État général des fonds

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Clermont-Ferrand. Archives communales déposées

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Inventaire

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  •    Fonds de Montferrand
    Présentation du contenu :

    Série AA : charte de coutumes ; privilèges octroyés par les rois ; translation de sièges ; relations avec les Etats provinciaux ; union avec Clermont ; correspondance avec les officiers et commissaires royaux, le gouverneur ou les consuls d’autres villes.

    Série BB : délibérations du consulat et correspondance générale des consuls.

    Série CC : impositions ; dettes de la ville ; rôles de taille ; registres de compte des consuls et pièces justificatives des comptes ; procès concernant des matières fiscales.

    Série DD : pacages de la ville ; bâtiments publics et urbanisme ; limites de la ville.

    Série EE : ban et arrière-ban ; garnisons ; salpêtre ; guerres de religion en Auvergne (siège d’Issoire…) ; prisonniers espagnols faits aux batailles de Rocroi et Lens.

    Série FF : quelques registres du bailliage de Montferrand et d’Usson ainsi que les documents au sujet du siège du bailliage ; registres et procédures du tribunal de la Purge ; tribunal de la police ; pièces de procédure de nombreux procès soutenus par les consuls.

    Série GG : registres de baptême, mariage, sépulture de la paroisse Saint-Robert de Montferrand ; religieux ; protestants ; pauvres ; collège.

    Série HH : procès relatifs aux foires de Montferrand, Clermont et Riom ; documents relatifs au commerce et aux denrées.

    Série II : anciens inventaires et documents relatifs aux archives de la ville ; documents divers, notamment concernant des habitants de Montferrand ou des étrangers à la ville.


      •    Ban et arrière-ban
        Dates extrêmes : 1455/1551

        • E-dépôt 113 II EE 3     Organisation et convocation
          Présentation du contenu :

          1485-1551. — Ban et arrière-ban. Paris, 25 juin 1485 ; Charles VIII, sur le bruit que Richard III, roi d’Angleterre, a levé une armée pour descendre en France, que le duc de Bretagne a mis sus son arrière-ban et que plusieurs autres princes du royaume se sont mis en armes, a résolu de mettre sur les nobles et autres le ban etarrière-ban et les autres gens ayant l’habitude de suivre les armes et dans ce but envoyé ses commissions pour faire les montres et revues, en conséquence de quoi, comme il est nécessaire d’avoir un chef pour commander en chaque contrée, il nomme Claude de Montfaucon, bailli de Montferrand, capitaine des gens de guerre du ban et arrière-ban dudit bailliage ; sur le repris est écrit : « par le roy : messeigneurs le cardinal de Bourbon, le duc de Lorraine, les comtes de Clermont, de Bresse et d’Elbret ; l’évesque de Périgueux, les sires de Baudricourt, de Graville, de Rochechouart, de Grantmont, du Fou, de Sainct-Pierre, de la Barde el de Lisle, le bailly de Meaulx et autres présens » ; — 1504, Lyon, 10 janvier ; instructions à la duchesse de Bourbon pour le fait du ban et arrière-ban en ses domaines ; aussitôt reçues les lettres concernant ledit fait, elle commettra, chacun en sa juridiction, ses baillis et sénéchaux pour convoquer ses avocats, procureurs, trésoriers ordinaires et aussi plusieurs particuliers, gens de bien, auxquels ils expliqueront que le roi veut faire dresser le ban et arrière-ban pour savoir au juste à quels services les tenants fief sont tenus pour le fait de ses guerres et quel nombre de combattants ils peuvent fournir, et en conséquence ordonne que tous lesdits tenants fief, nobles ou autres, fassent leurs aveux et dénombrements, donnant le nom de leurs fiefs et arrière-fiefs, leurs revenus annuels, le nom et la qualité des personnes qui les tiennent, officiers, veuves, pupilles, gens hors d’âge, et les charges en lesquelles lesdits fiefs sont tenus pour les guerres du roi ; et pour ce lesdits baillis et sénéchaux, lesdits députés appelés avec eux, feront « crier » à son de trompe ce qui est dit ci-dessus (suit une formule pour un fief tenu directement du roi et une autre pour un arrière-fief) ; et du tout lesdits sénéchaux, baillis et officiers des susdits avertiront la duchesse et dans leurs procès-verbaux inséreront au long les aveux qu’ils auront reçus ; les copies seront envoyées au roi et les originaux gardés en la Chambre des comptes de Moulins ; pour que les aveux soient plus régulièrement dressés, la duchesse fera rechercher ceux précédemment faits et les enverra à ses officiels susdits ; elle se fera avertir pour aussi en avertir le roi de ce qu’il faut, suivant l’usage en chacune de ses seigneuries, avoir de revenu noble pour être obligé à servir comme homme d’armes, archer ou brigandinier, et combien, suivant l’usage, il faut allouer de combattants àun homme d’armes ; elle fera publier que chacun (tenu au service militaire) doit s’équiper convenablement, et fera diligence pour que tout soit envoyé au roi le 1er mars ; « ainsi signé : Loys, et desoubz signé : Cotercau » (copie) ; — 1521, 19 sept. ; Claude de Chalencon, seigneur et baron de Montéroux, Roche-Savine, Boutonarques et Livradois, et Jean de Collanges, seigneur de la Motte-Lolière et de Saint-Gervais en partie, commissaires pour le roi, la duchesse de Bourbon et le duc son gendre sur le fait du ban et arrière-ban, comme plusieurs roturiers, gens d’église et communautés qui ne peuvent servir en personne n’ont fait ni à Riom ni à Clermont déclaration des choses nobles, franches et quittes, sujettes audit ban, ou ont fait de fausses déclarations, commettent Guillaume Myet, licencié en droit, et Guillaume Pons, écuyer, pour informer contre lesdits défaillants et les faire payer au plus tòt ; — Chantelle, 12 octobre ; Anne de Bourbon mande au sénéchal d’Auvergne et autres commissaires au fait de l’arrière-ban, de ne contraindre pour cette fois au paiement de la taxe qu’ils devraient pour ce les luminiers, communautés, collèges ou roturiers, sans préjudice de ses droits, mais d’exécuter leur commission pour les fiefs ou arrière-fiefs que les susdits pourraient tenir ; — 1541, 4 mai ; appel à Riom pour le 15 mai de tous nobles et autres tenant en fief ou arrière-fief des terres ou chevances sujettes au ban et arrière-ban montés et armés ; à savoir ceux qui tiennent de 500 à 600 liv. de revenu feront un homme d’armes avec un bon cheval, ceux qui tiennent de 300 à 400 liv. feront un cheval léger, ceux qui tiennent de 200 à 300 liv. un homme à pied avec corps de alecret, un « casquet » et la pique, ceux qui tiennent de 100 à 200 liv. seront assemblés pour faire un homme de pied « et du pluz, pluz et du moingtz, moingtz, à l’équipollent » ; — 1551, 25 novembre ; devant François de Chazeron, bailli de Montferrand, Usson, ressorts et exemptions d’Auvergne, tenant siège pour la montre du ban et arrière-ban, sont comparus les consuls de Montferrand, accompagnés de François Lozoux et Antoine Montorcier, leur avocat et procureur qui, par la bouche dudit Lozoux, ont remontré que par privilège de Louis VIII, accordé à titre onéreux en 1225, ils étaient exempts du ban et arrière-ban, et attendu que les privilèges de la ville ont été confirmés par le roi régnant et ses prédécesseurs, attendu aussi que la ville paie toujours le marc d’or, ont requis ledit bailli de déclarer que la ville est exempte ainsi qu’elle le prétend : ouï Me Claude Vernet, receveur du roi audit bailliage, qui a déclaré que les consuls lui ont toujours payé le marc d’or, et avant lui à son père, et avant son père à Antoine Taillier, sgr de Pérignat, François de Chazeron décide qu’il sera fait extrait dudit privilège pour icelui être communiqué à l’avocat et au procureur du roi pour faire telle déclaration qu’ils verront être à faire.

          Dates extrêmes : 1485-1551
          Importance matérielle : 6
          Données techniques : parchemin

        • E-dépôt 113 II EE 33     Exemptions
          Présentation du contenu :

          1466-155. — Ban et arrière-ban ; exemp­tions. — Montargis, 2 juillet 1466 ; vu la requête des habitants de ST-Flour, par eux présentée, à cause des lettres royales ordonnant que toutes personnes nobles ou aux tenant fiefs ou arrière- fiefs se missent sus « toutes excusations cessans » pour le 18 juin passé, par laquelle requête ils ex­posent au roi que ceux qui, comme eux, sont contribuables aux tailles, ne doivent être compris « soubz le cry » et lui demandent de le déclarer, vu leur fidélité à garder la ville (par le passé), ce qu’en bien faisant ils pourront lui être plus utiles qu’en étant « en armée sur les champs », Louis XI déclare que lesdits exposants, qui sont contribuables aux tailles, aides et subsides, sont exempts du ban et arrière-ban, quelques fiefs et arrière-fiefs qu'ils tiennent ; — Amboise, 9 juin 1469 ; Louis XI mande aux baillis des montagnes d’Auvergne, de Montferrand, de St-Pierre-le- Moutier et de Gévaudan, de faire tenir quittes de l’arrière-ban les habitants de St-Flour que le comte de Dammartin, « notre lieutenant ès mar­ches de par-delà », et autres commissaires vou­laient contraindre à servir en personne, malgré les lettres d’exemption par eux obtenues (ci- dessus rapportées) ; — Saint-Flour, 29 juillet ; Étienne Pradal, lieutenant du mis de Canillac, bailli de Montferrand et d’Usson, commissaire du roi en cette partie, fait savoir que ledit 29 juil­let, audit Saint-Flour, en l’hôtel de Pierre Trenchier, où il fait sa résidence, se sont comparus devant lui Me Louis Berthon, consul de St-Flour, pour lui et ses consorts, Me Guillaume de Artis, procureur (du roi) en l’élection de ladite ville, et Barthélemy Bruschon, substitut du procureur du roi au bailliage des Montagnes, appelés pour voir procéder à l’entérinement des lettres précé­dentes du 9 juin dernier passé ; lesdits officiers du roi interpellés ayant déclaré ne vouloir s’opposer à l’entérinement desdites lettres, ledit Pradal ayant vu les rôles des tailles de 1462 à 1467 et trouvé que les suppliants qui avaient obtenu lesdites lettres d’exemption y étaient tous indits, sauf Paul Dupré, Pierre Belige, messire Belige, prêtre, et le sgr de la Vernèze a mis lesdits suppliants, sauf les quatre susnommés, à pleine délivrance de toutes poursuites pour le droit de franc-fief, et mande à tous sergents de les laisser jouir de l’effet des lettres du 9 juin ;— Fontainebleau, 1er mars 1555 (n. st.) ; Henri II mande au sénéchal d’Auvergne qui, l’an­née précédente, avait taxé les habitants de ST-Flour à cause du ban et de l’arrière-ban, faute par ceux-ci d’avoir montré leurs privilèges, alors en cour de Parlement, de les laisser jouir de l’exemption de ban et arrière-ban suivant les lettres à eux accordées par Louis XI, s’il lui appert que lesdits habitants soient contribuables aux tailles suivant les charges de ladite exemption ; ces quatre pièces sont des copies du 6 septembre 1555 ; — (Ennet ?) (Anet ?), 2 août 1555 ; Henri II mande à ses baillis, séné­chaux et autres officiers de tenir exempte du droit de ban et arrière-ban, Françoise de Sugny, veuve de Claude d’Albon, sgr de Saint-Fergeux, pour les services à lui rendus par ledit C. d’Albon, et ce malgré la révocation générale de toutes les exemptions dudit ban et arrière-ban.

          Dates extrêmes : 1466-1455
          Importance matérielle : 3
          Données techniques : papier

        • E-dépôt 113 II EE 34     Aveux et dénombrement des nobles et roturiers tenant fief aux bailliages de Saint-Pierre-le-Moutier, de Montferrand et des Montagnes et dans les ressorts, exemptions et enclaves desdits bailliages.
          Présentation du contenu :

          1488. — Ban et arrière-ban. — Aveux et dénombrement des nobles et roturiers tenant fief aux bailliages de Saint-Pierre-le-Moutier, de Montferrand et des Montagnes et dans les ressorts, exemptions et enclaves desdits bailliages. (Publié dans le Bulletin historique et scientifique de l’Au­vergne, an. 1889, p. 100, 132, 195).

          Dates extrêmes : 1488
          Importance matérielle : 1
          Données techniques : papier