Présentation du contenu : 1634, 27 août; Jeanne Bernard, veuve de Gaspard Roux, marchand, vend aux consuls moyennant 150 liv. une maison presque en ruine et un cliazal et une place vacante, sis au quartier des Molins, joignant de jour et de midi deux rues communes, de nuit la maison d’Antoine Sudre, de bise celle des Cordeliers, au cens ancien et accoutumé ; — 28 août; Biaise Mosnier, tailleur, vend aux consuls moyennant 680 liv. une grange sise au quartier des Molins, joignant deux rues communes de midi et de nuit, de jour la maison de Jean Saigne, de bise celle des hoirs (en blanc); — 31 août.; Amable Montorcier, procureur à la Cour des aides, et Dauphine de Fonfreyde, veuve de noble Antoine de Montorcier, receveur général du taillon, tutrice de ses enfants, héritiers par leur père pour deux tiers (un tiers par lui-même et un tiers cédé par son frère, Victor M.,) d’Antoinette Aynard, femme de Victor Malet, vendent aux consuls pour la somme de 1,200 li v., une maison sise au quartier des Moles, joignant de midi et de nuit deux grandes rues, de jour la grange de Claude Anglade, une ruelle vicinale entre deux, et de bise la maison de messire Jean Pelissier, chanoine de Montferrand ; — 3 septembre ; Jean Goy, vacher, vend aux consuls, moyennant 300 liv. une maison sise au quartier des Molins, joignant de bise et de nuit deux rues communes, et de jour et de midi la maison de feu Antoine Géraud ; — 4 septembre ; Étienne Chastanier, marchand, vend aux consuls moyennant 1,200 liv. une maison sise au quartier des Molins, joignant de bise et de jour la maison de Jean Mérindel, acquise par la ville, de nuit celle des hoirs de noble Guy Servolle, encore de bise la grange de la maison commune, encore de jour une basse-cour commune (à ladite maison et à celle acquise de J. Mérindel ?) et la maison de ville, de midi la rue allant à la Rodade; — m. j.; frère Pierre Boyer, visiteur des monastères de Sainte Claire de la province d’Auvergne, gardien du couvent de St-François de Montferrand, et Joseph Laporte, père syndic temporel dudit couvent, vendent aux consuls moyennant 800 liv. une maison avec ses aisances sise au quartier des Molins, joignant de jour et bise deux rues communes, de nuit la maison des hoirs Antoine Ayat, de midi la maison de Jeanne Bernard, acquise par la ville ; cette pièce contient : 31 août; acte capitulaire autorisant ladite vente; — 1635 ; 15 mai ; Avie Dève, commissaire des chemins, noble Antoine Moranges, élu en l’élection du bas Auvergne, Louis Rodier, meunier à Clermont, vendent aux consuls une maison sise au quartier des Molins (les confins laissés en blanc) pour le prix de 180 liv.; —15 juin; Jean Géraud, laboureur, curateur nommé par ordonnance du bailli de Montferrand à Jean et Anna Géraud, fils de feu Michel, vend aux consuls moyennant 300 liv. une maison sise au quartier des Molins, joignant de bise la maison de Jean Goy, de midi la grange de Biaise Mosnier, de nuit une maison des pères Cordeliers, une petite ruellejentrcdeux, ces trois maisons déjà acquises pour le collège, et de jour la maison des hoirs Guillaume Fouchier; — 20 juin ; Jean Ponon, curateur nommé par ordonnance du bailli de Montferrand à la personne de Barthélemy Faure pour la validité de ce qui suit, vend aux consuls de Montferrand, pour le prix de 150 liv., une petite maison sise au quartier des Molins, joignant de jour la maison des hoirs de Victor Servolle, de nuit le jardin de Guillaume Mariol-Chapelly, de midi une rue ; et ce moyennant la somme de 150 liv. dont les consuls paieront la rente jusqu’à la majorité dudit Faure ; en marge: 1649, 28 décembre ; transfert de ladite créance à Antoine Croizier par Antoine Faure, fils de Barthélemy; 1651, 27 janvier; quittance de ladite somme donnée aux consuls de 1647 par Antoine Croizier ; — 12 juillet; Guillaume Mariol-Chapelly, laboureur, vend aux consuls moyennant 150 liv. une maison sise au quartier des Molins, joignant de jour la grange des hoirs de Victor Servolle, et celle acquise des hoirs de Coquet-Gendarmon (c’est celle acquise de Avie Dève et autres le 15 mai précédent), de midi celle des hoirs d’Antoine Bahut dit Rouby, de nuit la maison de Ligière Roux et de nuit et bise la grange du conseiller Garnaud et le ruisseau de Tiretaine ; (il y a deux exemplaires de cet acte); — 13 septembre ; noble Antoine Garnaud, conseiller à la Cour des aides, ayant procuration de noble Pierre Panay, élu en l’élection de Gannat, vend aux consuls de Montferrand, moyennant 350 liv., une grange appartenant audit Panay sise au quartier des Molins, joignant de jour et midi la maison de Guillaume Mariol acquise par les consuls, de nuit la grange des hoirs de Victor Servolle, de bise la grande rue commune et le ruisseau de Tiretaine « entre deux »: — 16 septembre ; Jean Timbourne, laboureur, comme mari d’Anna Sudre, fille de feu Antoine et Gasparde Crozet, veuve dudit Antoine Sudre en secondes noces, comme tutrice de ses enfants, vendent aux consuls moyennant le prix de 120 liv. deux chazaulx, « l’un aboutissant à l’autre », sis au quartier des Molins, joignant de midi la rue commune, de nuit le cliazal d’Antonia Marcheix acquis par la ville, de bise la maison de Pierre Panay, de jour la maison ou chazal de Jeanne Bernard, tous lesdits bâtiments acquis par la ville ; — 10 septembre ; Antonia Marcheix, veuve de Jean Guilhegrellet, laboureur, vend aux consuls moyennant 39 liv. une maison presqu’en ruine sise au quartier des Molins, joignant de midi la rue commune, de jour le cliazal (des hoirs Sudre), de bise la grange des hoirs Babut, de nuit la maison de Pierre Rovet, une petite ruelle entre deux ; — à certaines de ces ventes attachées ensemble sont jointes des pièces de procédure concernant le paiement des droits de lods et ventes dus à cause de ces acquisitions ; 12 mars 1635 ; arrêt du Conseil d’État donné à la Chambre des francs-fiefs en faveur du pays d’Auvergne; les habitants sont déchargés du droit de franc-fief depuis le mois d’octobre 1623, et pour le surplus ils devront fournir leurs déclarations: — 1641, 7 octobre; mémoire des cens dus par PP. Jésuites à cause des bâtiments acquis pour eux par les consuls et échus depuis la Saint-Julien dernière passée; total 2 sextiers 26 coupes évaluées 29 liv.; — 1647, 18 décembre; vente aux consuls par Jean Babut, vacher, d’une grange sise au quartier des Molins, joignant de bise la grande rue commune, de jour la maison de Gilbert Bournet par sa femme et celle de Belledent, de nuit les maisons de Claude Fraisse. La Daurade et Imbert Nover, une rue vicinale entre deux, et de midi le petit jardin du collège, et ce moyennant le prix de 1,000 liv.; de cette somme 898 liv. furent payées aux créanciers dudit Babut; les obligations sont jointes à la vente; — (cahier) 1648; sentences du bailliage; 27 mars; sentencie de Gabriel Pasturel, lieutenant particulier ; les consuls étant obligés de fournir place pour le collège des Pères Jésuites par l’accord fait avec eux et l’ordonnance de M. de Chaulnes, intendant, et parmi les emplacements reconnus nécessaires par les arbitres sur ce nommés se trouvant la maison de Guillaume Hugon, celui-ci n’ayant voulu vendre sa maison volontairement, les consuls se pourvurent devant M. de Sève, intendant, qui renvoya l’affaire au bailli et après plusieurs procédures ledit Hugon fut condamné à passer vente et furent nommés arbitres Jean Domat, bourgeois de Clermont, et Martin Geneix, bourgeois de Montferrand, mais ils ne tombèrent pas d’accord, ledit Domas estimant la maison et grange 700 ou 800 liv. et ledit Geneix 1,000 ou 900 liv., en conséquence il sera nommé un arbitre surnuméraire; 28 mars ; Robert, procureur dudit Hugon, déclare s’en rapporter au lieutenant particulier pour nommer un arbitre ; Tiolier, procureur des consuls, demande la nomination de Gilbert Dumas, lieutenant criminel au bailliage de Cusset, résidant à Montferrand, lequel est accepté par les parties ; même jour ; Gilbert Dumas prête le serment requis ; mardi, 7 avril, Gilbert Dumas et J. Domas évaluent ladite maison et dépendances à 800 liv., Martin Geneix persistant à l’évaluer 850 liv. ; — (cahier) actes du bailliage; 1648, 7, 23 juin; nominations d’experts pour évaluer la grange de Gabrielle Ayat, veuve de Jean Govt ; ils évaluent ladite maison à 900 liv.; — 23 juin ; vente de ladite maison aux consuls pour les prix ci-dessus ; elle était située au quartier des Molins joignant de bise la rue, de nuit et de midi les jardins du collège et de jour une des classes dudit collège ; — 1650, 19 mars; les juges de la police à ce commis par l’assemblée générale du 5 décembre 1649, fixent à 160 liv. les sommes dues àM. François Fouchier, fermier du domaine du roi pour les cens des maisons acquises pour le collège y compris le droit de lods et vente et les frais pour la maison acquise de Gilbert Bournet et feu Guillaume Hugon ; — 28 avril ; quittance de François Fouchier.