État général des fonds

Imprimer cette page

Clermont-Ferrand. Archives communales déposées

Fermer le formulaire de recherche

Inventaire

-+
  •    Fonds de Montferrand
    Présentation du contenu :

    Série AA : charte de coutumes ; privilèges octroyés par les rois ; translation de sièges ; relations avec les Etats provinciaux ; union avec Clermont ; correspondance avec les officiers et commissaires royaux, le gouverneur ou les consuls d’autres villes.

    Série BB : délibérations du consulat et correspondance générale des consuls.

    Série CC : impositions ; dettes de la ville ; rôles de taille ; registres de compte des consuls et pièces justificatives des comptes ; procès concernant des matières fiscales.

    Série DD : pacages de la ville ; bâtiments publics et urbanisme ; limites de la ville.

    Série EE : ban et arrière-ban ; garnisons ; salpêtre ; guerres de religion en Auvergne (siège d’Issoire…) ; prisonniers espagnols faits aux batailles de Rocroi et Lens.

    Série FF : quelques registres du bailliage de Montferrand et d’Usson ainsi que les documents au sujet du siège du bailliage ; registres et procédures du tribunal de la Purge ; tribunal de la police ; pièces de procédure de nombreux procès soutenus par les consuls.

    Série GG : registres de baptême, mariage, sépulture de la paroisse Saint-Robert de Montferrand ; religieux ; protestants ; pauvres ; collège.

    Série HH : procès relatifs aux foires de Montferrand, Clermont et Riom ; documents relatifs au commerce et aux denrées.

    Série II : anciens inventaires et documents relatifs aux archives de la ville ; documents divers, notamment concernant des habitants de Montferrand ou des étrangers à la ville.


      •    Garnisons, salpêtre
        Dates extrêmes : 1501/1600

        • E-dépôt 113 II EE 5     1515-1523
          Présentation du contenu :

          1515-1523 et s. d. Garnisons(cahier) ; 1515 ; compte de l'avoine et du foin fournis aux gendarmes (du duc d’Albany), la première mention datée est du 7 février, la dernière datée du 16 juin ; l’avoine est achetée 7 s. 6 den. le sextier ; il en fut acheté aux élus de Clermont, au receveur de Montrodez, aux luminiers de Saulzet, de Vernines, du Vernet et de Saint Genez-Champanelle ; à des habitants de Beaune, de Recolène, de Pasredont, de Fontfreyde, d’Orcines, de Manson, de Villeneuve, de Bon-Abri (dit de la paroisse de Fontanes = Fontanas), du Graissignies, de Ternant, d’Olby, de Mazayes ; en outre, les consuls indemnisèrent les gens à qui les gendarmes achetèrent de l’avoine, soit en leurs maisons, soit au marché, au prix de 6 s. le sextier ; — 9 mai ; Blaise Maurel, lieutenant-général du bailli de Montferrand, mande à Gilbert Seguin, notaire à Montferrand, et à autre premier notaire ou sergent royal sur ce requis d’ordonner aux consuls, commis luminiers et habitants des villages nommés au rôle dressé à cet effet par le capitaine, les consuls de Montferrand et lui-même, de fournir aux gendarmes du duc d’Albany, en garnison à Montferrand, les provisions qui leur sont nécessaires ; le capitaine était Bertrand de Beaussant, porte-enseigne du duc ; — mémoire du foin fourni aux gendarmes de M. d’Albany, du 18 au 31 mai, et plus tard pour le capitaine ; voici les noms des gendarmes ou archers donnés dans cette pièce : MM. de Saint-Quentin, de La Porte, Marc, de Vallon, d’Enval, de Saint-Bonnet, du Pin, du Cru, de la Garde ; le nom des suivants n’est jamais précédé de « monsieur » ce sont peut-être les archers : Cypoix, Mondasse, le Bas­que, Coulombines, Mary, le bâtard de Bellenave, Beaurains, le Gascon, Palluel ; — Lyon, 18 juillet ; François I commet Jacques Chalencon de Saint-Bonnet pour rassembler en Auvergne, Lyonnais, Forez, Dauphiné, Vivarais, Gévaudan et ailleurs, toutes sortes de vivres, bœufs, moutons, lards, fromages, fourmes, beurres, et de les conduire à Grenoble, où il les délivrera à Gilbert des Serpens (d’Isserpens ?), premier maréchal de ses logis, à Alexandre de Saint-Gleys, s de Lansac, François du Fou, s de Vejan, commissaires généraux pour le ravitaillement de son camp et Audin Le Roy, commis à faire le contrôle desdites victuailles (copie) ; — 1517 ; Moulins, 29 juin ; le connétable de Bourbon, gouverneur et lieutenant général pour le roi en Languedoc, exempte la ville de Montferrand de toutes garnisons ; — 1521, 1 août ; François de Chazeron, bailli de Montferrand, Usson et bas Auvergne, commissaire en cette partie, mande aux consuls, aussitôt ces lettres reçues, d'envoyer à Clermont 4,000 pains d’une liv., 2 bœufs et 12 moutons pour la nourriture des lansquenets qui viennent au ser­vice du roi et arriveront le lundi suivant ; — 2 août. ; récépissé de pièces signées de Bellissent et autres et données à Nazaire Badeulh ; elles comprennent une commission adressée par M. de Chazeron à MM. d'Herment (?) de Teyssonières et Barberolles, 19 missives aux consuls ou luminiers de 19 paroisses et un rôle concernant lesdits lieux, etc. ; le tout sans doute pour la nourriture des lansquenets ; — 3 août ; à Gilles Bouchier, marchand de Menat, pour le prix de deux bœufs, pour la nourriture des lansquenets, 21 liv. 12 s. 6 den. : — 10 septembre ; au receveur Vernet, pour le même objet, 20 sextiers de froment, 35 liv. ; — s. d. (sans doute 1521) ; rôle des villes et communautés qui doivent fournir au tiers logis des lansquenets : Clermont doit fournir 15 tonneaux de vin, 30 sextiers de blé, 6 bœufs ; Montferrand, 20 sextiers de blé, 12 moutons, 2 bœufs ; Orcines et Saint-Genez-Champanelle, chacun 20 chars de bois, etc. ; les villes et villages nommés en ce rôle ne sont point les mêmes que ceux auxquels sont adressées les missives nommées dans le récépissé du 2 août, donné à N. Badeulh ; — 11 déc. ; à A. Costant pour avoir été à Herment porter les lettres du lieutenant à cause des lansquenets, 10 s. ; 12 décembre ; à P. Malet, pour avoir été parler au connétable avec M. Forez, pour dépense faite pour les lansquenets, pour le guet qui fut fait à cette occasion pour donner à boire aux « compaignons » (qui firent ledit guet ?) 63 s. ; 16 déc. ; à Porteau pour être allé à Thiers parler à Antoine Jadon et Olivier Bonhomme, touchant la munition des lansquenets et porter des lettres du bailli au sgr de Chevrières, gouverneur de ladite munition, 15 s. ; m. j. ; à N. Badeulh pour avoir été à Thiers, Herment et Chazeron, 60 s. ; — s. d. ; au revers d’un fragment de 1521 ; « mémoire  à Costant de savoir au vray si monsr de Guuyse (?) est à Clermont » ; réponse : « il disne à Ravel et sera icy (à Montferrand ?) au soper » ; son fourrier marque ses logis » ; — 1523, 24 mars ; inventaire des « bastons » appartenant aux habitants du quartier de la Vacherie, fait par Étienne Pradal et Pierre Escudier ; M. d’Olby, une arbalète et un « achepit » ; Etienne Pradal, 2 brigandines, une arbalète, une hacquebute à crochet et un vouge ; Colin Pegot, une salade, etc. ; M Antoine Audin, une hallebarde ; Antoine Cossard, une épée ; M. Pradier, une gorgière de maille, salade et garde-bras, etc ; Olivier Bonhomme, « deux ou troys bâtons ferrés, » etc. ; Antoine Durif, barbier, une javeline ; Guillaume Gaschier, 2 couleuvrines, une pique, etc. ; Pierre Champe, une cotte de maille, etc. ; Bernardin Rey, 3 cuirasses d’acier blanchi, etc. ; Cirgues Laurens, un harnois entier, etc. ; Messire Jean Riolet, une demi-pique, etc. ; François Estival, boulanger, « une langue de beuf », etc. ; Marcheny, une longue épée, 3 épées, une targette, « poignaulx », etc., etc. ; — s. d., mais très vraisemblablement du même temps ; inventaire semblable pour le quartier des Moles ; le consul Jadon, 2 hacquebutes à crochet toutes prêtes et 2 arbalètes garnies ; le trésorier de Reboul, 3 hacquebutes toutes prêtes, un cortault, 4 brigandines, 2 salades, 6 arbalètes, le tout prêt ; Pierre Serbier, un épieu ; Claude Bonnore, 2 bâtons à feu, un alecret, etc. ; Denis Martin, une pertuisane, une salade avec ses gantelets, etc. ; Guillaume Espirat, un fourchat ; Barthélemy Gay, une arbalète et plusieurs autres bâtons ; Géraud Esclarzit, une hache d’armes, etc. ; Messire Jean Chazarem (?), un bâton à deux bouts, etc. ; Michel Monteil, une grande javeline ; Guillaume Mallesaigne, une hacquebute, une arbalète et plusieurs autres bâtons ferrés ; — Maringues, 20 septembre ; mandement signé Rivallay, commissaire (pour la munition des lansquenets), adressé aux consuls de Montferrand, pour qu’ils apportent à Maringues 20 poinçons de vin, 4,000 pains et autres vivres nécessaires (sic) pour la nourriture de 4000 ou 5000 lansquenets qui seront à Maringues ou aux environs (en réalité ces provisions furent envoyées à Vollore et Lezoux) ; — du 25 septembre au 25 décembre ; quittances de frais faits pour ladite munition ; 25 septembre ; à Louise Faramonde, 212 pains, 44 s. 2 den. ; 11 novembre ; à Jean Ronat, pour 3 journées de bœufs pour conduire de la munition à Vollore, 37 s. 6 den. ; — (cahier) s. d. ; compte de ladite munition : le poinçon de vin est compté 3 liv. 10 s. ; une partie de la munition fut menée à Vollore, l'autre seulement à Lezoux; à Vollore le voyage est compté 3 journées et à Lezoux 2 journées ; pour aider à conduire la munition, les consuls louèrent Michel Gerelle et Christophe Coquet, à chacun d’eux, 15 s. ; journées du consul Servolle, de Gilbert Bonhomme, de Gilbert Solier et Simon Reymond qui conduisirent ladite munition et y mirent 3 jours, 12 liv. ; une partie des 20 poinçons de vin (10 poinçons, semble-t-il), se trouva inutile et fut rendue au vendeur moyennant une perte de 6 liv. 13 s. 4 den. ; — Aubière, s. d. ; 1523 au plus tard ; lettre d’Antoine Bohier au capitaine de Saint-Gérand (?) lui recommandant de ménager le pays qui a la charge de beaucoup de garnisons et a été battu de grêle.

          Dates extrêmes : 1515-1523
          Importance matérielle : 22
          Données techniques : parchemin

        • E-dépôt 113 II EE 6     1525-1537
          Présentation du contenu :

           1525-1537. — Garnisons. — Lyon, 21 avril 1525 ; Louise de Savoie, régente du royaume, commet Antoine Blanchefort, s de Beauregard, pour établir en garnison en Auvergne les cent lances de la compagnie du duc d’Albany et lui mande de convoquer les juges et autres gens de bien des villes où seront lesdites garnisons, pour qu’ils leur fournissent les vivres, ustensiles et autres choses nécessaires au taux raisonnable qui sera fixé (copie) ; — 20 mai ; ordonnance dudit Blanchefort ; les hommes d’armes et archers seront fournis de bois, chandelle, verjus, vinaigre, sel et huile, en outre des vivres taxés ; par chaque lance comprenant 8 personnes et 8 chevaux il sera fourni par jour, 8 quartes de vin, 16 pains blancs et 16 pains bis à 2 den. la pièce, un quartier de mouton, une pièce de bœuf de 2 s., une 1/2 livre de lard, une poulaille ou l’équivalent, 2 quintaux de foin, 3 quartes d’avoine, en tout environ 39 s. 10 den. ; chaque lance devant payer 12 s. seulement, le surplus sera fourni par le Pays tant villes que plat pays ; présents : MM. de Moriat, lieutenant de la compagnie, de Beauregard, commissaire à établir lesdites garnisons, de La Motte, lieutenant général d’Auvergne, Amable de Seriers, élu d’Auvergne, Raymond Pelisson et Blaise Filhol, consuls de Montferrand, et les consuls de Riom et d’Aigueperse ; — s. d. (même époque) ; projet pour la défense du pays soumis par MM. de Chazeron et de La Motte aux élus de Clermont pour qu’ils en fassent délibérer les villes ; il faut envoyer en cour un gentilhomme ayant accès auprès de Madame et de ceux du Conseil pour être averti des dépêches « touchant le fait des gensdarmes et en advertir M. de Chazeron ayant charge de Madame » et aussi les officiers du roi et les bonnes villes ; aux frontières du Pays « aucuns des villes limitrofles » et aucuns gentilshommes seront en chaque quartier chargés d’aller remontrer « gracieusement » aux gendarmes qui voudront rentrer dans le pays de ne faire aucune pillerie ; si aucuns voulaient piller, M. de Chazeron écrira aux gentilshommes ci-dessus désignés et aux villes (en chaque quartier) de se tenir prêts à marcher, et auxdits gentislhommes d’en écrire à leurs voisins ; M. de Moriat, ayant charge de la compagnie du duc d’Albany, s’est offert pour la garde du pays, comme aussi M. de Beauregard, porteur d’enseigne ; les villes aviseront à pourvoir aux frais nécessaires ; la ville de St-Pourçain, assistée de deux gentilshommes de son quartier sera chargée de surveiller la frontière de Montaigut à Cusset ; les consuls de Cusset surveilleront leur quartier, Ris, La Chaux sur Ris ; le chevalier de La Bâtisse qui demeure en ce quartier (La Bâtisse, commune de Puy-Guillaume) pourrait être un des deux gentilshommes à choisir ; au quartier de Forez la charge sera partagée entre un consul de Thiers et un consul de Courpière ; comme gentilshommes M. de Pellissieu et M. de La Goutte ; au quartier de Livradois, un des consuls d’Ambert ; comme gentilshommes le sde La Roye (?) et un autre que choisiront les consuls d’Ambert ou les officiers du Livradois ; au quartier de Velay M. du Londe (?) et un des consuls d’Alègre ; au quartier de Crocq et Herment M. de Sève (?), le s d’Aulteyrat, un consul de Crocq et un consul d’Herment ; pour le quartier d’Aurillac, Salers, St-Flour et Chaudesaigues M. de Chazeron écrira au bailli des Montagnes et aux officiers de Salers pour savoir quelles villes on pourra nommer pour exercer la charge en question ; quant à l’homme à avoir en cour, on avisera s’il ne faudrait pas nommer le secrétaire du chancelier nommé La Forêt, qui est du pays et a bon accès auprès de Madame et du Conseil ; — 1526, 12 septembre ; extrait du rôle des beluges données en aide à Montferrand pour la garnison de trois hommes d’armes et lances complètes de la compagnie du duc d’Albany ; la ville elle-même est taxée à 282 liv. ; les bourgs les plus imposés sont ensuite Perpezat « en Laqueulhe » et Cunlhat « jouxte » St-Flour, chacun 116 liv. ; les lieux suivants ont disparu comme paroisses : Bassinet et La Foulhouze actuellement de Culhat, Lonchamps, de Mareugheol, Mazerat, d’Antoing, Orphange, de St- Floret ; — (cahier factice composé de la réunion de différentes pièces) 5 novembre ; Antoine Chaudaleyras, de Bosbeleix (Valbeleix), ayant apporté en argente ce à quoi ladite paroisse était taxée pour donner en aide à Montferrand à cause de la nourriture des hommes d’armes et archers qui y sont en garnison, les consuls ont dit qu’ils aimeraient mieux recevoir de l’avoine, du foin et de la paille, ce à quoi ledit Chaudaleyras a répondu que Bosbeleix était trop loin, ce dont A. Gras, consul, a requis instrument ; 3 novembre ; A. Gras, pour faire plaisir aux habitants de Laqueuilhe et de Perpezat, consent à recevoir en argent l’aide qu’ils doivent à Montferrand pour les garnisons ; dépenses faites par deux archers de la compagnie du duc d’Albany dans la maison de Pierre Garnier à commencer le 15 septembre ; la journée d’un homme et d’un cheval est comptée 9 s. ; celle d’un homme seul, 4 s. ; dépense de deux archers chez Antoine Loys, hôte de la Tête-Noire ; pour deux soupers du geôlier de Montferrand amené par les archers, 4 s. ; les comptes furent arrêtés le 6 novembre ; où sans doute lesdits archers devaient déloger, néanmoins ils restèrent jusqu’au 15 novembre ; du 18 novembre au 24 décembre ; quittances données aux consuls par Valentin Lordez, Didier Le Blay, Robert du Cheylar, et Guillaume, bâtard de Brosses, archers de la compagnie du duc d’Albany ; leur dépense est payée 9 s. par jour et par homme et cheval ; ils paraissent avoir été payés des consuls dès le 6 novembre et néanmoins n’avoir jusqu’au 15 novembre point payé leurs hôtes ; — Riom, 7 novembre ; Jean, duc d’Albany, mande au premier sergent sur ce requis de faire payer les aides dues à Montferrand pour le fait des garnisons ; (cahier) 1527, du 8 janvier au 28 août ; quittances de dépenses des garnisons ; les mêmes archers qu’en 1526 sont à Montferrand ; 26 février, à trois desdits archers pour s’absenter huit jours pendant la foire des Provisions, à chacun, 3 liv. ; 10 mars ; à R. du Cheylar, pour aller chercher le fourrier pour loger les archers, 2 liv. ; 13 mars ; à M. de La Martre qui vient au lieu du fourrier, 3 liv. 7 s. ; 27 mars ; à M. de Moriat qui vint pour les affaires des garnisons, 6 quartes de vin, 7 s. ; 31 mai ; au lieutenant général (J. Pradal) pour sa vacation d’avoir ouï et clos le compte des garnisons, 2 écus sol. ; 11 juin ; 3 jours à trois archers de la garnison dont le bâtard de Bessant (nouvellement arrivé, sans doute à la place de Didier Le Blay), 44 s. ; 15 juin ; à Giry pour avoir fait le service de cuisine à l’audience du compte, 20 s. ; 10 juillet ; une « nef » de paille, 35 s. ; 11 juillet, dépense de M. de Florat et J. Pradal chez Colin Pegot en rendant les comptes, 26 liv. 10 s. ; — 1527, 18 mai ; Jean de La Queuilhe, seigneur de Florat, Châteaugay et Jozerand, et Jean Pradal, lieutenant général du bailli de Montferrand, commissaires à ouïr et clore les comptes du pays d’Auvergne où sont établies des garnisons, et ce en vertu de lettres du duc d’Albany du 26 avril, à la requête des élus de Clermont où il y a trois hommes d’armes et six archers en garnison depuis le mois de septembre dernier passé, mandent au premier sergent sur ce requis d’ajourner devant eux à Montferrand à huitaine, à 8 heures du matin, et autres jours requis les consuls, commis ou luminiers des paroisses données en aide à Clermont pour clore leurs comptes et ouïr les plaintes de part et d’autre ; la liste des paroisses est donnée en entier et comprend 65 noms (2 exemplaires) ; — 23 mai ; mandement de même nature donné à la requête des commis de Brioude ; — du 19 au 31 mai ; relations de sergents en exécution des mandements ci-dessus ; — Clermont. 11 janvier 1529 (n. st.) ; à la requête de Joachim de Chabannes, lieutenant de la compagnie du duc d’Albany ; Jean de Collanges, lieutenant général du sénéchal d'Auvergne ; Christophe Regin, lieutenant particulier du bailli de Montferrand, Michel Brandon, avocat fiscal au duché d’Auvergne, et les consuls des treize bonnes villes, fixent la quantité et le taux des denrées nécessaires aux gendarmes de la compagnie dudit duc d’Albany jusqu’à fête prochaine de la Madeleine, pour cette fois seulement et ayant égard à ce que ladite compagnie a souffert au voyage de Naples ; il sera donné par jour et par lance complète de huit hommes et huit chevaux : 12 pains de 10 onces, 6 quartes de vin, 24 coupes d’avoine, 160 liv. de foin, le tout à moitié prix du marché ; plus par mois trois charretées de paille, 60 fagots, comme ceux de Lezoux, et 4 cordes de bois, enfin le logement et le linge sans rien payer (ces mots paraissent porter sur la paille et le bois aussi bien que sur le logis et le linge), et lesdits gendarmes devront s’en contenter sans fourrager ni tenir les champs ; la garnison sera établie sur tous les bourgs et les villes du bas Auvergne sans exception, par ledit lieutenant, M. Puychalin, porteur de guidon et le sgr de Bar, commissaire, ou leurs commis ; — 1530, Maringues, 15 mai ; Jean, duc d’Albany, commet Gilbert des Granges, chevalier, et Hugues de Lauries, dit (ailleurs s) de La Vallette, hommes d’armes de sa compagnie, pour loger, conjointement avec les officiers du roi, ceux de ses archers ou hommes d’armes qui n’ont logis pour se retirer, soit 12 hommes d’armes et archers seulement, quoiqu’il y ait ordonnance du roi pour loger le tiers des compagnies ; — 2 juin ; lesdits commissaires mandent aux consuls de Montferrand de loger M. de Cazaux l’aîné et de lui fournir le logis et ustensiles nécessaires ; — 1531, 16 janvier ; règlement d’Antoine de La Fayette, lieutenant du duc d’Albany, sur les vivres à fournir aux gendarmes de la compagnie dudit duc à établir en garnison au bas Auvergne, appelés pour faire ce règlement, les officiers du roi au baillage de Montferrand, ceux de la sénéchaussée d’Auvergne pour la reine mère et les gens des bonnes villes ; par homme d’armes « compté à quatre chevaux » il sera fourni par jour un quintal de foin taxé à 20 den. ; 12 coupes d’avoine, mesure de Clermont, taxées aussi à 20 den., une corde de bois, mesure de Clermont, soit 5 pieds et demi (en tous sens ?), 3 s. ; par semaine, 2 quintaux de paille, sans rien payer ; dans les villes où il y a commerce de bois il ne sera rien payé pour le bois et dans celles près des bois, il sera compté au prix qu’il coûterait au bois, sans compter de port « et le tiers moins » ; les autres vivres seront comptés au prix du marché ; il sera compté 2 chevaux par archer ; vu les lettres du roi au duc d’Albany qui renvoie les deux tiers des compagnies en congé jusqu’à la montre du mois de mai, les villes malgré ledit règlement ne seront tenues de recevoir lesdits gendarmes (envoyés en congé) en garnison avant ledit temps ; à noter que les officiers du roi et de la reine mère s’excusèrent presque tous ; le lieutenant général de Montferrand pour sa maladie, le lieutenant particulier et l’avocat du roi pour celle de leur femme et fille et le lieutenant général de la sénéchaussée pour sa maladie ; — 1532, 31 décembre ; à Gilbert Solier, dépenses faites chez lui par le sde Cazaux, ses hommes et ses chevaux avant d’être reçu en garnison, 16 liv. ; il lui fut aussi donné 46 s. pour la dépense des maîtres et gardes de la monnaie qui vinrent au moment des vendanges « entreprandre logis pour besoingner à ladite monnoye » ; etc. ; — (cahier) 1535, Clermont, 9 et 10 janvier ; Jean, baron de Dyanne, et Jean Chany, sgr de Parentignat, en vertu d’une commission du duc d’Albany du 8 janvier, ouï le lieutenant général de la sénéchaussée, le lieutenant particulier du bailliage de Montferrand, l’élu Chambon et les députés des bonnes villes qui leur ont remontré que le bois était la chose la plus chère au pays et que cette année il y avait à peine de foin et de paille pour le bétail, et qui en conséquence leur ont demandé d’exiger le moins possible de foin et de paille, ont fixé ainsi les denrées à fournir aux gendarmes de la compagnie du duc d’Albany : par jour, pour les 4 chevaux d’un homme d’armes, un quintal de foin, 2 s. 6 den., 12 mesures d’avoine à 4 den. les 3 mesures ; pour le bois jusqu’à Pâques un char et demi par semaine, ou 3 cordes, là où l’on vend le bois à corde, après Pâques, un char ou 2 cordes par semaine ; 4 quintaux de paille par semaine ; une demi-livre de chandelle par jour jusqu’à Pâques, après une livre par semaine (une déchirure a emporté la quantité de beurre ou huile, vinaigre, verjus, etc.) ; pour le logis, linge, vaisselle, huile, vinaigre, verjus, bois, et paille, les gendarmes ne paieront rien ; de plus à la requête des délégués des bonnes villes ils ont promis leur donner lettres pour contraindre les villages qui leur seraient donnés en aide et de n’en exempter aucun ; et ils enjoignent à la ville de Montferrand de recevoir 4 hommes d’armes et 8 archers, « car tel est le bon plaisir et ordonnance du roy et de mondit seigneur le gouverneur, advis et deslibération dudit Pays » ; cette pièce est rédigée sous forme de procès-verbal (copie) ; — 27 janvier ; les consuls de Montferrand, du consentement des villages à eux donnés en aide pour leur garnison, ou de partie d’iceux, pour soulager lesdits villages et éviter perte de temps, décident que Jean Dève fournira la munition que doivent lesdits villages en foin, paille, avoine et autres choses, lesquelles il prendra à Montferrand, ce pourquoi lesdits villages lui paieront 5 den. par beluge et par mois ; — 10 février ; François de Silban, homme d’armes de la compagnie du duc d’Albany, reconnaît avoir reçu des consuls la fourniture de 2 chevaux et 2 hommes pendant un mois ; — s. d. (après le 5 novembre et probablement à la fin du mois) ; compte rendu par Jean Dève aux élus en l’élection de Clermont de la dépense des hommes d’armes et archers de la compagnie du duc d’Albany pendant l’année ; la ville eut pendant 10 mois Lazare de Montléon (appelé le comte Lazare) avec 5 hommes et 6 chevaux et pendant un mois François de Silban (appelé le capitaine François) ; le foin et l’avoine furent payés beaucoup plus cher que le taux, le foin en moyenne 6 s., et le sextier d’avoine 12 s. 6 den., soit 8 s. 8 den. plus cher que le taux ; quant aux denrées à fournir gratis le bois a coûté 15 s. le char, la paille, 15 s. le char, la chandelle, 17 den. la liv., l’huile et le beurre l’un dans l’autre, 15 den. ; soit pour tout par homme d’armes et archer (le c Lazare comptait pour un homme d’armes et un archer), 27 liv. 7 s. 6 den. ; en outre il a fallu loger ledit comte, ce qui, vu sa qualité, a coûté 3 liv. par mois sans compter divers plaisirs évalués 1 liv. par mois ; plus les vacations dudit Dève pour le recouvrement des beluges, 3 liv. par mois ; ainsi pour 10 mois l’entretien du comte Lazare a coûté 353 liv. 15 s., à quoi il faut ajouter la dépense d’un mois du capitaine François, 12 liv. 10 s. ; un grand nombre de villages donnés en aide étaient en retard de 6, 5, 4 et 3 mois, la Chabasse n’avait rien payé ; — 1536, 5 février ; quittance de Lazare de Montleon pour « l’entretien de lui quatrième » et de 4 chevaux, du mois d’août à la date des présentes, 150 liv. ; — 7 juillet ; sentence des élus en l’élection de Clermont ; comparant devant eux les consuls de Montferrand, d’une part, et les villages donnés en aide à ladite ville pour 1’entretien de 4 hommes d'armes et 8 archers (de la compagnie du feu duc d'Albany), d’autre part ; les comparants pour Mirefleurs, St Georges, la Roche-Noire, St-André et Busséol, Pignols, St-Maurice, Sallède et Chanonat déclarent que ces villages sont exempts ; la cour prononce que tous lesdits villages se réuniront à Montferrand de dimanche en 8 jours, les présents faisant poniles absents, pour procéder au partage des aliments à fournir à ladite garnison et les refusants y seront contraints ; — 7 août ; saisie de gages sur les habitants de Mirefleurs pour la cause susdite ; il fut saisi sur Ant. de Beaumont, l’un des luminiers, 107 écuelles à « toalhes », 3 quartes, 2 plats, 4 « esquelles laddes », 2 plats rompus, le tout en étaing ; — m. j. et jours suivants ; saisie de gages sur les habitants de St-Georges, la Roche-Noire, Montaigut-Listenois ; dans cette pièce la Roche-Noire est appelée Dreulh en la Roche ; — s. d. (avant le 2 juin 1536 et prob. 1529) ; liste des villages donnés en aide à Montferrand pour la garnison de gendarmes du duc d’Albany, extrait du rôle dressé par Guillaume de Puychault (Puychalin).

           

          Dates extrêmes : 1525-1537
          Importance matérielle : 29
          Données techniques : parchemin

        • E-dépôt 113 II EE 7     1537-1546
          Présentation du contenu :

          1537-1546. — Garnisons, salpêtre, etc.— 1537 ; Bareins (probabl. Barens commune de St-Romain-de-Jallionez, Isère), 20 septembre ; les commissaires généraux, sur le fait des vivres, mandent aux élus de l’élection d’Auvergne, aux échevins et gouverneurs des villes de ladite élection où il y a échevins, de faire promptement amas de tous vivres aux taux fixé par lesdits commissaires et élus, aux lieux requis et les plus à propos pour le passage des gens de guerre ; il est défendu aux gens de guerre de prendre aucune chose hors des étapes ainsi dressées et où ils courraient les champs, il est permis leur courir sus ; si le taux fixé fait encourir des pertes aux cotisés les élus les égaleront sur toute l’élection ; signé Poyet et Bodien (?) (copie) ; — Briançon, 3 septembre ; commission donnée à Michel de Moschatin, sgr de Lara, de conduire au bas d’Auvergne la compagnie de feu le sgrde Barbezieux qui doit y tenir garnison, laquelle il établira le plus justement possible (copie) ; — 1538, 5 et 6 février ; relation d’Antoine Manebit, sergent ordinaire de Montferrand, il a ajourné au prochain samedi devant le bailli de Montferrand les habitants de Gerzat, « St-Bauzille », Beauregard, Orléat, St-Jean-d’Heurs, Chauriat et Mezel, pour convenir de leur portion dans les aides à fournir à Montferrand pour l’entretien de 2 hommes d’armes et de 4 archers de la compagnie de M. de Barbezieux ; — 5, 6 et 7 février ; ajournement au même samedi et pour le même objet des villages de Tallende le Mineur, Champeix, Orcival, St-Martin-de-Tours, St-Pierre-Roche et Chanonat ; — Clermont, 30 août ; ordonnance sur les garnisons assises ou à asseoir au haut et bas pays d’Auvergne faite par Jean de Bretagne, duc d’Étampes, comte de Penthièvre, gouverneur et lieutenant-général pour le roi en ses pays et duchés de Bourbonnais, Auvergne, Marche, Combraille, Montaigut-lez-Combraille et bailliage de Saint-Pierre-le-Moutier où sont comprises les villes de St-Pierre, « Pancoyns » (Sancoins ?) et Cusset ; il ne sera fourni aux gendarmes et archers que du foin, de l’avoine, de la paille et du bois ; le foin et l’avoine seront payés au taux fait à l’entrée de la garnison jusqu’à ce qu’il y soit autrement pourvu ; il ne sera rien pavé pour la paille et le bois ; défense aux consuls ou commissaires de la garnison de payer les gendarmes en argent, de composer avec eux ou de payer les absents ; il ne sera payé que 4 chevaux aux hommes d’armes et 2 aux archers, défense de faire enchérir les vivres à cause de la présence desdits gendarmes ; ordre de fournir auxdits gendarmes des meubles et ustensiles raisonnables sans donner d’argent ; lesdits recevront dorénavant leur munition par les mains des commissaires ; défense à tous gendarmes et archers d’abandonner leur garnison pour courir les champs ; ordre aux sénéchaux et baillis d’informer et procéder sommairement contre ceux qui le feroient, selon les ordonnances royales (copie) ; — Villers-Cotterets, 20 août 1539 ; ordonnance de François Ier touchant le fait, des gendarmes qui devra être publiée aux montres générales qui se feront pour les quartiers d’oct. à mars ; tout homme d’armes ou archer qui après les montres voudra se retirer en sa maison, quand même il serait du rôle des congés ordinaires qui se pourront donner hors desdites montres, sera tenu de prendre du commandant de la compagnie un congé à part par écrit où sera porté le nombre de journées raisonnables qu’il pourra mettre pour aller en sa maison et semblablement, à son retour à sa compagnie, il prendra certification du prochain juge royal, ou du curé et d’un notaire, du jour où il sera parti de chez lui et du temps qu’il peut raisonnablement mettre pour retourner à la garnison où seront ses enseignes ; et si lesdits hommes d’armes ayant lesdits congés ou certifications par écrit, ou aucuns personnages, « soubz umbre d’eulx » étaient trouvés vivant aux dépens du pauvre peuple, le roi entend qu’ils soient saisis au corps par ses officiers et les prévôts des maréchaux ; les villes devront recevoir, fournir le logis et autres choses nécessaires à ceux qui passeront avec lesdits congés, certifications on autres commissions pour changer de garnison, eux payant suivant l’ordonnance, « sans leur courir sus » ; et s’il était fait dommage par les hommes d’armes aux sujets du roi, ceux-ci en feront faire information pour l’envoyer au capitaine desdits hommes d’armes ; et si celui-ci refusait, ou délayait de leur faire justice, ils se pourvoiraient devant le connétable ou les maréchaux ; et comme il est souvent arrivé que les hommes d'armes se soient mis par les champs par faute des vivres que les villes auraient dû leur fournir, le roi permet qu’au cas où lesdits vivres ne seraient pas fournis, en prenant certification de trois personnages de la ville de leur garnison ou de quelque lieu prochain, lesdits gendarmes puissent se mettre à l’hôtellerie aux frais desdites villes ; copie d’une copie adressée au duc d’Etampes ; — Villers-Cotterets, 8 sept. ; autre copie signée de A. de Chalus ; — Villers-Cotterets, 17 septembre ; le duc d’Etampes mande à Amblard de Chalus, sgrde Cordez, son lieutenant en Auvergne, et au seigneur de Longueval de se transporter aux lieux du haut et bas Auvergne où il paraîtra le plus commode d’établir en garnison les 50 hommes d’armes de sa compagnie et d’enjoindre à ceux qu’il sera besoin de préparer les logis et munitions nécessaires à la garnison qu’elle aura, enjoignant aux sénéchaux, élus, etc., chacun en ce qui le concerne, de faire l’assiette desdits logis et munitions ; — 1541 ; Clermont, 26 janvier ; Amblard de Chalus, sgr de Cordez et de Mauriat, commet Antoine Gras, consul, et Simon Reymond pour dresser les logis et la munition des deux hommes d’armes et deux archers qui doivent venir en garnison à Montferrand et envoie aux consuls la liste des paroisses données en aide pour ce à ladite ville et mande au premier sergent sur ce requis de contraindre lesdites paroisses à fournir ce qui leur a été taxé ; au bas est la liste desdites paroisses et les beluges auxquelles elles ont été taxées ; Aulnat y est désigné sous le nom d’Aulnat et Le Temple ; copie ; — La Béraudière près Chatellerault, 15 juin, 1541 ; François 1er mande au duc d’Etampes d’envoyer en congé les deux tiers des compagnies de ses ordonnances en garnison en Auvergne et en Bourbonnais et de pourvoir au logis et vivres de leurs serviteurs et grands chevaux qui resteront aux lieux de garnison ; — 13 juillet ; Raymond de Copaines, sgr du Bourg et de Comingues, lieutenant du duc d’Etampes, commis en l’absence de M. d’Estrées à établir les garnisons dudit duc, mande aux consuls de Montferrand qu’ils aient à recevoir les hommes d’armes et archers qu'il leur enverra (2 hommes d’armes et 2 archers) et leur donne la liste des paroisses à eux baillées en aille, etc. ; — m. j. ; taux des munitions établi par J. de Copaines avec les élus en l’élection, les officiers du roi et les députés des bonnes villes ; chaque homme d’armes doit avoir une chambre, une cuisine, un lit à l’étable ; pour 2 archers, une chambre, etc. — (fragment) du 25 mars 1541 au 24 mars 1542 ; vidimus par François Regin, seigneur de Brezet, garde du sceau royal à Montferrand, des lettres de François 1er, de Romans [9 mai 1538], pour une fourniture de salpêtre (le rétablissement de la date est sûr) ; — 1542, 22 octobre ; Jacques des Merlières, archer de la compagnie du dauphin, reconnaît avoir laissé à Antoine de Boflles, homme d’armes de la même compagnie, ses chevaux et son valet pour les entretenir de sa munition, comme s’il était présent ; — (cahier) du 10 nov. au 14 déc. ; dépenses pour les hommes d'armes et archers de la compagnie du dauphin en garnison à Montferrand (1), ; — 1er décembre ; taux fait pour ladite garnison : il y a des archers de la grande paye à qui il est compté trois chevaux et des archers de la petite paye à qui il en est compté deux ; — (cahier) 25 novembre ; procès-verbal de la réunion des villages donnés en aide à Montferrand pour fixer le taux des vivres à fournir à la garnison de la compagnie du dauphin à Montferrand et répartir la quote-part que chacun d’eux fournira : d’après le règlement de M. de Cordez et des élus, chaque homme d’armes devait avoir 5 cordes de bois par semaine, un quintal de paille de froment ou conseigle, un quintal de foin, 2 quartes d’avoine par jour, et pour le logis et ustensile 4 liv. 10 s., les archers de la grande paye devaient avoir un quart en moins ; les archers de la petite paie encore un quart en moins soit la moitié de ce qu’avait un homme d’armes ; les députés de Montferrand et des villages intéressés fixèrent ainsi les prix : la corde de bois, 9 s. ; le quintal de paille, 15 den. ; le quintal de foin, 6 s. ; la quarte d’avoine, 3 s. ; on voit que le bois et la paille ne sont plus fournis gratuitement ; Montferrand fut taxé à 268 beluges de 2 s. 3 den., et au logis de 6 h. d’armes et d’un archer de la petite paye ; les villages qui lui sont donnés en aide sont en général taxés outre un certain nombre de beluges à une certaine quantité de fournitures en nature ; les paroisses les plus fortement taxées sont Marsac en Livradois, 136 beluges, 20 cordes de bois, 21 quintaux de foin ; Condat en Feniers, 140 beluges, 20 quintaux de foin, 20 cordes et un quart de bois, 5 quartes d’avoine ; Marcenat-Aubijoux, 134 beluges, 40 quintaux de foin, 20 quartes et demie d’avoine ; Ardes et Mercœur, 133 beluges, 81 quintaux de paille, 13 quintaux de foin, 20 quartes d’avoine ; les (1) La couverture de ce cahier est formée de 2 feuillets in-f° en parchemin d’un manuscrit qui était un sermonaire ou un traité de théologie morale. paroisses qui sont données en aide sont d’ailleurs de toutes les parties du bas Auvergne ; on y trouve Talizat actuellement dans le département du Cantal et du canton de St-Flour, et St-Alyre près Puy-Guillaume ; Marsac près d’Ambert et Singles, etc. ; — (cahier) 1543 ; du 3 janvier au 4 octobre ; certifications et mentions de recettes et de dépenses faites par les consuls de 1543 pour les hommes d’armes et archers de la compagnie du dauphin en garnison à Montferrand ; — (cahier) s. d. (1543) ; compte de la munition fournie aux hommes d’armes et archers de la compagnie du dauphin, du 11 novembre 1542 au 8 février 1543 avec la même dépense faite pour ladite garnison y compris celle faite par les consuls précédents (voir ci-dessous) ; — les hommes d’armes étaient M. de Magny, logé chez Blaise Filhol ; M. Artus de Reubepré, le maréchal des logis, à la Cloche (comptant pour 2 hommes d’armes) ; MM. de Mezières, de Auberon, de Tilly, du Pré, logés dans la maison de la ville ; M. de St-Pol, à la Tête-Noire ; les archers de la grande paye : M. de Hanelle, le bâtard de Frischant (ou Friscan) ; M. Le Fresne, M. Fornier (ou Forniel), M. de Cramezelles ; M. Auzias de Boffles ; les archers de la petite paye : le bâtard de Courselles, Jacques des Marlières et de Lomay ; menues dépenses occasionnées par les garnisons ; elles consistent notamment en réparations des écuries pour les chevaux ; « ung estinghadour ». 2 s. ; une quarte en bois, échantillée, 15 s. ; à A. Sarson journées pour les étables, 17 s. ; etc ; — 1543, 5 janvier ; Gabriel Martin, tanneur, s’engage à fournir toute l’avoine nécessaire à la garnison pendant un mois finissant le 10 fév., moyennant 13 s. le sextier, mesure de Clermont, et en déduction de ce qui lui sera dû il reconnaît avoir reçu 3 écus sol. ; — Cordez, 25 janvier (sans millésime) ; lettre d’Amblard de Chalus ; il prie les commissaires des garnisons de ménager pour leur contribution aux garnisons les habitants de Bergonne et de Gignat (?), hommes de M. du Broc, auquel il voudrait bien faire plaisir, lesquels depuis un mois ont eu cinq ou six logis de gendarmes, de sorte qu’ils sont « quasy destruis » ; — Paris, 31 janvier 1543 : François Ier mande au capitaine de la compagnie du dauphin qu’il a l’intention de faire faire lemontres générales le 1er mars en conséquence les gens d’armes devront être dès le 20 février dans leurs nouvelles garnisons et il lui mande de déloger incontinent de sa garnison actuelle pour se rendre en Picardie (copie) ; — 7 février ; pièce très endommagée ; extrait des registres de la sénéchaussée de Riom ; proclamation ; on fait « assavoir » à tous capitaines, hommes d’armes et archers de se rendre à leurs garnisons ; suit la liste des nouvelles garnisons ; la compagnie du dauphin et celle du duc d’Étampes iront en Picardie; celles de M. de Nevers et... en Champagne ; celle du maréchal d’Annebaud en celles de M. de Montpensier, du prince de Melphe et de M. de Maugiron en Bourgogne, celle du comte de Tende et de M. d’Acier en Languedoc ; — s. d. (premiers jours de février 1543) ; lettre d’A. de Chaslus aux élus en l’élection de bas Auvergne ; il a appris qu’ils ont fait une ordonnance pour que l’on ne « fraye » plus aux gendarmes, la compagnie du dauphin étant mandée pour aller en Picardie ; il leur demande pour éviter qu'ils ne se mettent aux champs de continuer la fourniture des vivres huit jours, jusqu’à ce que l’on ait nouvelles d’un capitaine ou commissaire pour les conduire ; au bas, apostille accordant la demande, signée Savaron ;—Février ; relation d’huissier ; signification aux luminiers de Gignat d’avoir à porter à Montferrand les vivres qu’ils ont été taxés à fournir aux hommes de la compagnie du dauphin ; — Cordez, 10Février ; lettre d’A. de Chalus aux commissaires ; M. de la Fayette lui a écrit qu’ils contraignent les habitants de Saint-Ours (écrit Saint- Tours) de contribuer en argent pour la garnison ; ils ne doivent pas le faire, car lesdits habitants ne sont tenus à fournir que du foin, de la paille et de l’avoine « et si les pouviers sollager de contribution faires plaisir à ung personnage qui a puissance de vous le recognoistre » ; — 12 février ; lettre d'Artus de Reubepré aux consuls de Montferrand (qu’il appelle les comtes) ; appelé en Picardie il les prie de ne pas porter plainte contre les hommes de la garnison qui auraient « forfaitz oultre le debvoir » ; — St-Mary le Cros, mardi, 13 février ; lettre de Boissières et Verdières commis à lever les aides données à Montferrand aux conseils de la ville ; il faut envoyer Reymond à Clermont le vendredi prochain à l’audience contre ceux de Chalus afin d’obtenir vente ; ils ont eu beaucoup de difficultés avec M. de Chalus qui soutenait que l’on devrait payer à ses hommes les denrées qu’ils porteraient à Montferrand et que finalement ceux-ci ne devraient payer que la différence entre le prix du marché et le taux fait pour les gendarmes (?) ; cela fait que les voisins ne veulent payer, et d’ailleurs il est bruit que les garnisons vont s’en aller : « non obstant lesdites paroles nous n’en laissons pas ung que ne fassions exécuter » ; — s. d. (même temps) ; I. Boissières, Étienne Clary (?), François Reymond, Pierre Verdières, commissaires sur le fait de la munition, exposent aux consuls qu’ignorant que les hommes en garnison à Montferrand devaient quitter la ville dans les premiers mois de février, ils ont levé sur certaine paroisses les aides pour tout ledit mois ce pourquoi ils sont menacés de poursuites ; ils supplient donc les consuls de rembourser lesdites paroisses de ce « surpaiement » ; —Fontainebleau, 14 mars ; François Ier, vu le trafic que font les particuliers du salpêtre, plusieurs en ayant vendu aux ennemis au grand détriment de la chose publique, ce qui provient en partie que plusieurs particuliers font de la poudre dont ils tiennent boutiques et d’autres s’entremettent de faire du salpêtre sans pouvoirs du roi ou du grand maître de l’artillerie, mande au bailli de Touraine, aux sénéchaux de Poitou, Nantes, Anjou, Guyenne, etc., et à François Odin, trésorier et receveur des salpêtres aux généralités de Languedoc, Guyenne et Bretagne, de faire publier à son de trompe qu’il est défendu à qui que ce soit de faire de la poudre d’artillerie, soit « grosse grenne d’amource » soit autres, et aussi de besoigner à faire du salpêtre, à peine de la hart et confiscation ; copie, avec la mention de la publication à son de trompe le vendredi 29 juin à Montferrand, aux lieux et places accoutumés ; — 25 juin ; Jean Regin, lieutenant général au bailliage de Montferrand, à la requête de Pierre de Panys, commis de François Odin, ordonne que les lettres de François Ier, Fontainebleau, 14 mars, seront enregistrées au « papier verd et registre » de la cour du bailliage, lues et publiées le lendemain en l’audience des plaids et publiées à son de trompe aux lieux accoutumés le vendredi, principal jour de cour et marché à Montferrand ; et touchant autres lettres de contrainte contre les consuls, élus, etc., des villes tenues de fournir du salpêtre, en vertu d’autres lettres déjà publiées, il a fait appeler les consuls auxquels ledit Panys exhiba le rôle d’après lequel Montferrand devait fournir 5 milliers de salpêtre, à qui les consuls ont répondu que depuis l’arrivée de la commission pour fournir ledit salpêtre trois ou quatre ans en ça leurs prédécesseurs et eux-mêmes ont fait diligence pour rassembler ladite quantité et n’ont pu en réunir que 25 quintaux, la terre n’étant pas convenable, car il fallait 15 ou 18 chars de terre pour faire un quintal et aussi le bois étant fort cher ; après quoi ledit lieutenant général, l’avocat du roi et ledit de Panys se sont avec les consuls transportés au grenier du salpêtre en une tour de l’église de Montferrand et y ont montré lesdits 25 quintaux tant sur un plancher fait exprès qu’en barils, lequel a été trouvé bon, et repesé a été trouvé réduit à 21 quintaux 16 liv., poids du roi, soit 17 quintaux 80 liv. poids de marc ; laquelle quantité a été délivrée audit de Panys qui l'a fait mettre en huit barils pour être conduite au grenier de Tours et le 26 juin il en a donné quittance, enjoignant aux consuls de fournir promptement le reste ; — m. j. ; rapport de Jean (sic) de Panys à François Odin sur le salpêtre qu’il a reçu ; m. j. ; remontrances des consuls de Montferrand sur la difficulté qu’ils ont à fournir le salpêtre demandé ; le procès-verbal de Jean Regin donne le contenu de ces deux pièces ; — (cahier) 20 septem. (décision finale des auditeurs) ; compte rendu par les consuls de 1542 des recettes et dépenses occasionnées par la garnison de la compagnie du dauphin du 10 novembre 1542 au 10 janvier 1543 ; 29 septembre ; relation de Pierre Gault, sergent royal, à la requête des commissaires sur le fait de la munition des hommes de la compagnie du dauphin établie a Montferrand ; il a ajourné devant les élus de Clermont les élus de St-Donat et de Picherande au mercredi prochain venant (3 octobre) pour voir taxer les dépens contre eux obtenus ; — s. d. ; liste d’hommes d’armes et archers de la compagnie du dauphin ou de leurs serviteurs ; — quittances seulement préparées au nom des serviteurs susdits de la munition fournie à leur maîtres ; —(cahier) 1544; 30 avril ; (approbation) ; compte rendu aux élus en l’élection de Clermont par les commissaires à ce nommés de la munition des hommes d’armes et archers de la compagnie du dauphin en garnison à Montferrand, du 10 novembre 1542 à la fin de février 1543 le logement des hommes d’armes est compté 100 s. par mois, celui des archers, 50 s. ; à deux hommes qui pendant lesdits trois mois et demi ont bottelé, mesuré et pesé la munition, 36 liv. 12 s. ; (cf. ci-dessus) — 1544, 27 juin ; Jean d’Albon, sgr de St-André, lieutenant général du roi à Lyon et pays de Lyonnais, en vertu de lettres de François Ier de Fontainebleau, 20 juin précédent, relatées dans l’acte, lui mandant, vu les desseins de l’empereur contre la ville de Lyon, de la faire approvisionner par les pays voisins la Dombe, le Forez, le Lyonnais et Beaujolais et l’Auvergne, a réuni les principaux marchands de blé et notables de Lyon en son logis du cloître St-Jean et leur a demandé quelle quantité de blé, avoine et vin pourraient fournir lesdites provinces ; lesquels en ayant conféré ont répondu que cette année les blés étaient fort sortis de la Dombe et que la récolte pendante serait insuffisante pour la provision du pays et qu’il n’y a point de vin ; l’Auvergne outre sa provision pourra fournir 40,000 « asnees » de froment, 10,000 asnées d’avoine, 300 pipes de vin ; le Forez, 10,000 asnées de froment, 6,000 asnées d’avoine et pas de vin ; le Beaujolais, 5,000 asnées de froment et 100 pipes de vin ; en conséquence ledit ssrde St-André mande au premier sergent sur ce requis de signifier aux élus d’Auvergne, Forez et Beaujolais qu’ils aient incontinent à asseoir lesdites quantités de denrées sur les habitants de leurs élections et de les envoyer à Lyon ; — Paris, 1546, 16 juin ; François 1er mande à M. de La Hunauldaye de faire déloger de leurs garnisons, pour qu’ils se retirent en leurs maisons, tous les hommes d’armes et archers de sa compagnie sauf les étrangers et ceux qui n’ont point de maison ; au verso d’un double feuillet dont le recto est occupé par lerôle de ceux qui restent et à qui il faut bailler garnison en Auvergne ou Bourbonnais ; il y a 17 hommes d’armes et 32 archers ; — 26 juin ; quittance sur les frais des pionniers, 27 liv. 15 s. ; — 1547, 13 févr. (dernière apostille des auditeurs) ; compte rendu de la recette et dépense de la garnison du fourrier de la compagnie de M. de la Hunauldaye comptant pour un archer et demi et de deux autres archers établis par MM. de Viverols et de Dallet qui restèrent février, mars, avril, mai et juin ; leurs noms ne sont pas donnés et le compte est peu détaillé.

          Dates extrêmes : 1537-1546
          Importance matérielle : 54
          Données techniques : parchemin

        • E-dépôt 113 II EE 8     1547-1555
          Présentation du contenu :

          1547-1555. — Garnisons, salpêtre. —1547 ; Fontainebleau, 17 octobre ; Henri II mande au gouverneur, « eschevins » et habitants de Montferrand que dans la fourniture de huit cent mille livres de salpêtre qu’il compte faire en son royaume ils ont été cotisés à 3,500 liv., qu’ils devront affiner et faire de deux cuites dans leur ville ou les environs les plus convenables et livrer en l’espace de deux ans, ce qui fait par quartier 437 liv. 1/2 dont ils se feront payer par le receveur des deniers communs de leur ville sur lesdits deniers ; ceux qui seront commis à faire ledit salpêtre pourront le prendre partout où ils le trouveront ; par les mêmes lettres il défend à tous salpêtriers, tant aux salpêtriers ordinaires du roi que autres, de vendre à l’étranger du salpêtre ou de la poudre ; — 1548 (avant le 10 janvier au plus tard) ; copie d’une lettre des consuls de Montferrand à M. de Vieilleville, lieutenant de la compagnie du maréchal de St-André ; les villages donnés en aide àMontferrand pour la garnison se sont réunis en la ville et sont à peu près tombés d’accord sur la munition à fournir, seulement ils ne veulent accorder audit lieutenant que 7 quartes d’avoine par jour au lien de 2 sextiers qu’il demande ; il importe donc qu’il vienne le lendemain ou le plus tôt possible, car une fois lui présent il sera accordé tout ce qui sera raisonnable ; sa présence est aussi requise vu la teneur de sa commission, car les aides doivent fournir la nourriture de ses chevaux et la ville, le logement (peut-être refusait-on la nourriture des chevaux déjà arrivés avant Vieilleville) ; — Tournoël, 10 janvier ; réponse de Vieilleville à la lettre précédente; il pensait qu'à Montferrand l’on savait que le lieutenant compte pour 3 hommes d’armes, comme M. de St-Nectaire le leur fera entendre lorsqu’il sera de retour ; quant à ses gens qu’il a laissés en la ville, il leur a commandé de vivre de manière à contenter les consuls, et en cas contraire il leur en ferait rendre raison ; de sa main : « celuy que trouverés à votre comandemant : Vieilleville » ; — 11, 15 janvier ; ajournement, par Pierre Blot, sergent royal, au lundi suivant à Montferrand, heure de midi, de diverses paroisses données en aide à ladite ville pour la garnison de la compagnie du maréchal de St-André afin de s’entendre entre elles pour ce qu’elles auront à fournir ; comme P. Blot indique le nombre des beluges à fournir par Saint-Sauves, le taux entre lesdites paroisses était déjà fixé ; il s’agit de s’accorder avec les autres villages donnés en aides sur les fournitures en nature ou sur le moment où elles seraient apportées ; les villages ajournés d’après cette relation sont : St-Sauves, Bourg-Lastic, Saulzet-le-Froid, Vernines, Aurières, St-Bonnet prés Orcival, Allagnat, Olby, St-Pierre-Roche, Mazaye, Chapdes, « le Mas de Durtol », Nohanent et Cebazat ; en ces trois derniers lieux, il indique des consuls ; — 24 mars ; Pierre de Roquetaillade ayant charge de M. de Vieilleville, lieutenant de la compagnie du maréchal de St-André, reconnaît avoir reçu des consuls de Montferrand toute la munition due audit lieutenant pour les mois de janvier, février et mars, à savoir 14 chars de bois, 108 liv. de chandelle, en sel 108 s., 18 quartes de vinaigre et 18 quartes de verjus, plus le logis, l’étable et ustensile pour lesdits 3 mois ; — m. j. ; à Cirgues Rabette, 6 journées employées à aller à Moulins avec les gens de M. de Vieilleville pour accompagner la jument d’Antoine Soubra-Marmilhat qui portait « quelque bahut » dudit seigneur, 32 s. ; — 15 mai ; à Gabriel Martin, tanneur, bois et journées de charpentier pour les écuries des chevaux de la garnison, 6 liv. 8 s. ; il avait sans doute la direction de ces travaux ; — 29 mai ; à Beatrix, Vde Gabriel Herment, pour 4 « buées » pour blanchir le linge de la garnison, 41 s. 8 den. ; — 1 juin ; à Antonia de Vialat (ailleurs de Viallard), dite la Pichote, pour 7 buées pour le blanchissement du linge de la garnison, 42 s. 7 den. ; — 8 septembre ; à Gilbert Solier, dépense faite à son logis par les hommes d’armes en garnison à Montferrand qui s’y retiraient eux et leurs chevaux, les aides n’ayant pas encore été mandés pour faire leur quotité, lesdites gens « tenens lieu de troys hommes d’armes » (ces mots semblent indiquer qu’il s’agit des chevaux de Vieille- ville) ; — 9 septembre ; Pierre de La Roquetaillade, archer de la compagnie du maréchal de St-André, ayant charge des gens et chevaux de M. de Vieilleville, reconnaît avoir reçu des consuls de Montferrand toute la munition à laquelle il avait droit à raison de 3 hommes d’armes pour cinq mois et une semaine, à savoir : 94 liv. 1/2 de chandelle, 15 quartes 3 chopines de vinaigre, 15 quartes 3 chopines de verjus, pour 4 liv. 14 s., G den. de sel et 24 chars de gros bois ; — 8 oct. ; Gilbert de Versac, dit de Ligone, sgr de Lambres, et Maurice de la Guesle, sgr de La Fredière, faisant pour François de la Guesle, sde La Chaux, malade, commissaire et député avec ledit de Lambres par le maréchal de St-André, gouverneur d’Auvergne, etc., mandent aux consuls de Montferrand de recevoir en garnison un homme d’armes de la compagnie du duc d’Aumale et de lui fournir sa munition, à savoir pour 4 chevaux par jour, un quintal de foin à 18 den., 16 picotins d’hôtellerie d’avoine à 20 den. (les 16) et un quintal de paille sans rien payer ; plus par semaine 36 bûches de traverse, ou de la mesure de la ville, et 3 liv. de chandelle pendant les 6 mois, d’octobre à mars et la moitié les autres 6 mois, plus une pinte de verjus, une pinte de vinaigre, une « minète » et demie de sel revenant à 3 s. ; ledit bois, chandelle, etc., et le logis devront être fournis par la ville, le foin, la paille et l’avoine par les villages donnés en aide à ladite ville dont les noms suivent, etc. ; — 14 novembre ; à F. Fouchier, acenseur de la commanderie de Saint- Jean, pour le louage d’une étable dans la grange du Temple, 3 liv. ; à partir de la St-Jean les consuls louèrent une autre étable de la commanderie près de la Maison-Rouge, car il fallait pour se servir de celle du Temple traverser la grange où acenseurs voulaient mettre les récoltes de l’année (quittance de charpentier du 15 juillet) ; il semble que les chevaux de M. de Vieilleville étaient chez Gabriel Martin, et que c’étaient ceux dudit Martin qui occupaient l’étable de la commanderie ; — m. j. ; à Regnier de Cambray, homme d’armes de la compagnie du duc d’Aumale, pour deux mois commencés le 8 octobre de ce que la ville doit lui fournir, 15 liv. ; — Clermont, 1 décembre ; « Nectère de Sennectère », lieutenant du roi en Auvergne, Bourbonnais, bailliage de St-Pierre-le-Moutier, h et basse Marche et Combraille, mande aux consuls de Montferrand de recevoir en garnison Pontus de Pignon, maréchal des logis de la compagnie du maréchal de St-André (original et copie) ; — m. j. ; à Gilbert Solier, pour le louage de sa maison sise près de l’Écu de France, au s de Vieilleville pendant 8 mois, 31 liv. 10.s. ; — 8 décembre ; à François Annoneix, hôte de l’Ecu de France, pour la dépense faite par le maréchal des logis de la compagnie du maréchal de St-André et son archer ainsi que ses chevaux pendant les huit jours qu’ils restèrent dans sa maison ; — m. j. ; Pontus de Pignon reconnaît avoir reçu le logis, bois, et autres choses que devaient lui fournir les consuls de Montferrand, et ce pour tout le mois de décembre ; — 1549, 3 janvier ; à Antoine Soubra-Marmilhat pour 6 journées de sa jument prêtée au s de Vieilleville qui demanda un mulet pour porter ses bahuts à Moulins, 24 s. ; — 7 janvier ; à Gilbert Solier, dépense des chevaux de M. de St-Nectaire et M. de Merle, soit 7 journées à 12 s. 6 den. ; dépense des chevaux de M. de Sarlenc et d’un laquais, etc., 6 liv. 10 s. ; — 10 janvier ; á Reymont pour avoir été à Tournoëlle savoir combien M. de Vieilleville avait de chevaux en garnison (sans doute un an avant la date de la pièce), 11 s. ; — 25 mars ; lettre de P. de Pinon aux consuls pour leur demander un service, probablement de l’entretenir jusqu’au 1 avril (cette lettre est s. d. datée du style de Pâques) ; — 1550, 22 janvier ; Gabriel Martin, distributeur de la garnison, reconnaît avoir reçu 100 s. de chacun des quatre consuls pour les employer au bois, chandelle, etc., que la ville doit fournir pour la garnison ; — 28 février ; Charles de Rochedragon, homme d’armes de la compagnie du maréchal de St-André, et Antoine de Monteil, archer de ladite compagnie, reconnaissent avoir reçu des consuls de Montferrand le logis, l’ustensile et autres choses auxquelles ils ont droit pour le mois commençant le 21 février ; — s. d. ; quittance de même nature pour le mois suivant finissant le 19 avril ; — 17 avril ; quittance de M. de Merle du logis et ustensile de maison et étable que lui doivent les consuls pour le mois finissant le 20 avril, lesquels ustensiles le signataire a rendus aux consuls ; — 22 décembre ; Gilbert Solier, dit de la Porte, reconnaît avoir reçu des consuls la somme de 13 liv. pour trois jours que le de Merle et le sde Monteil, homme d’armes et archer du maréchal de St-André, passèrent dans sa maison, l’un avec quatre et l’autre avec deux chevaux ; — 1551, 16 octobre ; Arthaud d’Apchon, lieutenant général au gouvernement du haut et bas Auvergne, Bourbonnais, Forez et St-Pierre-le-Moutier, mande aux consuls de Montferrand de recevoir en garnison les hommes d’armes et archers qui leur seront envoyés suivant l’assiette faite par son commis, Louis de Rivoyre, sgr du Chevallard, l’un des cent gentilshommes de la maison du roi de la compagnie du maréchal de St-André ; au bas de cet acte est noté que le « despart » deladite compagnie a été fait à Clermont le 22 octobre, signé « Loys Rivoyre » ; les feuilles de mandement étaient sans doute préparées d’avance ; — 27 octobre ; rôle des hommes d’armes et archers de la compagnie du maréchal de St-André en garnison à Montferrand ; hommes d’armes : Antoine de Chazeron, guidon, Annet de Beausson, sde Grézieu, Jean de Reillac, Arnaud de Stresses, le sire d’Arem, Gilbert du Gué ; archers : Gilbert du Vernet, Robert du Vernet, Anne de Chaslus, Robert de Rochebut, Claude de Rochebut, Jean de la Barge, Sébastien des Bauches, Bertrand de Lormian, Gilbert de Mons, Guillaume Girard, trompette ; signé de Pierre Sebille, maréchal des logis ; — Blois, 27 décembre ; « de par le roy » ; aux commissaires et contrôleurs ordinaires des guerres ; pour le quartier d’octobre à décembre, les montres de la gendarmerie se feront seulement en « robbe « le 20 janvier, et dans les compagnies en garnison en Gascogne, Bresse, Languedoc, Provence, Bourbonnais, Marche, Beauce et Pays Chartrain, lesdites montres comprendront seulement les deux tiers des compagnies, celui qui est en service et celui qui doit entrer en service au quartier suivant, et après la montre le tiers actuellement en service se retirera en ses maisons ; le tiers qui doit prendre le service au quartier suivant fera sa montre en armes et grands chevaux ; et la montre pour le quartier de janvier aura lieu le 20 avril ; les allants et venants à cause desdites montres devront payer tout ce qu’ils prendront pour eux et leurs grands chevaux, mais où ils logeront, le logis et l’ustensile leur seront donnés ; — 1552, 26 février ; François Annoneix, dit Odon, reconnaît avoir reçu des consuls de 1551 10 écus et 26 écus, et des consuls de l’année présente, 26 écus pour le logis et ustensile de maison de huit archers de la c du maréchal de St-André pendant 3 mois. - m. j. ; à Guillaume Loste, bourgeois de Montferrand, pour le logis et l’ustensile pour le quartier d’octobre à décembre de noble homme Annet de Cezard, sgr de Beausson, homme d’armes de la compagnie du maréchal de St-André, 9 écus sol. ; — 28 juin ; dépense du capitaine de Fontanges et de trois soldats pendant un jour chez G. Solier, 3 liv. ; pour cinq gentilshommes qui étaient des gens dudit capitaine, lesquels avaient 11 chevaux, pour 11 journées (de chevaux ?), 8 liv. 5 s. ; déjeuner en attendant le capitaine des 4 sergents de bande venus pour donner ordre au passage de la compagnie, 4 s. 6 den. ; 12 dîners du capitaine de Ambres (?) à 6 s., 3 liv. 12 s. ; en outre plusieurs soldats et gentilshommes furent invités par le capitaine de Fontanges ; la mesure d’avoine est comptée 10 den. ; total, 31 liv. (l’addition des articles donnerait un total plus fort, mais la réduction est faite en bloc) ; — 1554, St-Germain en Laye, 2 septembre ; sur la requête d’aucuns lieutenants criminels tant de robe longue que de robe courte tendant à être maintenus en la juridiction a eux donnée par l’édit de novembre 1554 sur la suppression des prévôts, des maréchaux provinciaux et aussisur celle présentée par aucuns desdits prévôts provinciaux tendant à être rétablis en leurs charges comme l’ont été les prévôts, lieutenant, greffiers et archers au pays du Maine (?) il a été décidé : lesdits lieutenants criminels demeureront en leurs offices suivant les lettres à eux expédiées et les prévôts provinciaux, leurs lieutenants, greffiers et archers qui auront bien fait le devoir de leurs charges et qui se pourvoieront avant l’établissement de lieutenants criminels (en leurs juridictions) y seront également maintenus ; lesdits lieutenants, prévôts, etc., auront en payant finance gages à la raison de ceux qui sont payés au pays du Maine et les archers ne pourront exploiter qu’au criminel quoique d’après l’édit ils pussent le faire aussi au civil, et en considération de ce les taxes qu’ils doivent payer sont modérées à la raison de ce qu’ont payé ceux pourvus au pays du Maine ; et quant au lieutenant de robe courte de Paris il demeurera en sa charge avec augmentation de 300 liv. de gages vu la finance par lui versée et l’augmentation de gages des prévôts provinciaux ; il aura 12 archers qui ne pourront exploiter qu'au criminel, lesquels auront chacun 120 écus et outre les charges attribuées au lieutenant par sa commission ils auront la correction des contrevenants aux arrêts sur la police de la ville concernant les charretiers, meuniers, débardeurs, déchargeurs de foin et bois, concuremment avec les juges auxquels la connaissance enappartient (copie) ; etc.

          Dates extrêmes : 1547-1555
          Importance matérielle : 48
          Données techniques : parchemin

        • E-dépôt 113 II EE 9     XVIe siècle
          Présentation du contenu :

          XVIe siècle; pièce omise; pièces sans date, vraisemblablement antérieures aux guerres de religion. — Information secrète faite par Noël Druays et Antoine Vialette, procureurs en la cour du bailliage de Montferrand, contre le sgr de Bessant, porte enseigne de la compagnie du duc d’Albany, pour excès, voies de fait, fraction de portes à l’encontre de Jean Garrel (appelé en général Guerreau dans cette pièce), saintier de Montferrand, son hôte,et pour paroles injurieuses contre les officiers du roi au bailliage ; Gilberte du Mazel, femme dudit Garrel, dit que les serviteurs du sgr de Bessant lui ont demandé les clés d’une maison autre que celle qu’elle habite avec son mari, ladite maison appelée de St-Michel, pour mettre leurs chevaux dans l’étable ; et comme elle refusa, disant qu’ils ne devaient tenir deux maisons empêchées et qu’ils avaient assez de place dans celle où elle était, ce néanmoins ils rompirent la porte de la maison St-Michel, profitant de ce que la déposante étant seule ne pouvait quitter sa maison ; et à l’heure de dîner, le sr de Bessant, au lieu de dîner dans le haut étage où son logis était préparé, se fit servir dans la chambre qu’habitent lesdits Garrel et leurs enfants et ayant dîné seul « aparson » par rigueur et vindication, envoya ses serviteurs dîner dans une autre chambre ; ensuite la déposante ayant fermé ladite chambre où avait dîné ledit Bessant, « pour la tuylion et garde de ses biens, » les serviteurs dudit de Bessant ont rompu la porte ; Me Augier Sappel, notaire, âgé de 24 ans environ, dit que le 3 octobre, se trouvant dans la grand’rue devant la maison de son maître, Me Jean Arlaud, il vit devant la maison de J. Garrel, qui joint la maison dudit Arlaud, huit ou dix gens de guerre avec qui étaient les consuls, parlant, touchant le taux des vivres que lesdites gens de guerre voulaient faire fixer à leur appétit et les consuls refusaient, disant que ce n’était leur affaire mais celle du lieutenant au bailliage et commissaires de justice ; alors un desdits gens de guerre, que l’on appelait le capitaine Bessant, se mit à user de grosses paroles, blasphémant Dieu et injuriant le lieutenant ; etc. (il semble qu’il manque un feuillet entre le 3 et le 4) ; — s. d. (cf. EE. 4) ; Jaligny, le 6 janvier ; lettres d’Antoinette d’Amboise ; elle prie les consuls de Montferrand de cesser les poursuites contre ses sujets de Ravel et de Salmeranges pour les contraindre à contribuer aux frais des garnisons, ce qu’ils n’ont jamais fait ; ce faisant ils lui feront un « plaisir bien agréable » qu’elle leur rendra quand elle le pourra ; — peut-être 1538 (?) ; lettre signée de Poullignac: « Messieurs les consulz. Je vous prie ne faictes faulte de bailler mon argent à mon homme qui vindra ainse et si lia aucuns vilages que ne nous veules bien poyer, je vous prie le me dictes, car les feres bien poyer au double » ; de Poullignac ; — extrait d’une lettre : le secrétaire de M. de Curton vint il y a huit jours à Bourg (?) chercher M. de Ludesse pour asseoir les garnisons ; par leur commission « ilz ont (MM. de Curton et de Ludesse ?), le hault pays et une partie du bas et fut tenu propos qu’ils auroient tout le bas » ; en venant où il est, l’auteur de la lettre a vu M. d’Urfé, bailli du Forez, qui lui a dit que la compagnie de M. de Boutheris (?), qui est restée longtemps en garnison en Forez, n'a coûté au plat pays que 2.200 ou 2,300 liv., en vivant en payant ; en conséquence, il avertit les consuls pour qu’ils aient conférence avec MM. des villes comme ils l’ont fait l’année précédente, quand fut faite l’assiette de la compagnie de M. de La Fayette et les prie de l’avertir quand ils voudront faire l’assiette (?) ; — listes de paroisses données en aide à Montferrand pour les garnisons ; — notes sur la dépense des hommes d’armes et archers en garnison à Montferrand ; — note sur le salpêtre, reçu de Bonnet Jaffeux.

          Dates extrêmes : XVIe siècle
          Importance matérielle : 10
          Données techniques : papier

        • E-dépôt 113 II EE 35     1537-1544
          Présentation du contenu :

          1537-1544. — Garnisons ; pièces omises.— Montpellier, 19 décembre 1537 ; François Ier mande aux élus du bas pays d’Auvergne, s’il leur appert de la justice des plaintes des consuls de Montferrand, d’ajourner devant eux les villages de Blanzat, Mezel, Villossanges (un blanc), Saulzet, Bourg-Lastic, Orcet et Pérignat de Sarlièves qui, donnés en aide audit Montferrand pour l’entretien de deux hommes d’armes et quatre archers de la compagnie de MM. de Curton et La Fayette, les­quels sont restés en ladite ville, du mois de décem­bre 1536 au mois de juin dernièrement passé, n’ont payé à ladite ville qu’une partie de ce qu’ils lui de­vaient ou n’ont fait aucuns paiements, profitant de ce que les commissaires pour l’établissement de ladite garnison, M. de Ludesse, seigneur dudit lieu, et François Lamy, écuyer, valet de chambre du roi, ne sont pas au pays pour recevoir les plaintes des consuls de Montferrand, le premier ne se tenant « ordinairement en ung lieu et domicille » et ayant quelque temps été « à Bresse » pour le ban et arrière-ban, et le second suivant la personne de lui, le roi ; — (cahier), 13 septembre 1544 (date de la remise dudit compte aux consuls en charge par leurs prédécesseurs) ; compte de la dépense de la garnison de la compagnie du dauphin établie à Montferrand, de janvier 1543, où les consuls de 1543 en eurent la charge, au 21 février de la même année qu’elle délogea ; 3 janvier ; 2 chars de bois achetés à un nommé Fanholet, de la paroisse de Saint-Ours, 45 s. ; 15 janvier ; 2 chars de paille, 16 s. ; 10 janvier ; une motte de foin achetée à Simon Bartholy, boucher, de Montferrand, 12 liv. ; s. d. ; 6 coupes de sel, 18 s. ; 17 janvier ; 3 râ­teliers pour l’étable de Géraud Renissat, celle de la maison de ville et celle de la Tête-Noire (où était logé le sr d’Aubéron), 15 s. ; 23 janvier ; 10 ais de sapin pour la réparation des crèches de la Tête-Noire, 10 s. ; s. d. ; à Pierre Méziéres, 10 journées pour faire les trousses de foin et nettoyer l’étable du Temple après la foire des Pro­visions, 14 s. 6 den. ; s. d. ; journée de bœufs avec leur bouvier pour charrier le fumier de l’é­table du Temple, 7 s. ; s. d. ; 41 sextiers et une quarte d’avoine, 26 liv. 15 s. 2 den. ; suivent diverses sommes données auxdits hommes d’armes et archers ou à leurs serviteurs pour ce qu’ils n’avaient pas pris de la munition et qu’ils voulu­rent avoir en deniers, ce qui était au profit de la ville ; 25 février ; 20 sextiers d’avoine, 13 liv. ; m. j. ; à Jean Bonhomme, pour avoir pen­dant deux mois vaqué à distribuer la munition, journées pour faire les trousses de foin et nettoyer l’étable du Temple après la foire des Pro­visions, 14 s. 6 den. ; s. d. ; journée de bœufs avec leur bouvier pour charrier le fumier de l’é­table du Temple, 7 s. ; s. d. ; 41 sextiers et une quarte d’avoine, 26 liv. 15 s. 2 den. ; suivent diverses sommes données auxdits hommes d’armes et archers ou à leurs serviteurs pour ce qu’ils n’avaient pas pris de la munition et qu’ils voulu­rent avoir en deniers, ce qui était au profit de la ville ; 25 février ; 20 sextiers d’avoine, 13 liv. ; m. j. ; à Jean Bonhomme, pour avoir pen­dant deux mois vaqué à distribuer la munition, 11 liv. 5 s. ; s.  s d. ; à Julien Saigne, pour le logis d'un archer et de ses chevaux pendant sept se­maines, 4 liv. 13 s. 9 den. ; s. d. ; à Géraud Renissat, pour avoir logé en sa maison le sr d’Au­béron, homme d’armes, ses gens et chevaux, depuis la veille de la Saint Martin d’hiver jusqu’au 22 février, 10 liv. 10 s. ; à Guillaume Armand l’aîné, intérêt du linge fourni audit Renissat, 20 s. ; à Antoine Verdier, intérêt d’un lit fourni aux gens dudit Aubéron, 7 s. 6 den. ; à Hervé Crenillon pour la perte de 2 linceulx fournis pour les gens dudit Aubéron, 18 s. ; pour faire porter de l’étable dudit Renissat hors la ville, après la foire des Provisions, une grande quantité de fumier, sans quoi le sr d’Au­béron ne voulait revenir, 25 s. ; s. d. ; pour viande prise à Jean Orine, boucher, par ledit Aubéron qui dit à M. Malesaigne, consul, chargé de la dépense de la garnison, qu’il prit cette somme sur la muni­tion des 15 derniers jours de la garnison, dont lui, Malesaigne, ne toucha rien, mais comme ledit Orine voulait faire arrêter les chevaux dudit Aubé­ron, ledit Malesaigne, crainte de tumulte, paya la somme due, soit 18 s. ; s. d. ; dépense du clerc de ville envoyé à Riom recouvrer les lettres du roi pour le départ des garnisons que M. Brandon avait reçues et fait publier, et pour faire signer et expé­dier au greffe de Riom le double et la mention de la criée, 7 s. 6 den. ; s. d. ; à Pierre Gauld pour avoir été à St-Gervazy chercher les bœufs pris par exécution pour avoir paiement de la munition due par ladite paroisse, 16 s. ; s. d. ; à Robert Thibaud et Durand Vannèze (?) pour avoir sonné la trom­pette et fait la criée, le 16 févr., que les gendarmes eussent à déloger, 2 s. 6 den. ; 11 février ; à Pierre Mazières, une journée pour faire des « boteaulx » (ailleurs « trousses ») de foin, 20 den. ; le 12 fé­vrier, le sr de Magny demanda au consul Male­saigne 5 s. sur sa munition, lesquels lui furent donnés, 5 s. ; — 1544, 27 avril ; voyage à Clermont pour rendre ledit compte devant les élus, de Pierre Chambon-Massiat, Pierre Verdières, François de la Grellière et Gabriel Malesaigne, 7 s. 6 den. ; s. d. ; à chacun des élus un écu, soit 5 écus « bien qu’il n’en ayent cousché que deux sur le compte » ; à Me Pierre de Martineaux pour sa réception des quittances, instruments, procès-verbaux, etc., 1 écu ; total de la recette, 620 liv. 15 s. 8 den. ; total de la dépense, 538 liv. 19 s. 5 den., reste 81 liv. 16 s. 3 den., d’où il faut déduire 52 liv. 14 s. 10 den. à rembourser aux belluges qui ont surpayé, et  le surplus a été rendu aux consuls en charge par ledit Malesaigne.

          Dates extrêmes : 1537-1544
          Importance matérielle : 2
          Données techniques : parchemin