s., journée de manœuvre, 8 s.; — 20 mars; 78 sommes de pierre, 78 s.; — 31 janvier, à Antoine Montréal, soldat en garnison à Montferrand, pour faire la garde nuit et jour et pour un mois commencé le 17 janvier, 5 écus; — 5 février; à frère Grandpierre, gardien du couvent des Cordeliers de la ville, pour la dépense de celui qui alla chercher à Saint-Flour frère Gilles Regnard, pour prêcher le carême, 1 écu ; — 8 février ; à six personnages qui furent à la porte de la ville le jour de la foire des Provisions outre la garde ordinaire et firent la sentinelle autour de la ville la nuit du 7 (samedi lendemain de la foire) au 8 février, 2 écus; — 15 février; à François Renoux sur ses vacations pour nettoyer la ville, 30 s.; au dos impression (incomplète) en rouge d’une carte à jouer; elle repré­sente un ange de trèfle; en haut est écrit : cartes, Marcha... à Clermont, P. (L?); on fit enlever les fumiers « affin de obvyer à une maladye ); — 17 février; réparations à l’écurie de la maison de ville pour l’accommoder pour les chevaux de M. de Blot, 2 journées de charpentier, 30 s., bois, clous, etc., 2 écus 3 s.; — 1er mars; 3 journées pour réparer la motte et monceau de terre qui est au-devant de la porte de la Rodade, 22 s.; — 4 mars; à Benoît Limozin « rodier », 4 roues neuves pour les « artilheries », lesquelles roues furent mises à la chapelle Sainte-Catherine, 1 écu 40 s.; — 10 mars; mémoire de Pierre Lève, hôte du Cygne, pour le dîner du comte d’Auvergne et des seigneurs, pages et laquais de sa suite, le 16 mars, et pour une collation donnée à d’autres seigneurs; 5 douzaines de pains, 4 liv. 10 s.; 15 quartes de vin, 3 liv. 15 s.; 2 livres de beurre, 16 s.; 2 livres de lard gras, 16 s.; 12 œufs, 8 s.; 200 grenouilles, 16 s.; 4 livres de fourme, 16 s.; 2 livres de raisins, figues et « velagne », 16 s.; une quarte d’amandes, 5 s.; — réparations pour rebâtir la clé du fossé, grosscr la tour près la porte de Bise du côté de jour, grosser et cimenter l’arcade et clé du fossé de la porte de Bise du côté de nuit et rebâtir les accoudoirs du ruisseau devant la maison de Mondilhier; la première quittance est du 20 mars; 22 mars; journée de manœuvre pour nettoyer sous le pont de Bise, 8 s., journée de manœuvre pour servir les maçons, 10 s.; — le Samedi-Saint (28 mars); à B. Limozin pour deux portes aux deux clefs du fossé de Bise du côté de nuit, en fournissant le bois (ou une partie du bois?) et les clous, 36 s.; — dépense faite pour la reconstruction de la muraille derrière l’église Saint-Antoine, tombée au mois de mars; 20 mars; la quartes de chaux, 8 s.; presque toute la chaux vient de Chanonat, le reste de Plauzat, La Tourette et Davayat ; — 28 mai; à Simon Monnet à cause de son prix fait de fournir tout le sable à ladite réparation, 14 écus, et pour le sable nécessaire pour grossoyer la partie non tombée de la muraille entre les deux tours, 2 écus; — 31 mars; à Jean Soubre, consul, pour être allé à Issoire avec le sr Girard, de Clermont, suivant la délibération du Tiers-État, pour supplier M. d’Allègre d’entendre à une trêve en ce qui concernait son gouvernement d’Issoire; le voyage dura 5 jours, 5 écus; — 10 avril; à Jean Guespin pour 6 quartes de vin et 9 pains pour la collation du comte d’Auvergne, de MM. d’Andelot, de Saint-Hérem, de la Fin, de Fleurât, et de Blot et autres gentilshommes au nombre de cinquante, assemblés ledit jour dans le clos de Jean Soubre pour conférer de la paix, 39 s.; — m. j.; au même pour diverses provisions pour le dîner des susdits chez Pierre Dève; 12 pains à 18 s. la douzaine; 7 quartes de vin blanc et clairet, la quarte, 5 s. et 6 s. ; 2 douzaines et 8 œufs, 21 s.; une livre de beurre, 8 s.; une tête de carpe « acoustrée », 10 s.; 3 plats de perches, 25 s. ; — 30 avril ; 20 liv. de fer mis en œuvre, 1 écu 40 s. ; — 6 mai ; 4 lanternes données aux quatre caporaux des portes pour la visite des sentinelles, 1 écu 13 s.; — [Cler]mont, 20 mai; lettre de M. de Blot; il mande aux consuls de donner à Léonard Rigon, boucher, les 16 écus que la ville reste lui devoir sur son état; 25 juillet; quittance dudit Rigon; — 1er juin; sentence du bailliage condamnant les consuls à payer à Jacques Sèrvolle, ancien fermier des cens dus au roi, la somme de 7 écus 30 s., valeur de 2 sextiers, 1 quarte de froment pour 3 années de cens dus au roi par une maison sise au quartier des Moles au cens de 3 quartes de blé, et 7 s. 6 den. pour également 3 années de cens dus par deux loges appelées les loges des Mal-Chaussés à la place des Cartes près Notre-Dame au cens de 2 s. 6 den. l’an; et ce pour les années 1587, 1588 et 1589; — 11 juin; marché passé avec Me Guillaume Lambert pour recouvrir l’église des Cordeliers; dès le mois d’octobre précédent le toit avait été enlevé pour empêcher que les ennemis du roi commandés par le duc de Nemours puissent exécuter leur dessein d’entrer dans la ville, « partie » au moyen de l’église des Cordeliers qui est hors des murs, en profitant du logement qui est entre le toit et la voûte de ladite église « qui commandoit au milhieu de ladite ville », pour éviter la pourriture de la voûte il a été fait avec ledit Lambert les conventions suivantes; après avoir rendu uni le dessus de ladite voûte il la couvrira de trois couches, la première de chaux, sable de rivière et « gorgue », la seconde de chaux, caillou, sable et gorgue rouge, la troisième de ciment fin; sur les croisières et traversières des voûtes, il établira un rang de pierres de taille, pour que l’eau ne puisse miner ladite voûte; à la naissance de la voûte à chaque pilier il établira des « canetz » « de pierre (et?) de tuilles creux », afin de jeter l’eau en dehors; il couvrira de tuiles creuses « l’advis et montée de ladicte voulte »; il fera un degré pour aller de ladite voûteau clocher; il entourera ledit clocher d’une muraille de dix pieds de haut qu’il sera tenu de « grosser, blanchir, goizer et escarteller », il couvrira de tuiles plates le bas dudit clocher depuis le plomb jusqu’à ladite muraille, etc., le tout moyennant 100 écus ; les travaux étaient commencés au moment où cette convention fut passée; le paiement final fait à G. Lambert est du 31 octobre; — 27 juillet; 10 quartes de vin blanc données en diverses fois en février et mars au comte et à la comtesse (d’Auvergne), venant voir M. de I31ot et autres officiers, 1 écu; — 22 août; quittance signée Savaron, commissaire pour les munitions, de 6 écus 40 s. à convertir en pain, et de 200 pains de munition; — frais pour diverses collations; 3 septembre ; 2 quartes et pinte de vin pour la collation du comte d’Auvergne qui était aux Cordeliers avec M. d’Andelot, 12 s. 6 den.; — s. d. ; frais pour les collations offertes le 18 mai, à M. de Rioux, le 9 juillet, à la comtesse d’Auvergne et à M. d’Andelot, aux Cordeliers, le 16 juillet, à la comtesse d’Auvergne, le 17 juillet et le 22 octobre, au comte d’Auvergne; — 24 août; grand’messe célébrée la veille et procession générale en portant l’image de Saint-Sébastien comme au temps de paix qu’on allait à Manglieu, 1 écu 20 s. ; — 2 novembre; à Pierre Dève pour avoir logé du 6 janvier au 28 février MM. Donzart, La Brette, du Garyer (?) et Penchaud, gendarmes de M. de Blot, avec 5 serviteurs, à 10 s. par jour, 7 écus 30 s.; le total réclamé était de 8 écus 50 s.; — du 7 au 15 novembre; journées pour relever les fossés de la porte de l’Hôpital à la Poterie, le long des jardins et du côté de la muraille, et aussi « puis le pont et soubz l’arc de la Roddade, puis l’eyrisson tirant vers l’entrée de l’eau », en tout 79 journées à 8 s. l’une; — 17 novembre ; dépense faite à Clermont et à Riom, par le consul Marnai, les 24 et 25 novembre (il faut sans doute lire octobre), et pour faire réparer le degré de la Poterie, 17 s. 6 den.; — 20 novembre; port d’une lettre à M. de Blot au château de Blot, 40 s.; — 22 novembre; pour le déjeuner de 22 soldats qui sortirent la nuit du 29 (19?) novembre pour faire une embuscade au « pan » (de Chanturgues), sur l’ennemi passant près de la ville, 1 écu 30 s.; — 26 novembre; à Jean Duboys Balant pour avoir logé les 23, 24 et 25 novembre les 10 chevaux de 10 soldats arquebusiers qui n’avaient pas reçu d’argent ni (fait) montre, sinon le 25 novembre, 2 écus 30 s., et pour avoir logé lesdits soldats lesdits 3 jours, 1 écu ; — 27 novembre; à Guy Dedier, procureur des consuls, frais lors de l’information faite par M. de Bosredon, trésorier général, touchant les pertes faites par Montferrand durant la guerre, avant d’enteriner les lettres d’exemption données à Tours, par le roi, 23 écus 51 s.; — 7 décembre ; état des dépenses faites pour hausser de 4 pieds 1/2 la courtine entre la tour du Bourreau et la tour la plus proche d’icelle en tirant vers la porte de Bise; — 27 décembre; mémoire du papier pris pour la ville pendant l’année; papier fin, la main 1 s. 8 den.; papier de compte, la main, 3 s. 6 den.; — 29 décembre ; à frère Dupigot, religieux de l’ordre de Saint-François, prédicateur de l’avent, 20 écus; — 31 décembre; les capitaines des quatre quartiers de la ville certifient qu’il a été dépensé pour le chauffage des cinq corps de gardes, 112 écus 40 s.; on fit du feu du Ie1' janvier au 2 avril inclusivement, et du 12 novembre à la fin de l’année, signé : de Servolle, d’Albiat, Fouchier, lieutenant de M. Potière, et une autre signature illisible; — m. j.; aux commissaires à la conduite et entretien de l’artillerie étant à Montferrand pour leurs vacations d’avoir veillé pendant l’année sur ladite artillerie et l’avoir tirée sur les ennemis, 6 écus 40 s.; — quittances d’impositions ; — procédures en surindiction : 28 juillet (date de la signification); sentence arbitrale de François de Redonchal, conseiller à la Cour des aides, et Jacques de Cambray, avocat en la sénéchaussée d’Auvergne au sujet des indictions en 1587, à l’ouverture du procès de Michel Gaschier, soi-disant étudiant aux universités de Toulouse et Bourges; sur 34 écus 29 s. 10 den., montant de ses impositions qu’il avait consigné, il lui sera rendu 5 écus sur les impositions royales et 7 écus sur les impositions communes ; — 26 août ; pièce de procédure entre Jean de Combes, premier président de la Cour des aides, et les consuls ; il déclarait n’habiter Montferrand depuis la fin de 1591, que forcé de quitter Riom à cause de la Ligue, et n’avoir point l’intention d’y faire élection de domicile; les consuls disant que depuis trois ans il était premier président de la Cour des aides par résignation de son père qui mourut en novembre 1591, de maladie amenée par sa « grande vieillesse et caducité », et lui soutenait n’avoir été installé que le 19 janvier 1592; — août; pièce de procédure entre demoiselle Marie de Combes, fille de feu Jérôme de Combes, et les consuls; elle était nièce du précédent et sa mère, légitime « administraresse » de ses biens était Amable de Courmolet, mariée (en secondes noces) à noble Balthazard Trotier, président en l’élection de Clermont; — procédure avec Joseph Albiat, procureur, avec noble Pierre de Fontfreyde, seigneur de Saulce, conseiller à la Cour des aides, etc.; sceau de la Cour des aides de Montferrand.

            Dates extrêmes : 1591-1593
            Importance matérielle : 329 pièces
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II CC 538/26     Reçu d'imposition des tailles
            Dates extrêmes : 26 avril 1592
            Importance matérielle : 1