Présentation du contenu : 1537-1546. — Garnisons, salpêtre, etc.— 1537 ; Bareins (probabl. Barens commune de St-Romain-de-Jallionez, Isère), 20 septembre ; les commissaires généraux, sur le fait des vivres, mandent aux élus de l’élection d’Auvergne, aux échevins et gouverneurs des villes de ladite élection où il y a échevins, de faire promptement amas de tous vivres aux taux fixé par lesdits commissaires et élus, aux lieux requis et les plus à propos pour le passage des gens de guerre ; il est défendu aux gens de guerre de prendre aucune chose hors des étapes ainsi dressées et où ils courraient les champs, il est permis leur courir sus ; si le taux fixé fait encourir des pertes aux cotisés les élus les égaleront sur toute l’élection ; signé Poyet et Bodien (?) (copie) ; — Briançon, 3 septembre ; commission donnée à Michel de Moschatin, sgr de Lara, de conduire au bas d’Auvergne la compagnie de feu le sgrde Barbezieux qui doit y tenir garnison, laquelle il établira le plus justement possible (copie) ; — 1538, 5 et 6 février ; relation d’Antoine Manebit, sergent ordinaire de Montferrand, il a ajourné au prochain samedi devant le bailli de Montferrand les habitants de Gerzat, « St-Bauzille », Beauregard, Orléat, St-Jean-d’Heurs, Chauriat et Mezel, pour convenir de leur portion dans les aides à fournir à Montferrand pour l’entretien de 2 hommes d’armes et de 4 archers de la compagnie de M. de Barbezieux ; — 5, 6 et 7 février ; ajournement au même samedi et pour le même objet des villages de Tallende le Mineur, Champeix, Orcival, St-Martin-de-Tours, St-Pierre-Roche et Chanonat ; — Clermont, 30 août ; ordonnance sur les garnisons assises ou à asseoir au haut et bas pays d’Auvergne faite par Jean de Bretagne, duc d’Étampes, comte de Penthièvre, gouverneur et lieutenant-général pour le roi en ses pays et duchés de Bourbonnais, Auvergne, Marche, Combraille, Montaigut-lez-Combraille et bailliage de Saint-Pierre-le-Moutier où sont comprises les villes de St-Pierre, « Pancoyns » (Sancoins ?) et Cusset ; il ne sera fourni aux gendarmes et archers que du foin, de l’avoine, de la paille et du bois ; le foin et l’avoine seront payés au taux fait à l’entrée de la garnison jusqu’à ce qu’il y soit autrement pourvu ; il ne sera rien pavé pour la paille et le bois ; défense aux consuls ou commissaires de la garnison de payer les gendarmes en argent, de composer avec eux ou de payer les absents ; il ne sera payé que 4 chevaux aux hommes d’armes et 2 aux archers, défense de faire enchérir les vivres à cause de la présence desdits gendarmes ; ordre de fournir auxdits gendarmes des meubles et ustensiles raisonnables sans donner d’argent ; lesdits recevront dorénavant leur munition par les mains des commissaires ; défense à tous gendarmes et archers d’abandonner leur garnison pour courir les champs ; ordre aux sénéchaux et baillis d’informer et procéder sommairement contre ceux qui le feroient, selon les ordonnances royales (copie) ; — Villers-Cotterets, 20 août 1539 ; ordonnance de François Ier touchant le fait, des gendarmes qui devra être publiée aux montres générales qui se feront pour les quartiers d’oct. à mars ; tout homme d’armes ou archer qui après les montres voudra se retirer en sa maison, quand même il serait du rôle des congés ordinaires qui se pourront donner hors desdites montres, sera tenu de prendre du commandant de la compagnie un congé à part par écrit où sera porté le nombre de journées raisonnables qu’il pourra mettre pour aller en sa maison et semblablement, à son retour à sa compagnie, il prendra certification du prochain juge royal, ou du curé et d’un notaire, du jour où il sera parti de chez lui et du temps qu’il peut raisonnablement mettre pour retourner à la garnison où seront ses enseignes ; et si lesdits hommes d’armes ayant lesdits congés ou certifications par écrit, ou aucuns personnages, « soubz umbre d’eulx » étaient trouvés vivant aux dépens du pauvre peuple, le roi entend qu’ils soient saisis au corps par ses officiers et les prévôts des maréchaux ; les villes devront recevoir, fournir le logis et autres choses nécessaires à ceux qui passeront avec lesdits congés, certifications on autres commissions pour changer de garnison, eux payant suivant l’ordonnance, « sans leur courir sus » ; et s’il était fait dommage par les hommes d’armes aux sujets du roi, ceux-ci en feront faire information pour l’envoyer au capitaine desdits hommes d’armes ; et si celui-ci refusait, ou délayait de leur faire justice, ils se pourvoiraient devant le connétable ou les maréchaux ; et comme il est souvent arrivé que les hommes d'armes se soient mis par les champs par faute des vivres que les villes auraient dû leur fournir, le roi permet qu’au cas où lesdits vivres ne seraient pas fournis, en prenant certification de trois personnages de la ville de leur garnison ou de quelque lieu prochain, lesdits gendarmes puissent se mettre à l’hôtellerie aux frais desdites villes ; copie d’une copie adressée au duc d’Etampes ; — Villers-Cotterets, 8 sept. ; autre copie signée de A. de Chalus ; — Villers-Cotterets, 17 septembre ; le duc d’Etampes mande à Amblard de Chalus, sgrde Cordez, son lieutenant en Auvergne, et au seigneur de Longueval de se transporter aux lieux du haut et bas Auvergne où il paraîtra le plus commode d’établir en garnison les 50 hommes d’armes de sa compagnie et d’enjoindre à ceux qu’il sera besoin de préparer les logis et munitions nécessaires à la garnison qu’elle aura, enjoignant aux sénéchaux, élus, etc., chacun en ce qui le concerne, de faire l’assiette desdits logis et munitions ; — 1541 ; Clermont, 26 janvier ; Amblard de Chalus, sgr de Cordez et de Mauriat, commet Antoine Gras, consul, et Simon Reymond pour dresser les logis et la munition des deux hommes d’armes et deux archers qui doivent venir en garnison à Montferrand et envoie aux consuls la liste des paroisses données en aide pour ce à ladite ville et mande au premier sergent sur ce requis de contraindre lesdites paroisses à fournir ce qui leur a été taxé ; au bas est la liste desdites paroisses et les beluges auxquelles elles ont été taxées ; Aulnat y est désigné sous le nom d’Aulnat et Le Temple ; copie ; — La Béraudière près Chatellerault, 15 juin, 1541 ; François 1er mande au duc d’Etampes d’envoyer en congé les deux tiers des compagnies de ses ordonnances en garnison en Auvergne et en Bourbonnais et de pourvoir au logis et vivres de leurs serviteurs et grands chevaux qui resteront aux lieux de garnison ; — 13 juillet ; Raymond de Copaines, sgr du Bourg et de Comingues, lieutenant du duc d’Etampes, commis en l’absence de M. d’Estrées à établir les garnisons dudit duc, mande aux consuls de Montferrand qu’ils aient à recevoir les hommes d’armes et archers qu'il leur enverra (2 hommes d’armes et 2 archers) et leur donne la liste des paroisses à eux baillées en aille, etc. ; — m. j. ; taux des munitions établi par J. de Copaines avec les élus en l’élection, les officiers du roi et les députés des bonnes villes ; chaque homme d’armes doit avoir une chambre, une cuisine, un lit à l’étable ; pour 2 archers, une chambre, etc. — (fragment) du 25 mars 1541 au 24 mars 1542 ; vidimus par François Regin, seigneur de Brezet, garde du sceau royal à Montferrand, des lettres de François 1er, de Romans [9 mai 1538], pour une fourniture de salpêtre (le rétablissement de la date est sûr) ; — 1542, 22 octobre ; Jacques des Merlières, archer de la compagnie du dauphin, reconnaît avoir laissé à Antoine de Boflles, homme d’armes de la même compagnie, ses chevaux et son valet pour les entretenir de sa munition, comme s’il était présent ; — (cahier) du 10 nov. au 14 déc. ; dépenses pour les hommes d'armes et archers de la compagnie du dauphin en garnison à Montferrand (1), ; — 1er décembre ; taux fait pour ladite garnison : il y a des archers de la grande paye à qui il est compté trois chevaux et des archers de la petite paye à qui il en est compté deux ; — (cahier) 25 novembre ; procès-verbal de la réunion des villages donnés en aide à Montferrand pour fixer le taux des vivres à fournir à la garnison de la compagnie du dauphin à Montferrand et répartir la quote-part que chacun d’eux fournira : d’après le règlement de M. de Cordez et des élus, chaque homme d’armes devait avoir 5 cordes de bois par semaine, un quintal de paille de froment ou conseigle, un quintal de foin, 2 quartes d’avoine par jour, et pour le logis et ustensile 4 liv. 10 s., les archers de la grande paye devaient avoir un quart en moins ; les archers de la petite paie encore un quart en moins soit la moitié de ce qu’avait un homme d’armes ; les députés de Montferrand et des villages intéressés fixèrent ainsi les prix : la corde de bois, 9 s. ; le quintal de paille, 15 den. ; le quintal de foin, 6 s. ; la quarte d’avoine, 3 s. ; on voit que le bois et la paille ne sont plus fournis gratuitement ; Montferrand fut taxé à 268 beluges de 2 s. 3 den., et au logis de 6 h. d’armes et d’un archer de la petite paye ; les villages qui lui sont donnés en aide sont en général taxés outre un certain nombre de beluges à une certaine quantité de fournitures en nature ; les paroisses les plus fortement taxées sont Marsac en Livradois, 136 beluges, 20 cordes de bois, 21 quintaux de foin ; Condat en Feniers, 140 beluges, 20 quintaux de foin, 20 cordes et un quart de bois, 5 quartes d’avoine ; Marcenat-Aubijoux, 134 beluges, 40 quintaux de foin, 20 quartes et demie d’avoine ; Ardes et Mercœur, 133 beluges, 81 quintaux de paille, 13 quintaux de foin, 20 quartes d’avoine ; les (1) La couverture de ce cahier est formée de 2 feuillets in-f° en parchemin d’un manuscrit qui était un sermonaire ou un traité de théologie morale. paroisses qui sont données en aide sont d’ailleurs de toutes les parties du bas Auvergne ; on y trouve Talizat actuellement dans le département du Cantal et du canton de St-Flour, et St-Alyre près Puy-Guillaume ; Marsac près d’Ambert et Singles, etc. ; — (cahier) 1543 ; du 3 janvier au 4 octobre ; certifications et mentions de recettes et de dépenses faites par les consuls de 1543 pour les hommes d’armes et archers de la compagnie du dauphin en garnison à Montferrand ; — (cahier) s. d. (1543) ; compte de la munition fournie aux hommes d’armes et archers de la compagnie du dauphin, du 11 novembre 1542 au 8 février 1543 avec la même dépense faite pour ladite garnison y compris celle faite par les consuls précédents (voir ci-dessous) ; — les hommes d’armes étaient M. de Magny, logé chez Blaise Filhol ; M. Artus de Reubepré, le maréchal des logis, à la Cloche (comptant pour 2 hommes d’armes) ; MM. de Mezières, de Auberon, de Tilly, du Pré, logés dans la maison de la ville ; M. de St-Pol, à la Tête-Noire ; les archers de la grande paye : M. de Hanelle, le bâtard de Frischant (ou Friscan) ; M. Le Fresne, M. Fornier (ou Forniel), M. de Cramezelles ; M. Auzias de Boffles ; les archers de la petite paye : le bâtard de Courselles, Jacques des Marlières et de Lomay ; menues dépenses occasionnées par les garnisons ; elles consistent notamment en réparations des écuries pour les chevaux ; « ung estinghadour ». 2 s. ; une quarte en bois, échantillée, 15 s. ; à A. Sarson journées pour les étables, 17 s. ; etc ; — 1543, 5 janvier ; Gabriel Martin, tanneur, s’engage à fournir toute l’avoine nécessaire à la garnison pendant un mois finissant le 10 fév., moyennant 13 s. le sextier, mesure de Clermont, et en déduction de ce qui lui sera dû il reconnaît avoir reçu 3 écus sol. ; — Cordez, 25 janvier (sans millésime) ; lettre d’Amblard de Chalus ; il prie les commissaires des garnisons de ménager pour leur contribution aux garnisons les habitants de Bergonne et de Gignat (?), hommes de M. du Broc, auquel il voudrait bien faire plaisir, lesquels depuis un mois ont eu cinq ou six logis de gendarmes, de sorte qu’ils sont « quasy destruis » ; — Paris, 31 janvier 1543 : François Ier mande au capitaine de la compagnie du dauphin qu’il a l’intention de faire faire lemontres générales le 1er mars en conséquence les gens d’armes devront être dès le 20 février dans leurs nouvelles garnisons et il lui mande de déloger incontinent de sa garnison actuelle pour se rendre en Picardie (copie) ; — 7 février ; pièce très endommagée ; extrait des registres de la sénéchaussée de Riom ; proclamation ; on fait « assavoir » à tous capitaines, hommes d’armes et archers de se rendre à leurs garnisons ; suit la liste des nouvelles garnisons ; la compagnie du dauphin et celle du duc d’Étampes iront en Picardie; celles de M. de Nevers et... en Champagne ; celle du maréchal d’Annebaud en celles de M. de Montpensier, du prince de Melphe et de M. de Maugiron en Bourgogne, celle du comte de Tende et de M. d’Acier en Languedoc ; — s. d. (premiers jours de février 1543) ; lettre d’A. de Chaslus aux élus en l’élection de bas Auvergne ; il a appris qu’ils ont fait une ordonnance pour que l’on ne « fraye » plus aux gendarmes, la compagnie du dauphin étant mandée pour aller en Picardie ; il leur demande pour éviter qu'ils ne se mettent aux champs de continuer la fourniture des vivres huit jours, jusqu’à ce que l’on ait nouvelles d’un capitaine ou commissaire pour les conduire ; au bas, apostille accordant la demande, signée Savaron ;—Février ; relation d’huissier ; signification aux luminiers de Gignat d’avoir à porter à Montferrand les vivres qu’ils ont été taxés à fournir aux hommes de la compagnie du dauphin ; — Cordez, 10Février ; lettre d’A. de Chalus aux commissaires ; M. de la Fayette lui a écrit qu’ils contraignent les habitants de Saint-Ours (écrit Saint- Tours) de contribuer en argent pour la garnison ; ils ne doivent pas le faire, car lesdits habitants ne sont tenus à fournir que du foin, de la paille et de l’avoine « et si les pouviers sollager de contribution faires plaisir à ung personnage qui a puissance de vous le recognoistre » ; — 12 février ; lettre d'Artus de Reubepré aux consuls de Montferrand (qu’il appelle les comtes) ; appelé en Picardie il les prie de ne pas porter plainte contre les hommes de la garnison qui auraient « forfaitz oultre le debvoir » ; — St-Mary le Cros, mardi, 13 février ; lettre de Boissières et Verdières commis à lever les aides données à Montferrand aux conseils de la ville ; il faut envoyer Reymond à Clermont le vendredi prochain à l’audience contre ceux de Chalus afin d’obtenir vente ; ils ont eu beaucoup de difficultés avec M. de Chalus qui soutenait que l’on devrait payer à ses hommes les denrées qu’ils porteraient à Montferrand et que finalement ceux-ci ne devraient payer que la différence entre le prix du marché et le taux fait pour les gendarmes (?) ; cela fait que les voisins ne veulent payer, et d’ailleurs il est bruit que les garnisons vont s’en aller : « non obstant lesdites paroles nous n’en laissons pas ung que ne fassions exécuter » ; — s. d. (même temps) ; I. Boissières, Étienne Clary (?), François Reymond, Pierre Verdières, commissaires sur le fait de la munition, exposent aux consuls qu’ignorant que les hommes en garnison à Montferrand devaient quitter la ville dans les premiers mois de février, ils ont levé sur certaine paroisses les aides pour tout ledit mois ce pourquoi ils sont menacés de poursuites ; ils supplient donc les consuls de rembourser lesdites paroisses de ce « surpaiement » ; —Fontainebleau, 14 mars ; François Ier, vu le trafic que font les particuliers du salpêtre, plusieurs en ayant vendu aux ennemis au grand détriment de la chose publique, ce qui provient en partie que plusieurs particuliers font de la poudre dont ils tiennent boutiques et d’autres s’entremettent de faire du salpêtre sans pouvoirs du roi ou du grand maître de l’artillerie, mande au bailli de Touraine, aux sénéchaux de Poitou, Nantes, Anjou, Guyenne, etc., et à François Odin, trésorier et receveur des salpêtres aux généralités de Languedoc, Guyenne et Bretagne, de faire publier à son de trompe qu’il est défendu à qui que ce soit de faire de la poudre d’artillerie, soit « grosse grenne d’amource » soit autres, et aussi de besoigner à faire du salpêtre, à peine de la hart et confiscation ; copie, avec la mention de la publication à son de trompe le vendredi 29 juin à Montferrand, aux lieux et places accoutumés ; — 25 juin ; Jean Regin, lieutenant général au bailliage de Montferrand, à la requête de Pierre de Panys, commis de François Odin, ordonne que les lettres de François Ier, Fontainebleau, 14 mars, seront enregistrées au « papier verd et registre » de la cour du bailliage, lues et publiées le lendemain en l’audience des plaids et publiées à son de trompe aux lieux accoutumés le vendredi, principal jour de cour et marché à Montferrand ; et touchant autres lettres de contrainte contre les consuls, élus, etc., des villes tenues de fournir du salpêtre, en vertu d’autres lettres déjà publiées, il a fait appeler les consuls auxquels ledit Panys exhiba le rôle d’après lequel Montferrand devait fournir 5 milliers de salpêtre, à qui les consuls ont répondu que depuis l’arrivée de la commission pour fournir ledit salpêtre trois ou quatre ans en ça leurs prédécesseurs et eux-mêmes ont fait diligence pour rassembler ladite quantité et n’ont pu en réunir que 25 quintaux, la terre n’étant pas convenable, car il fallait 15 ou 18 chars de terre pour faire un quintal et aussi le bois étant fort cher ; après quoi ledit lieutenant général, l’avocat du roi et ledit de Panys se sont avec les consuls transportés au grenier du salpêtre en une tour de l’église de Montferrand et y ont montré lesdits 25 quintaux tant sur un plancher fait exprès qu’en barils, lequel a été trouvé bon, et repesé a été trouvé réduit à 21 quintaux 16 liv., poids du roi, soit 17 quintaux 80 liv. poids de marc ; laquelle quantité a été délivrée audit de Panys qui l'a fait mettre en huit barils pour être conduite au grenier de Tours et le 26 juin il en a donné quittance, enjoignant aux consuls de fournir promptement le reste ; — m. j. ; rapport de Jean (sic) de Panys à François Odin sur le salpêtre qu’il a reçu ; m. j. ; remontrances des consuls de Montferrand sur la difficulté qu’ils ont à fournir le salpêtre demandé ; le procès-verbal de Jean Regin donne le contenu de ces deux pièces ; — (cahier) 20 septem. (décision finale des auditeurs) ; compte rendu par les consuls de 1542 des recettes et dépenses occasionnées par la garnison de la compagnie du dauphin du 10 novembre 1542 au 10 janvier 1543 ; 29 septembre ; relation de Pierre Gault, sergent royal, à la requête des commissaires sur le fait de la munition des hommes de la compagnie du dauphin établie a Montferrand ; il a ajourné devant les élus de Clermont les élus de St-Donat et de Picherande au mercredi prochain venant (3 octobre) pour voir taxer les dépens contre eux obtenus ; — s. d. ; liste d’hommes d’armes et archers de la compagnie du dauphin ou de leurs serviteurs ; — quittances seulement préparées au nom des serviteurs susdits de la munition fournie à leur maîtres ; —(cahier) 1544; 30 avril ; (approbation) ; compte rendu aux élus en l’élection de Clermont par les commissaires à ce nommés de la munition des hommes d’armes et archers de la compagnie du dauphin en garnison à Montferrand, du 10 novembre 1542 à la fin de février 1543 le logement des hommes d’armes est compté 100 s. par mois, celui des archers, 50 s. ; à deux hommes qui pendant lesdits trois mois et demi ont bottelé, mesuré et pesé la munition, 36 liv. 12 s. ; (cf. ci-dessus) — 1544, 27 juin ; Jean d’Albon, sgr de St-André, lieutenant général du roi à Lyon et pays de Lyonnais, en vertu de lettres de François Ier de Fontainebleau, 20 juin précédent, relatées dans l’acte, lui mandant, vu les desseins de l’empereur contre la ville de Lyon, de la faire approvisionner par les pays voisins la Dombe, le Forez, le Lyonnais et Beaujolais et l’Auvergne, a réuni les principaux marchands de blé et notables de Lyon en son logis du cloître St-Jean et leur a demandé quelle quantité de blé, avoine et vin pourraient fournir lesdites provinces ; lesquels en ayant conféré ont répondu que cette année les blés étaient fort sortis de la Dombe et que la récolte pendante serait insuffisante pour la provision du pays et qu’il n’y a point de vin ; l’Auvergne outre sa provision pourra fournir 40,000 « asnees » de froment, 10,000 asnées d’avoine, 300 pipes de vin ; le Forez, 10,000 asnées de froment, 6,000 asnées d’avoine et pas de vin ; le Beaujolais, 5,000 asnées de froment et 100 pipes de vin ; en conséquence ledit ssrde St-André mande au premier sergent sur ce requis de signifier aux élus d’Auvergne, Forez et Beaujolais qu’ils aient incontinent à asseoir lesdites quantités de denrées sur les habitants de leurs élections et de les envoyer à Lyon ; — Paris, 1546, 16 juin ; François 1er mande à M. de La Hunauldaye de faire déloger de leurs garnisons, pour qu’ils se retirent en leurs maisons, tous les hommes d’armes et archers de sa compagnie sauf les étrangers et ceux qui n’ont point de maison ; au verso d’un double feuillet dont le recto est occupé par lerôle de ceux qui restent et à qui il faut bailler garnison en Auvergne ou Bourbonnais ; il y a 17 hommes d’armes et 32 archers ; — 26 juin ; quittance sur les frais des pionniers, 27 liv. 15 s. ; — 1547, 13 févr. (dernière apostille des auditeurs) ; compte rendu de la recette et dépense de la garnison du fourrier de la compagnie de M. de la Hunauldaye comptant pour un archer et demi et de deux autres archers établis par MM. de Viverols et de Dallet qui restèrent février, mars, avril, mai et juin ; leurs noms ne sont pas donnés et le compte est peu détaillé.