Présentation du contenu : 1589-1614. — Frais de guerre. — (Cahier.)
« Second estat » des frais faits par les consuls de Montferrand en l’année 1589, pour se maintenir en l’obéissance du roi ; ces frais, pour la plupart, ne se retrouvent pas dans l’état général de 1589 à 1594 analysé plus bas ; « premièrement » pour soldats soudoyés pour la foire des Provisions, 100 écus ; envoi auprès du roi de Blaise d’Albiat, s de la Combaude. et d’Amable Montorcier, pour savoir si l’on devait encore entendre aux commandements de M. de Randan qui ne s’était encore déclaré pour la Ligue, tout en ayant tenu des assemblées des gens de ce parti, et faire à Sa Majesté « plusieurs autres remonstrances deppendans de son obeyssance », 299 écus ; à Jean Rogeron, député par la ville pour assister M. de Barmontel, envoyé en mai auprès du roi par la ville de Clermont, pour faire entendre audit seigneur l'affection de la ville, auquel voyage ledit Rogeron fut fait prisonnier par M. de La Guerche, 97 écus ; pour les soldats mis en garnison aux Cordeliers du 13 mai au 15 juillet, 38 écus 50 s. 3 den. ; sentinelles perdues mises au mois de mai, 5 écus 3 s ; bois et journées pour faire « les barricades de la garnison du capitaine Carron au lieu et monastaire de Sainct-Robert, aultrement dict le Moustier », 15 écus 7 s. ; frais pour les soldats du capitaine Carron mis en garnison à St-Jean de Segur (Cf. plus-haut) ; 2 lits, bois gros et menu pour lesdits capitaine et soldats, 15 écus 21 s. ; gros bois, ferrements et journées d’ouvriers pour faire des contre-barrières aux portes de l’Hôpital et de Bise, 20 écus 58 s. ; bois et façon d’une halle et de 2 gabions pour loger la garde à couvert hors la porte de l’Hôpital, 32 écus 8 s.; pierre, chaux, sable et journées pour hausser les murettes du pont-levis de la porte de l’Hôpital, 8 écus 25 s, ; pour faire des tranchées, etc., devant le corps de garde de ladite porte pour que l’ennemi ne pût y aborder à cheval, 9 écus 10 s. ; cabane ou halle hors la porte de Bise, dans le ravelin d’icelle, pour mettre à couvert le corps de garde des soldats étrangers mis en garnison dans la ville, le jour que la porte s’ouvre, 10 écus 30 s. ; pour faire bâtir à chaux, pierre, sable et fascine les portes Poterle, de la Rodade et de l’Hôpital que l’ennemi pensait avoir par pétards, 12 écus 47 s. ; vu les avertissements reçus que l’ennemi voulait s’emparer de la ville soit par le côté de la tour de la Grue, soit par celui de la tour du Borrel, pour mettre lesdites tours en état de résister, il fut décidé de les hausser et de les couvrir ; pour les réparations de la tour de la Grue, 34 écus 17 s. ; pour celles de la tour du Borrel, 8 écus 6 s. 6 den. ; il est indiqué que les acquits de ces deux réparations vont du 19 avril au 14 décembre ; pour dresser le corps de garde pour la nuit à la porte de Bise, 21 écus 21 s. ; pour réparations aux autres tours de la ville ou pour faire un reposoir au corps de garde du milieu de la ville, 9 écus 56 s. ; entretien de 8 soldats à St-Jean de Sêgur, du 21 avril au 15 juillet, 33 écus 40 s. ; guérites et barricades audit lieu, 20 écus ; pour découvrir les approches de l’ennemi qui venait jusqu’au pied des murailles de la ville, il fut mis une sentinelle « au plus hault » du clocher pendant un an entier commençant le 8 février et finissant le 31 décembre (sic), 40 écus ; pour dresser « les passevolans » et autres pièces de canons à roues et les faire monter sur les tours de la ville, 25 écus ; salaire de 3 canonniers, 30 écus ; comme dans les sorties que les habitants faisaient contre les ennemis, ils ne se trouvaient les plus forts et étaient contraints de se retirer, aucuns restant sur le terrain et d’autres rentrant blessés, pour les ensevelissements des morts et le pansement des blessés, il fut dépensé 100 écus ; voyant que seuls ils ne pouvaient se garantir, les habitants firent venir la compagnie de M. de La Fin, composée de 25 chevaux et 60 piétons ; les dépenses pour cette cause se retrouvent au moins en partie dans l’état de 1589 à 1594 (voir plus loin) ; Bernard Potière, lieutenant-général au bailliage de Montferrand, intendant sur la garde ordinaire des habitants de ladite ville, et Geoffroy de la Roche, chevalier de Cebazat, commandant en l’absence de M. de La Fin, certifient ledit état (2 exemplaires) ; — à l’un des deux exemplaires sont attachées les 3 pièces suivantes : 1590, 17 novembre et 28 décembre (même pièce), sommations des consuls de Montferrand à M. Claude Pascal, s de Mons, échevin en 1589, d’avoir à faire vérifier ledit second état de frais pour que la ville de Montferrand en puisse obtenir le paiement ; — 1591, 9 novembre ; semblable sommation au même ; il répond que depuis longtemps il a remis le cahier général des frais faits en 1589 par le Tiers-État, pour la défense de la province, à M. des Martineaux, commis à vérifier lesdits frais, ce que vu les troubles qui sont notoires, ce dernier n’a encore pu faire ; — s. d. ; note portant que ledit des Martineaux ne peut approuver ni vérifier les parties que les trésoriers de France ont rayées en 1589, vu qu’étant sur les lieux, ils savent mieux les dépenses qui ont été faites que lui qui était absent ; une partie au moins de ce second état, sinon l’état tout entier, était fait de parties rayées d’un premier état ; — s. d. ; état des indictions des habitants de Montferrand, qui ont été ravagés en 1589 ; le total est de 252 écus 51 s. ; « oultre les dessus nommés les aultres habitans ont perdu beaucoup de biens et fruicts » ... — 1590, 17 nov. ; instrument notarié ; sommation aux échevins pour le paiement des frais dus par le Pays à Montferrand ; — s. d. ; état des dépenses faites en 1590 pour la défense de la ville ; il est dans le titre annoncé qu’à la fin les parties rayées des dépenses de 1589 seront reprises, mais sauf à l’article 1, où sont comptés les gages de la gayte au clocher, tant en 1589 qu’en 1590, on ne voit pas figurer de dépenses de 1589 ; — 1590 ; autre état (2 exemplaires) des dépenses de la même année ; les auditeurs ont commencé à vérifier sur l’un d’eux puis l’ont abandonné et ont accompli leur travail sur l’autre ; ils réduisent beaucoup plus les chiffres portés par les consuls qu’il n’a été fait dans l’état définitif ; — 1591, 15 mars ; sommation faite par les consuls de Montferrand aux échevins de 1590 d’avoir à payer un cahier de frais faits par ladite ville de Montferrand , en 1590, pour sa conservation et en conséquence celle de tout le pays ; les échevins répondent qu’ils ne peuvent faire aucun paiement de cette nature sans qu’il le soit ordonné par le conseil du roi, siégeant à Clermont ; il faudrait aussi que les gens qui désirent tels remboursements contribuassent aux frais de ladite vérification ; — 1592 (après le 7 septembre) ; frais faits la présente année par les consuls de Montferrand pour arriver à des trêves avec ceux de la Ligue ; ledit cahier présenté pour être vérifié suivant une délibération de l’assemblée du Tiers-État du 7 septembre ; en marge sont les décisions des auditeurs ; — s. d. ; état des frais faits par les consuls de Montferrand, en 1593, pour la défense du pays ; — (cahier) 1595, 20 juin (date de la vérification par les trésoriers généraux) ; « état particulier » des frais faits par la ville de Montferrand pour se défendre contre les ennemis du roi, de 1589 à 1594 ; vidimus du 6 août 1614 ; frais faitspour M. de La Fin et sa compagnie de gens de pied et de cheval, du 10 août au 9 décembre 1589 ; au mois de septembre de ladite année, M. de Randan, assisté de MM. de Châteaucloux, Chaslus, Montfans, Canillac et Rouzat, s’étant efforcé de surprendre la ville par force ou par le couvent des Cordeliers, il y eut plusieurs escarmouches où furent tués 10 ou 12 hommes du côté de Montferrand, pour faire enterrer les morts, 6 écus (rayés par les auditeurs, mais ils passèrent les frais de chirurgiens et les médicaments) ; frais de la compagnie de M. de La Chassaigne (René Faure), 284 écus 2/3 ; 1590 ; entretien de M. de Cebazat que M. de La Fin laissa à Montferrand quand il quitta la ville ; du 1 janvier au Ier juillet, logement, vin et ustensile, 70écus ; outre la solde, aux hôtes qui logèrent les soldats, 7 écus 25 s. ; lanternes pour lesdits soldats étranger pour faire les rondes et patrouilles ou se retirer en leurs logis, 2 écus 23 s. 4 den. ; tranchées faites aux avenues de Montferrand, par ordonnance, du Conseil du roi de Clermont, 2 écus 48 s. ; sentinelle sur la porte qui s’ouvrait chaque jour, pour prendre garde à ceux qui entraient, du 22 mai au 31 décembre, 28 écus 18 s. ; charroi pour l’armée de MM. de Curton, de Messillac et de Chazeron qui marchèrent contre l’armée de M. de Randan, lequel voulait reprendre Issoire, pris, moins la citadelle, par les capitaines Chappes et Basset, 70 écus 30 s. ; dépenses du 16 au 18 juin des députés de la ville à Monton, dont M. de Châtillon se rendant auprès du roi, fit le siège et s’empara, 7 écus 37 s. ; dépense des cinquante maîtres de la compagnie dudit seigneur, faisant 100 hommes à cheval, plus leurs serviteurs et laquais, quand ils logèrent à Montferrand, 189 écus, 59 s. 10 den. ; frais de la députation envoyée à Moulins, au-devant du comte d’Auvergne, gouverneur du pays, 49 écus 23 s. ; dépense aux faubourgs de la ville de l’artillerie dudit comte se rendant au siège de Vichy, 30 écus 46 s. ; fûts de poinçon donnés aux officiers d’artillerie pour faire barricades, 3 écus 20 s. ; taxe de la ville pour les munitions de l’armée qui fit ledit siège, 89 écus 10 s. 8 den. ; procès contre Chèneteau que les ennemis avaient saisi de deux grands pétards pour poser à l’endroit de la muraille joignant à l’issue de l’eau, afin de surprendre la ville, y compris l’épuisement du puits de la maison dudit Chèneteau pour retirer lesdits pétards qu’il y avait jetés, 70 écus ; 1591; à M. le conseiller Roussel et au consul Dupeilh, députés aux conférences pour une trêve, tenues le 6 septembre (1590 ?) et les 13 et 18 février 1591, 8 écus 39 s. ; à cause d’avertissements que la ville recevait journellement d’une surprise, il fut tenu continuellement deux soldats extraordinaires aux barrières de la ville, du 23 juin au 31 décembre, 82 écus 30 s. ; pour 30 soldats entretenus les 16, 17 et 18 février pour la même cause, 25 écus ; à Thomas Guillet, Étienne Gonin et Gabriel (en blanc) envoyés comme espions au mois d’octobre (avant le 10), savoir quel chemin prenait l’armée du duc de Nemours, 3 écus 38 s. ; avertie par lesdits espions que le duc venait en Auvergne avec une forte armée et 2 canons, la ville de Montferrand eut recours au gouverneur, qui lui envoya en garnison la compagnie de M. de Blot ; pour le logement et ustensile de M. de Blot et de sa suite, du 1octobre au 5 janvier 1592, 35 écus ; sur l’avis que M. de Nemours voulait prendre la ville à force et pour ce faisait approcher son canon, de l’ordonnance du comte on démolit les faubourgs de la ville, pour ce travail, 60 écus ; les consuls avaient porté pour les pertes causées ainsi aux habitants 6,450 écus, mais les auditeurs rayèrent cet article les renvoyant au roi ; en outre, l’église des Cordeliers, au faubourg de Bise, fut démolie jusqu’à la voûte et depuis bâtie à plomb, chaux et ciment ; pour cette réparation, 110 écus ; au même temps d’octobre et de l’avis du comte d’Auvergne, il fut dressé un éperon hors la ville, sur la place de la Rodade, pour y mettre des pièces d’artillerie, 50 écus ; pour se préparer contre le duc de Nemours descendu en Auvergne et près des villes de Clermont et Montferrand, ladite ville de Montferrand employa le canonnier dudit comte pour dresser et monter certaines grosses pièces d’artillerie, 8 écus 30 s. ; pour la poudre employée aux pièces d’artillerie, pour les tirer quand l’ennemi se présenta devant la ville, ou qui fut donnée aux soldats pour les sorties, 83 écus ; balles de fonte ou de plomb pour les mêmes objets, 15 écus 13 s. 6 den. ; à Blaise Lardarel et Jacques Rabais, maîtres canonniers, pour le temps par eux employé à tirer lesdites pièces, 1 écu 40 s. ; pour enterrer 5 soldats de la compagnie de M. de Chappes, quifurent tués dans lesdites escarmouches ou pour aller chercher leur corps au lieu du combat, 1 écu 26 s. ; pour avoir fait dresser une palissade à la sortie du ruisseau de la ville, par quittances des 15, 25 et 26 juillet, 6 écus 46 s. ; les auditeurs n’admirent pas cette dépense parce qu’elle avait été faite au profit de la ville ; pour avoir fait une salle sur la porte de la Poterle pour tirer les pièces d’artillerie à couvert, 8 écus ; somme ordonnée par le gouverneur être payée à M. de Blot sur les deniers du taillon, ce que le receveur n’accepta pas, mais poursuivit les consuls, 200 écus ; les auditeurs n’acceptèrent pas la dépense, les consuls ne justifiant point avoir payé autres deniers pour le taillon ; 1592 ; pour l’entretien et ustensile de M. de Blot, en garnison dans la ville, par ses acquits des 4 et 25 juillet, 24 écus ; à Mathieu Coste, pour être allé prier le capitaine Gras d’amasser 50 soldats et de les faire rendre en la ville pour résister aux troupes de M. de Nemours, 1 écu 42 s. 6 den. , et à Étienne Gonin pour avoir été à la suite de l’armée de M. de Nemours découvrir quel chemin elle prenait, 1 écu 11s. ; à Annet Moranges et Gabriel Tournadre, envoyés au mois de novembre 1592 vers M. de Blot le supplier de venir pourvoir à la garde de la ville à cause de l’entrée de M. de Nemours en la province, 1 écu 20 s. ; à 3 soldats extraordinaires pour la garde de la porte ouverte, outre la garde des habitants, 39 écus 10 s. ; sentinelles perdues mises hors la ville pendant diverses nuits à cause d’avis que l’on voulait la surprendre, 1 écu ; à 22 arquebusiers qui sortirent la nuit du 21 novembre pour donner la charge à l’ennemi passant près de la ville, 1 écu 30 s. ; dépenses des officiers d’artillerie quand ils assemblèrent le charroi pour la conduite de l’artillerie, 6 écus 40 s. ; à Pierre Paris, dépense en son logis des messagers gentilshommes qui, pendant l’année, vinrent donner des avertissements de ce qui se passait, 1 écu 4 s. ; pour la négociation des trêves, entre le 9 janvier et le 15 mars, où la première trêve fut conclue, 27messagers envoyés à Riom, payés 30 s. par voyage à cause des périls de la guerre, 13 écus 30 s. ; au consul Jean Soubre pour avoir, du 26 au 28 mars, été á Issoire pour les échevins et les consuls de Montferrand, représentant le Tiers-État, vers feu M. d’Allègre pour le prier d’entendre aux trêves, 5 écus ; au même qui alla avec Amable Dumas, bourgeois de Clermont, vers le roi le prier d’avoir pour agréable lesdites suspensions d’armes et permettre de les continuer pour 42 jours, 139 écus ; « pour l’estonnement » des pièces d’artillerie tirées des tours, il tomba un pan de muraille d’environ 20 brasses de long sur 10 de haut, que les consuls firent réparer, 149 écus 19 s. 10 den. ; non passés par les auditeurs ; 1593 ; à M. de Blot, requis de se tenir en ladite ville avec un certain nombre de gens de guerre pour résister aux entreprises de M. de Nemours qui avait pris pour retraite Riom, Brioude et T.... (?) en ladite année, comme gratification, parce que pour ce il avait quitté sa famille et maison, 200 écus ; pour son entretien et ustensile pour 11 mois finissant le 30 novembre, 66 écus ; à un soldat nommé Manebit, qui se tint d’ordinaire aux premières barrières de la porte ouverte pour renforcer la garde, et ce pendant 8 mois, 24 écus ; en poudre, balles et autres munitions pour tirer les pièces de campagne de la ville contre les ennemis qui se sont présentés, 20 écus ; à cause des avertissements que l’on eut que l’ennemi voulait surprendre la ville le 24 avril, elle se munit de 25 soldats étrangers qui, n’ayant, pas d’autre solde, reçurent ensemble 6 écus 10 s. ; comme on eut avis que l’ennemi faisait retraite dans une métairie proche de la ville pour faire quelque surprise, il fut fait une sortie la nuit du 16 mai, avec 40 ou 50 soldats auxquels fut donné 1 écu 40 s. ; 5,575 pains et 2 charges 5 pots de vin pour la munition de l’armée du gouverneur, 113 écus 5 s. 6 den. ; pour voiturer ladite munition, 2 écus ; journées de bouviers et charretiers pour la conduite de l’artillerie dudit gouverneur, 10 écus ; la nuit du vendredi (saint), les ennemis, au nombre de sept ou huit cents, s’emparèrent du couvent des Cordeliers pour surprendre la ville à l’ouverture de porte, mais « descouverts » (signalés à la ville) par les religieux qui sonnèrent le tocsin, ils s’enfuirent non sans inconvénient pour le frère Jean Dedier, lequel blessé d’une arquebusade, fut en danger de mort et malade six mois ; pour le soigner, 110 écus ; 1594 ; ce sont les mêmes frais ordinaires que les années précédentes : sentinelles au clocher, sur la porte ouverte, pendant toute l’année et à diverses reprises, hors les murs, gages d’A. Manebit pendant les mois de février et mars ; dépense du prévôt des maréchaux et de ses archers quand ils vinrent à Montferrand en juillet pour « fortiffier » le siège de Tournoël, 12 écus ; il n’est fait mention d’aucun fait de guerre autour de la ville ; 1595, 20 juin ; les trésoriers de Riom arrêtent le présent état à 4,448 écus 40 s. ; le total des consuls était de 11,618 écus 46 s. ; la grosse différence vient de la suppression par les auditeurs de 6,450 écus demandés par la ville pour indemniser les habitants dont les maisons hors la ville avaient été rasées à l’approche du duc de Nemours, qui pour ce renvoyèrent les consuls au roi ; 1603, 28 juillet ; M. Fayet, vérificateur des dettes du Pays, vu que plusieurs des dépenses portées audit cahier ont été faites pour la conservation de la ville et non pour le bien du pays, réduit les dépenses à 3,248 écus 30 s. ; Riom ; 9 avril ; mention que ledit état est déchargé de 1,500 liv. par 2 quittances montant à ladite somme, données à M. Christophe de Murat, commis à la recette et dépense des deniers levés pour l’acquittement des dettes du pays, par M. Jean Verdier père, syndic des Cordeliers de Montferrand ; ce cahier est une copie collationnée du 6 août 1614 ; — pièces relatives au paiement desdits frais de guerre ; — 1595, 4 janvier ; fragments du compte rendu des dépenses faites par les consuls de Montferrand pour le siège de Tournoël ; le compte est rendu devant des auditeurs nommés par la ville ; le total des dépenses est de 164 écus 55 s. ; la date est celle de l’arrêt du compte ; — 1614, 18 février , arrêt de la Cour des aides de Montferrand, portant qu’il sera fait commandement à Christophe de Murat de payer aux consuls de Montferrand la somme de 10,649 liv. 2 s. 4 den. qui leur reste due par le Pays ; — 6 août ; quittance de 240 liv. 14 s. s. 6 den. donnée par les consuls de Montferrand à M. Christophe de Murat, pour le paiement de 2 obligations montant originairement ensemble à 427 écus 1 s. 2 den. et réduites à cette somme par l’état de vérification des dettes du Pays, consenties par M. Antoine Anthoine et les autres échevins de 1591 à Claude Pascal, sgr de Mons, et transférées aux consuls le 27 décembre 1596 ; — m. j. ; copie dudit transport ; — m j. ; copie d’une quittance de 6,408 liv. 7 s. 10 den. donnée par lesdits consuls à M. Christophe de Murat, pour final paiement de 11,908 liv. 7 s. 10 den, montant des dettes du Pays envers la ville de Montferrand, d’après l’état de vérification desdites dettes.