État général des fonds

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Clermont-Ferrand. Archives communales déposées

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Inventaire

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  •    Fonds de Montferrand
    Présentation du contenu :

    Série AA : charte de coutumes ; privilèges octroyés par les rois ; translation de sièges ; relations avec les Etats provinciaux ; union avec Clermont ; correspondance avec les officiers et commissaires royaux, le gouverneur ou les consuls d’autres villes.

    Série BB : délibérations du consulat et correspondance générale des consuls.

    Série CC : impositions ; dettes de la ville ; rôles de taille ; registres de compte des consuls et pièces justificatives des comptes ; procès concernant des matières fiscales.

    Série DD : pacages de la ville ; bâtiments publics et urbanisme ; limites de la ville.

    Série EE : ban et arrière-ban ; garnisons ; salpêtre ; guerres de religion en Auvergne (siège d’Issoire…) ; prisonniers espagnols faits aux batailles de Rocroi et Lens.

    Série FF : quelques registres du bailliage de Montferrand et d’Usson ainsi que les documents au sujet du siège du bailliage ; registres et procédures du tribunal de la Purge ; tribunal de la police ; pièces de procédure de nombreux procès soutenus par les consuls.

    Série GG : registres de baptême, mariage, sépulture de la paroisse Saint-Robert de Montferrand ; religieux ; protestants ; pauvres ; collège.

    Série HH : procès relatifs aux foires de Montferrand, Clermont et Riom ; documents relatifs au commerce et aux denrées.

    Série II : anciens inventaires et documents relatifs aux archives de la ville ; documents divers, notamment concernant des habitants de Montferrand ou des étrangers à la ville.


        •    Registre des assises générales du bailliage
          • E-dépôt 113 II FF 1     1426-1481
            Présentation du contenu :

             1426-1481. — Registre des assises générales du bailliage de Montferrand et d'Usson. — S, d. ; ordonnances du bailli de Montferrand et d’Usson : son siège ordinaire sera à Montferrand ; les sceaux du bailliage seront audit Montferrand ; les sergents d’ordonnance assisteront aux assises pour y être employés par le bailli, comme il échéera ; les sergents devront se présenter devant les greffiers le jour des présentations ; en signe de leur office chaque sergent aura sa verge « es fleurs de lys » ou les armes du roi avec écu ; il portera l’un ou l’autre insigne sur lui ; lesdits sergents devront porter leurs lettres au bailli comme institué nouvellement ; les procureurs et notaires du bailliage prêteront serment entre les mains dudit bailli ; les assises se tiendront dorénavant de 4 en 4 mois à Montferrand, pour le ressort de Montferrand, à Usson, pour celui d’Usson ; les appelants ne devront adresser leur appel qu’au siège desdits bailliages et non ailleurs, ceux de Montferrand à Montferrand, ceux d'Usson à Usson ; le bailli ou son lieutenant ne tiendront les assises, ni les dimanches, ni les fêtes de Notre-Dame, ni les fêtes des apôtres, ni les fêtes de saint Jean- Baptiste, de l’Ascension, de la Pentecôte, de saint Michel ni aucunes autres fêtes solennelles, ni à Noël pendant 8 jours, ni à la « Piphayne », ni 4 jours avant et 4 jours après Pâques ; les sergents ne gageront ni les bœufs arants ni les autres meubles d’où l’on gagne la vie, ni vêtements de femme, s’ils n’y sont obligés par faute d’autres gages ; les procureurs ne mèneront personne en justice sans information préalable, à moins que la cause ne touche directement le roi, ou le seigneur dont ils sont justiciables ; f° 3 ; autres ordonnances du bailli ; elles sont au fond sem­blables aux précédentes ; f° 5 ; assises tenues à Chargnat, par Hervé du Mesnil, bailli de Montferrand et d’Usson, les 18 et 19 mars et autres jours 1426 (n. st.) ; la liste des affaires est ainsi disposée ; d’abord le nom d’un ou deux sergents, puis le titre d’un certain nombre d’affaires, celles, sans doute, où sont intéressés les sergents dont les noms précèdent ; en marge la suite donnée à l’affaire (quand elle n’a pas été jugée ?) ; les mentions sont, en effet, toutes de ce genre : « respit à l’appellant » ; congié à l’intimé et au chastellain » ; f° 9 ; même année ; 20 et 21 mars ; assises générales tenues à Montferrand ; en tête le nom de tous les sergents, et des procu­reurs des seigneurs justiciers, dont il est appelé ; en marge de l’énoncé de certaines affaires se trouve le mot « adcord » ; f° 16 v° ; ledit jour, second des assises, le bailli siégeant en l’hôtel du Saint-Esprit, à Montferrand, se sont présentés devant lui Mes Chatard de Bonnefont, lieutenant du sénéchal de Riom, Jean Bordier, avocat (du duc de Bourbon) audit siège, et Pierre Pomeyrol, substitut du procureur général, qui lui ont re­montré qu’il prenait connaissance de causes du ressort de Riom ; Guillaume Grand, procureur du roi au bailliage, a soutenu le contraire, et, après plusieurs « raisons » d’un côté et d'autre le bailli a défendu à ceux de Riom, au nom du roi, de prendre connaissance des « ressorts et mandemens appartenans au roy », ce dont ceux de Riom ont appelé ; f° 17 ; « cy amprès les présentations des sergens d’ordenance à cause des assises cy dessoubz déclarées » ; y sont aussi nommés lesprévôts de Thiers, de la Roche-Sanadoire et de la Roche (sic) de Monton, les procureurs des seigneurs justiciers intéressés aux assises ci-dessous ; assises tenues à Montferrand les 21, 22 août et jours suivants, même année, 1426 ; f° 24 ; présentations des assises générales tenues à Montferrand les 1er, 2 mai et autres jours ensuivants 1427 ; c’est-à-dire liste des juges royaux et seigneuriaux, dont il est appelé, en cette forme : « Maistre Guillaume Geneys, lieutenant de Maistre Huguo David, chastellain, pour noble et puissant seigneur, Mon­seigneur de La Tourt, à cause du lieu de Saint- Sadorny, Saint-Amans, de Montpeyro et de Saint- Sandon, contre tous ses adversayres » ; puis vient la liste des sergents, puis l’énumération des causes avec en général en marge la suite qui leur a été donnée ; f° 33 ; assises générales tenues à Montferrand, les 4 et 5 avril 1429, par Guillaume Tolosan, lieutenant du bailli ; f° 44 ; assises générales tenues à Montferrand, par Guillaume Tolosan, lieutenant du bailli, les 25 et 26 avril et jours suivants 1430 ; suivent dans la même forme ; f° 53 ; assises tenues les 9 et 10 avril 1431 ; f° 60 v° ;  assises tenues les 28 et 29 avril 1432 ; f° 69 ; assises tenues les 12 et 13 novembre 1432 ; f° 77 ; assises tenues les 8 et 9 juin 1433 ; f° 82 ; assises tenues les 16 et 17 novembre 1433 ; toutes ces assises sont tenues par G. Tolosan ; f° 86 v°; assises tenues les 10 et 11 mai 1434, par Hervé du Mesnil, bailli de Montferrand ; f° 92 v° ; assises tenues les 18 et 19 juillet 1435, par G. To­losan ; f°99 ; assises tenues les 7 et 8 mai 1436 ; f° 110 ; assises tenues les 8 et 9 avril 1437 ; f° 123 v° ; assises tenues les lundi et mardi (date arrachée) jours d’avril 1438 du f° 120 au f° 150 inclusivement les fos sont en grande partie détruits ; f°138 ; commencement d’autres assises ; f° 150 (en­tre le f° 150 et le f° 151 actuel il manque sans doute un cahier) ; 1442 (sans autre titre) ; assises dans la forme habituelle ; f° 170 v° ; « Aujourduy IIIme jour de julhet l’an mil IIII1' quarante-deux en jugement tenans le siège des assises généraulx ont juré les officiers estans audit, siège, et aussi leur a esté fait commandement sur peyne de esmende de rayson et de privation d’office de pourter les deffaults et comparaissances qui viendroient en deffault ; fait comme dessus » ; à partir de cette date le résultat de l’appel au lieu d’être en marge est à la suite de l’énoncé de l’affaire et de plus en plus développé (on trouve auparavant quelques exemples de cette manière de faire) ; en marge il ne reste que le nom de la justice intéressé ; les assises de 1456 font toutefois un peu exception ; entre le f° 170 et le f° 171 actuel 7 feuillets ont été arrachés, probablement intentionnellement ; les feuillets 171-179 inclusivement sont blancs ; il ne reste qu’un fragment du feuillet 181 qui était employé ; f° 181 ; assises tenues par le bailli de Montferrand à Chargnat, le 4 mai 1456 ; f° 187 ; assises tenues par Étienne Ébrard, lieutenant d’Estevenot (de Thaularesse), le 21 juin 1457 (sans nom de lieu, probablement Chargnat) ; f° 195 ; assises tenues par le bailli (sans nom propre), à Montferrand, les 29 et 30 mai 1458 ; f° 240 v° ; 1458 ; 30 mai ; comme par les ordonnances royales il est défendu à tous de citer en justice d’église, pour action réelle ou dépendant de réalité entre laïc et laïc, et que plusieurs sergents viennent de jour en jour à l'encontre desdites ordonnances, Estevenot de Thaularesse renouvelle lesdites défenses, à peine de 40 livres d’amende envers le roi, et mande à tous les baillis, juges et châtelains de son ressort, de faire publier les présentes lettres à leurs plus prochaines assises ; au bas mention de leur publication à Montferrand, ledit 30 mai ; aux assises ; — 2e registre ; f° 1 ; 13 juin 1481 ; liste des sergents ; il y en a 255 ; les f°s 9-12 sont blancs ; f° 13 ; « les prévostages d’Aulzon, Brivadois, Langhedois, Nonnète, terres du conte del­phin, conté d’Auvergne, Arlenc, La Roe, Saint- Entheige (St-Anthême ?), baronie de Mercœur, Ambert et Oliergues » ; f° 32 « le papier des exemps » ; assises tenues par Guillaume de Doyat, lieutenant général ; par le titre on voit que les­dites assises étaient tenues à Montferrand ; la tenue des assises pour les exempts fut renvoyée au lundi, 10 septembre, pour la présentation des cau­ses, et au lendemain et jours suivants pour leur expédition ; f° 50 ; m. j. ; « les prévostages de Riom, Thiert, Paluel, terres de Montgascon et conté de Montpancier, Combrailhes, Croc, Her­ment, Bellegarde et Roche-Sanadoyre » ; on trouve néanmoins la présentation d’une cause d’appel de Claude Peschaud, d’Alègre, contre le bailli d’Alègre ; f° 61; 14 juin ; continuation de la présentation des causes, f° 68 ; « le papier des causes du procureur du Roy, des causes des crimineulx et autres expédiées en assisiage ». (1) Le parchemin qui relie le premier registre est un brouillon (?) d’acte notarié, passé sous le sceau [du garde du sceau à Montferrand ?) du duc de Berri ; le parchemin qui couvre le second registre est un acte de Jean de Doyat, 9 juin 1481, publiant et mandant au premier sergent, sur ce requis, d’exécuter des lettres de Louis XI, de Tours, 9 mai 1481, l’ajournant (lui, J. de Doyat) devant le Parlement, en vertu de l’appel de Jean Guignard, sergent royal, et de Françoise Mesnier, sa femme, lesquels auraient été mis en prison, sans information préalable, sur l’accusation de Guillaume Mesnier et de son fils, d’avoir dérobé grande somme de deniers à feu Me Rogier Benoiton, oncle desdits accusa­teurs, et commet ledit pour informer sur ledit fait et aussi mande aux baillis de Saint-Pierre-le-Moutier et de Berri de faire élargir lesdits prisonniers, s’il y a lieu en vertu de ladite information. 

            Dates extrêmes : 1426-1481
            Importance matérielle : 2 registres
            Données techniques : parchemin

          • E-dépôt 113 II FF 2     1449-1451
            Présentation du contenu :

             1449-1451. — Registre du bailliage de Montferrand. — lre mention : « Pierre Seaume pour soy et à son nom propre, et en procureur par maistre Jean Seaume, appelle de ce que l’on a donné « respit à Audierne Bonnète, de quinzène » ; 30 août ; Gony Brunel et Gervaise Derains (?), bouchère, mis aux prisons de l’évêque, pour certains battements en la justice de Montferrand, par les gatiers de Clermont excédant leur office, et remis ledit 30 août au bailli, ont été élargis sous cautions ; f° 2 ; Chinon, 4 août 1449 ; Charles VII octroie à Mathelin Fontenay et à sa femme, demeurant à Lusignan, de pouvoir dans toutes leurs causes devant des juges être « receuz par pro­cureurs en Parlement et dehors jusques à ung an » ; f° 4 ; 12 septembre. ; « lez consulz de Malintrat contre lez consulz de Lussat » ; au vendredi après sainte Lucie ; v°; m. j. ; mention qu’Armand Pegot, de Montferrand, a été fait notaire du bailliage ; suit le nom de huit témoins, probablement notaires ou procureurs en majorité, « et plusieurs autres » ; m. j. ; mention que Durand Babon a fait cession de tous ses biens et juré qu’il n’a ni or, ni argent, ni rien dont il puisse payer ses créanciers ; f° 6 v° ; 19 septembre ; Guillaume Chaucol et Pierre Tixier, d’Orcival, et Jean Fournier, de Saint-Bonnet, ont confessé devoir au roi 3 quintaux de fromage et un quintal 1/2 de beurre, pour l’acense du pâtu­rage et « poysson » (sic) des bois et pâturages dans les limites de la Roche-Sanadoire, à eux acensés pour trois ans à commencer le jour de la Saint- Michel, par le bailli, G. Tolosan, son lieutenant, et Jean Chalenge, procureur du roi, le premier quin­tal de fromage et le premier 1/2 quintal de beurre devant être payés à la Saint-Michel de l’année prochaine ; f° 7 ; 20 septemb. ; Guillaume Le Mareschal, procureur du duc de Bourbon, appelle de ce que l’on ne voulait mettre le jour de Me Chevilhon plus loin et de ce que l’on « ne tenoit » (le tenoit ?) en procès, à cause du lieu de Chevalayre, ou il avait fait mettre la main du duc sur une vigne ; f° 15 v° ; Mathelin Fontenay et sa femme contre Pierre Anglade ; M. de Montpensier et autres ont été, parties ouïes appointés à écrire par mémoires et à bailler en tant que touche Anglade à 3 semaines et pour les autres à quinzaine ; f° 26 ; « mémoire soit de comparestre pour lez Chapdeyrons vendredi prochain à l’enconstre de la dame de l’Esclache et se prarne garde si les autres se tiendront en leur appellation ... » ; f° 28 v°; Ier janvier ; Pierre Raffi, Jean Vendange et autres ont piégé pour l’amende encourue par eux, pour avoir enfreint la sauvegarde du roi obtenue pour certains pachers par Mme de Dalet, dame de Vernines, laquelle amende a été taxée à 7 livres par personne ; f° 30 ; Chadeyron contre Mme de l’Eclache ; à quinzaine ; f°31 ; 20 janvier ; « Jehan de Bretanges, porteur de remission, a esté mandé en quinze jours pour le quart péremptoire » ; f° 31 v° ; Robert de la Rousse, comme procureur de l'abbé de Manglieu, a appelé de ce que le bailli a ordonné que les fers du moulin qui avaient été pris seraient rendus à Faveyrat « le vielh » ; f° 32 v° ; Étienne Mauron, de Champeix, a gagé de ce qu’il a battu ou voulait battre Giraud Salvat, sergent du roi, qui l’exécutait à la requête du sgr de Pentièvre et lui a ôté son épée ; f° 36 v° ; les lettres de rémission de Jean de Bretanges ont été entérinées, et il fera dire une messe pour les défunts du lendemain de Quasimodo à la Sainte-Madeleine et doit venir chercher « sa déliberatoire » dans un mois et porter certification des messes dites ; f° 42 ; 20 mars 1450 ; Louis, sgr de Giac, ayant engagé certaines vignes à Olivier Jadon, moyennant le prêt de 50 livres et ledit Olivier Jadon ayant refusé de recevoir lesdites 50 livres, lorsque ledit L. de Giac les lui a voulu rendre, ledit de Giac les a mis en dépôt chez Minet (?) d’Escullant, marchand de Montferrand, en les espèces que s’ensuit : 12 écus neufs, un réal d’or, un écu de « tournail » (?), 16 livres en monnaie, une chaîne d’or, pesant 2 onces, 2 de­niers et 18 grains (?) ; cette mention est bâtonnée et en marge : 19 septembre, même année ; L. de Giac reconnaît avoir retiré ledit gage ; f° 52 ; 1450 ; 13 mai ; noble homme (en blanc), mari de Louise de Giac, dame de La Queuilhe, (s. d., Jaques de La Queuilhe), procureur d’icelle, ayant ledit jour sommé Jean et Olivier Jadon, trouvés en leur ouvroir, de retransférer à sa femme, la plus près de lignage de Louis de Giac (c’était sa sœur), certaines vignes vendues auxdits Jadon par ledit L. de Giac, lesquelles elle voulait avoir par « retrait de bourse », leur offrant 32 écus neufs, et lesdits Jadon ayant refusé, disant que le temps du rachat était passé depuis quatre ans, a demandé acte de ce refus au notaire rédacteur de l’instrument ; f° 57 ; Jean Bonhomme a été condamné de son consentement à refaire à ses frais la chaussée du pont d’Herbet ; f° 62 ; 17 juin ; constitution de procureur par Jean Malet, marchand de Crocq (latin) ; f° 62 v° ; accord entre Jean Portal et Guillaume Mosnier, d’Issoire, appelant du chancelier de Chargnat au bailli y tenant ses assises ; G. Mosnier donnera 22 s. 6 den, et, pour tous dépens, 3 liv. ; f° 63 v° ; Pierre Robert, le maréchal, et Jean Reymond, se sont mis en arbitrage, à peine de 20 livres d’amende, au cas où ils ne se soumettraient pas à la sentence des arbitres, moitié au roi, moitié à l’autre partie ; il y a trois arbitres nommés de chaque côté ; f° 64 ; Michel Quinault a été condamné à l’amende, pour avoir emmené une jument que maître Jean Fauchier avait fait prendre, et qui était en la main du roi à l’hôtel de Borre, où l’avait menée Tassin Laglant, sergent ; le valet de Géraud Bareton étant venu prendre du bétail au « port » de Jean Allary et s’en étant allé sans fermer la porte, les moutons de Jean Allary allèrent dans les blés de Jean Sohet ; le lieutenant a renvoyé ledit Allary sans « clame » ni amende, au regard du procureur du roi, qui le poursuivait, et a donné licence de faire ajourner ledit valet de Bareton ; v°; à cause de la Saint-Martial les causes du 30 juin ont été remises au mardi suivant ; f° 68 ; Jean Perrot, dit Jughons, a dit qu’il avait obtenu des lettres de quinquenelle, mais qu’il ne s’en voulait aider ni contre lui ni contre les autres et qu’il ne devait pas plus de 4 livres ; f° 70 ; vendredi 17 juillet ; Durand Courtial a été fait sergent du roi au bailliage de Montferrand et d’Usson et a prêté le serment accoutumé ; f° 71 v°; 21 juillet Guillaume Brandon a été condamné à l’amende pour certaines injures dites à Julien Codrète et à sa femme ; f° 74 ; 27 juillet ; il a été défendu à Louis Alnizon (?) de rien innover pendant le procès entre J. Augustin et M. Vidal, touchant les biens de Guillebaut de Cébazat ; f° 79 ; Antoine Pélissier, mis en prison au château de Dallet, à la requête de messire Louis de la Forêt, pour certaine dette à lui transférée par le prieur de Lortige, ayant rompu son arrêt et dit, certaines injures à Pierre Bournat, et pour ce mis aux prisons de Montferrand, a été élargi ce jourd’huy (15 août ?) jusqu’à mardi à midi ; f° 81 ; 19 août ; défaut donné à Poncet de Rochefort, seigneur de Chabreugheol, contre Pons Robert, demeurant au Bouchet, près de Brioude ; f° 85 v°  ; 7 septembre ; le bailli élargit, dans toute la ville de Montferrand, jusqu’au mercredi en huit, Jean Gardelle et Étienne Barthomeuf, de Boudes, que le sgr de Montgon avait d’abord fait mener à la conciergerie de Paris et qui avaient été ramenés à Montferrand avec « lez cas et informations », et ils se sont cautionnés l’un l’autre ; f° 89 v° ; 22 septembre ; le procureur de M. de Montgon s’oppose à la délivrance des gens de Boudes et offre argent pour les mener à la Conciergerie ; f° 90 v° ; 25 septembre ; Michel Rey appelle de Durand Courtial, sergent du roi, parce qu’ayant, donné audit sergent pour faire relâcher sa per­sonne une certaine quantité de gerbes et de foin, celui-ci réclamait les clés de la grange vu qu’il avait loué des hommes pour faire battre le blé ; f° 95 v° ; 15 octobre ; Jacmet Dauphin, comme procureur de Jeanne Crespade, ve de Jean Dauphin, et de Jeanne Dauphine, ve de Géraud Crespat, appelle du bailli qui voulait, mettre à exécution des lettres royales obtenues contre elles, comme étant lesdites lettres subreptices ; f° 98 v° ; 23 octobre ; Jean Ébrard, sgr de Montespedon, et son fils Guillaume sont condamnés à payer 45 liv. à Benoît Chastel, marchand de Clermont, plus les dépends ; cette pièce est barrée, la somme ayant sans doute été payée aux termes fixés ; f° 110 v° ; Olivier Armand, chanoine de Notre-Dame de Montferrand, vicaire d’une vicairie ou chapellenie, fondée par le roi ou ses prédécesseurs au château de Montferrand, en l’honneur de sainte Catherine, renonce à l’appellation par lui faite de certains exploits que lui fit Pierre Bournet, sergent royal, lorsqu’il voulait célébrer le divin service en ladite chapelle, selon les lettres à lui octroyées par le roi ; f° 113 v° ; 15 décembre ; Antoine de la Roche, Girin du Chaslar et Antoine Parent, por­teurs de lettres de quinquenelle, ont appelé du lieutenant Étienne Ebrard, parce qu’il avait dit que leurs lettres ne passeraient pas sans dispensation, bien qu’ils eussent dit avoir porté pour les recevoir certaine somme d’argent ; f° 117 v° ; 1451 ; 15 janvier ; Gabriel Rolet a appelé de Geoffroy Rousset, sergent du roi, qui lui faisait commandement d’ouvrir son hôtel au fourrier du comte Dauphin d’Auvergne, pour voir s’il était (convenable ?) pour ledit seigneur, qui devait venir à Montferrand aux Trois Etats d’Auvergne ; f° 118 v° ; le lundi 18 janvier a été proclamé en place des Taules, par Étienne Garnier, défense au nom du roi et du bailli, à peine de 60 s. d’amende, de prendre pigeons « dans aucune grange, abrevedour, ne autre part, tant que touche en fillat reversadour (?) (au moyen d’un filet se renversant) » ; f° 119 v° ; 21 janvier ; G. Rolet renonce à son appelation touchant l’ouverture de sa maison ; m. j. ; Jean Reymond, le boursier de Montferrand, a demandé au bailli, au procureur du roi et au mortallier, s’ils n'avaient pas mis (remis ?) la main du roi sur certains héritages « desqueulz autrefois en avoit eu la main levée », lesquels bailli et autres ont répondu qu’ils ne le ferainet point, car le neveu d’Agnez Bernadade avait eu sa main levée et ne devait rien à présent, « dont ledit Jehan Reymond a demandé lettres » ; f° 120 ; m. j. ; sire Jean Chalameau, procureur du grand prieur d’Auvergne de Saint-Jean-de-Jérusalem, a demandé aux bailli, procureur du roi et mortaillier, de lever la main du roi, mise sur les biens de feu frère Jean Reymond, ayant montré les lettres comme quoi ledit Reymond était frère sergent et donné de ladite religion, en conséquence de quoi la main du roi a été retirée au profit dudit grand prieur ; f° 122 ; 5 février ; les causes du 5 février ont été remises à huitaine pour l’honneur de notre dame sainte Agathe ; f° 126 ; 26 février ; Louis de Thiers, sgr de Lignat, a déposé aux mains de G. Tolosan, lieutenant du bailli de Montferrand, 10 écus d’or, 3 réaulx et 47 s. 6 den., en monnaie, montant 15 écus, qu’il devait consigner en vertu d’un appointement donné par le bailli de Turenne entre lui et Fouque Lebreton ; 13 mars ; lesdites pièces ont été remises aux mains de Pierre de La Chalme, procureur de F. Lebreton ; f° 126 v°; 27 février ; Jean Chalus, de Saint-Amant-de-Roche (Roche-Savine), a déposé devant H. du Mesnil, bailli de Montferrand, un sac contenant un procès-verbal en parchemin et deux autres pièces (décrites) qu’il était chargé de lui remettre par Me Barthélemy d’Aitiquelobe (?) pour par ledit bailli procéder selon ledit procès-verbal ; f° 141 ; 28 avril : interrogatoire de Michel Peyrail, de Chaslus-les-Boissères, receveur de la comté d’Auvergne pour M. de Boulogne, emprisonné à Montferrand pour voies de fait à l’égard d’Antoine Lescudier, lui faisant certains exploits à la requête de Jean Peyrail, prêtre, son frère ; il déclare que le mardi saint, vers 10 h. du matin, comme il était encore au lit, sa femme vint lui dire que ledit Lescudier et Antoine de Moeyretreyres (?), sergents, accompagnés chacun de deux autres sergents, et avec messire J. Peyrail, avaient mis la main du roi sur sa maison ; alors s’étant levé et étant venu au carreau sur sa porte, il en appela pour lui et ses adhérents ; lesdits sergents s’en étant retournés, trois quarts d’heure après ledit M. Peyrail voyant ledit Lescudier, ajournant certains vignerons, loués par lui, Peyrail, comme enfreignant la sauvegarde, « mal meu », de ce que ledit Lescudier voulait procéder outre, malgré l’opposition, lui jeta trois pierres, dont l’une toucha le cou de son cheval et rompit l’arçon de sa selle, une autre le frappa sur la tête, «duquel copt il lui fit sang et playe », et la troisième, pendant qu’il fuyait, porta sur le bourrelet de son chaperon; V° ; m. j. ; ledit Peyrail a été élargi dans Montferrand, à cause de maladie, sans pouvoir quitter la ville jusqu’à ce qu’il ait trouvé caution de 1.000 liv. ; fait du vouloir de Me Guillaume Reboulh, avocat du roi et du procureur du roi ; f° 142 ; 29 avril ; Jean Bohier, frère d’Antoine Bohier, d’Issoire, et autres « ont aploigé » ledit Michel Peyrail pour 500 livres ; en tête de la men­tion on voit que ledit Peyrail devait fournir 1.000 livres de caution, néanmoins il semble que ces 500 livres aient été jugés suffisantes ; le même jour M. Peyrail s’est engagé à garder ses pièges indemnes ; les frais dudit ajournement ont été taxés à 100 livres pour le roi et 20 pour les frais ; « pour ce qu'il estoit malade et avoit eu la fièvre six mois et pour dobte que la glise ne l'eust pour ce qu’il estoit clerc (il fut relâché (?) ; fait le XXVIIIe jour de juilhet l’an LI » ; f° 143 ; 4 mai ; Martial Rabette a été élargi du château de Montferrand où il avait été mis, parce qu’il avait juré Dieu, été désobéissant, et avait fait office de sergent, bien qu’il ne le fût point, et lui a été défendu de continuer à faire ledit office sous peine de confiscation de ses biens et a été condamné à porter un cierge d’une livre à Notre-Dame et moyennant ce élargi ; f° 145 ; 7 mai (?) ; Etienne Reymond, boucher, trouvé possesseur de demi-gros mauvais et mis au château pour le contraindre à dire de qui il les avait reçus, a été élargi à la caution de Jean, son frère, et d’un autre et ledit « Tevenon » a dit que sa femme avait reçu lesdites espèces d’un nommé Bardon, de Riom (?), pour des vaches qu’il lui avait vendues ; v° ; 10 mai; défaut donné à Antoine du Puy, procureur du roi (f° 151, Me Jean Chalenge est aussi nommé procureur du roi), contre Jean Girault, du Mas de la Baronnie ; f° 147 ; 11 mai (?) ; Mathieu Nabozat. de Saint-Yvoine, valet de Pierre Teyssonier, de Neschers, a gagé amende, taxée à 15 s., pour avoir dit « qu’il ne ferait pour le roy aucune chose ; f° 147 ; 14 mai ; a été crié judiciellement que nul notaire, sur peine de 10 livres, « n’ait à passer ne faire nulle continuance de assiziage que ne soit passé par devant le jutge » ; f° 149 v° ; 7 mai ; de par le roi et le bailli il est, ordonné à tous les habitants de Montferrand de nettoyer leurs maisons, granges et jardins de tous fumiers, terriers, ordures, charognes et de les porter hors la ville, hors aussi les chemins royaux et la place de la Rodade, à peine de 60 s. d’amende ; aussi qu’à l’avenir nul n’ait à jeter dans les rues grandes et foraines aucunes « nettoyeures », etc. ; f° 152 v° ; Jean de Lescluze ayant dit certaines injures à Pierre Martinet (?), de Montferrand, et celui-ci ayant mis la main sur ledit de Lescluze, ils furent tous deux mis en prison, et pour ce qu’ils sont pauvres gens, ayant chacun 5 ou 6 enfants, l’amende a été taxée à 5 s. chacun ; f° 153 v°; s. d ; ordonnances d’Hervé du Mesnil, bailli de Montferrand et d’Usson ; tous les sergents de son bailliage devront se présenter aux assises ; nul sergent au bailliage ne pourra exercer autre office de sergenterie en même temps que celui-là ; ils ne pourront (après les assises) quitter la ville de Montferrand qu’après avoir vu le procureur du roi et lui avoir baillé les rébelliions, désobéissances, infractions et (ès?) sauvegardes qui leur auraient été faites ; ils ne devront exécuter le bétail arant, ni les outils mécaniques dont les gens gagnent leur vie ; est ordonné que tous les notaires de céans (Montferrand), rappor­tent au greffier les défauts et amendes faits devant le bailli et est défendu à tous notaires, ne résidant pas en ladite ville, d’écrire en aucun procès pendant à la cour du bailliage ; défense aux avocats d’occuper une procuration, sauf s’il est urgent et pour une fois seulement ; f° 158 ; 12 juin ; défense à frère J. Chalameau de faire citer aucune personne devant la « baghasse » (?), à Lyon ou ailleurs, à peine d’un marc d’or et spécialement J. Reymond, etc. ; f° 162 v° ; 18 juin ; Michel Delenge (?), sergent, serviteur de M. de La Malarée, s’est plaint au bailli que le dimanche « dernier passé a eu huit jours » son maître l’envoya chez M. de Lenhat savoir pourquoi il détenait ses bœufs ; lequel sgr de Lenhat le prit par la « chabessalhe », le jeta par terre, lui ôta son épée, ses pourpoints, le mena dans son château où il le bâtit « fermement» d’un bâton, le mit en prison, puis l’en sortit et le maltraita tellement qu’il en cuida mourir et le tint deux jours et une nuit jusqu’à ce qu’il lui eut fait gager l’amende et confesser que les bœufs en question avaient été pris en son bois à lui, Lenhat ; f° 167 ; entre le 10 et le 14 juillet ; les assises de la Roe ont été mandées au [26] et 27 dudit mois de juillet ; les jours d’audience du bailliage étaient le mardi et le vendredi.

            (I) Ce parchemin est un acte d’échange (. . juillet 1372 ou peu après),  passé par l’official de Clermont, entre Michel de Villeneuve, de la paroisse de Saint-Genez de Clermont, et Jean Nimol, bedel de la cour de Clermont, de la même paroisse ; M. de Villeneuve donne audit Nimol l’hospitium lui venant de son père, en ladite paroisse Saint-Genez, et celui-ci, en contre-échange, se charge de deux distributions (liberationibus) de pain et de vin, que ledit M, de Villeneuve devait faire, une fois l’an, l'une en l’église de Saint-Genez,l’autre à la collégiale de N-D de Chamalières 

            Dates extrêmes : 1449-1451
            Importance matérielle : 1 registre
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II FF 3     1455-1457
            Présentation du contenu :

             1455-1457. — Registre des assises du bailliage de Montferrand et d’Usson. — Assises tenues à Montferrand, les 12 et 13 novembre 1455 ; la disposition est la même que dans le registre précédent de 1426 à 1431 ; la liste des seigneurs de la juridiction desquels il est appelé, la liste des sergents, puis l’énoncé des affaires avec la suite qui leur a été donnée ; f° 21 v° ; Jean de Villelume, écuyer, seigneur de Brémontet, Pierre, Jean, Antoine et Jean Borrelon, Jean, Jeannot, Pierre et Michel Porte, et Audry Paris, appelants de Géraud Ladevie, soi-disant sergent royal, et de messires Anne de La Tour, Lucas Blain Loup, chevaliers, Pierre

            (1) Ce parchemin est un acte d'Étienne Ebrard, lieutenant ou commis générald'Estevenot de Thaularesse seulement préparé, par lequel Georges (?) Faugerat et Raymonet Rauzet d'après le conseil de ses parents et amis ont été donnés comme coadjuteurs des enfants mineurs de feus Étienne, et Pierre Serbier, nommés Jean et Poncet, et tuteurs des enfants mineurs de feu Olivier Serbier; cet acte est du temps du consulat de J. de Bournet et autres nommés en 1456-57 audit registre.

            Dates extrêmes : 1455-1457
            Importance matérielle : 1 registre
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II FF 4     1460-1461
            Présentation du contenu :

            1460-1461. — Registre des assises du bailliage.Du f° 2 au f° 67 ; « Assises généraulx de Montferrand, tenues les mercredi et jeudi, XII et XIII jours de novembre après la feste Saint-Martin d’iver, ledit mercredi pour les présentations et ledit jeudi et autres jours en suivans pour l’expédition des causes, l’an mil IIIIe LX » ; le registre contient d’abord la liste des juges dont il a été appelé, chaque nom suivi en général du nom de la personne qui le représente aux assises ajouté d’une écriture cursive ; 2° la liste des « sergents d’ordonnance », avec des notes en caractères cursifs sur leurs pouvoirs qu’ils semblent avoir été appelés à montrer ; ainsi : « Pierre Thorenches, de Montferrand, a let­tres du roy.... ; Gerault Salvat, de Champeilz, afferme par serment qui a lettres du roy et les monstrera ; incontinent congé audit (?) pour aler publier les foires de Champeilz et Néchers ; Jehan du Guystardis, d’Augeroles, a lettre du roy et la doit porter dans ung moys » ; 3° les expéditions ; comprenant le nom des parties, le juge dont il est appelé et le motif de l’appel, mais non le motif du litige ; à la suite d’une écriture cursive, suite donnée à l’affaire, renvoi, répit, etc. ; du f° 77 au f° 119 ; assises tenues à Montferrand, le 1 et le 2 juin 1461 ; la disposition est la même que pour les assises précédentes.

            Dates extrêmes : 1460-1461
            Importance matérielle : 1 registre
            Données techniques : papier

        • E-dépôt 113 II FF 5     Registre des appointements de la cour du bailliage
          Présentation du contenu :

           1464-1466. — Registre des appointements de la cour du bailliage de Montferrand.F°8, 1464 ; 13 mars ; Anthonie d’Anglars, damoiselle, demanderesse contre N. Coustave, P. des Farges et Pierre de Lacmeulh ; vu les lettres de la cour du petit scel de Montpellier, du 7 du présent mois, exhibées par Guillaume Robert (?), sergent dudit petit scel, la Cour a dit qu’elle se garderait de méprendre, et ledit sergent a offert à la demanderesse de la recevoir à opposition ; f° 10 ; 23 mars ; Jean Motte, Pierre Roux, Vidal Astier et Jean Fabre, porteurs de lettres de rémission, demandeurs, Louis Saligot, substitut du procureur du roi, et les seigneurs de Langeac et de Tournon, défendeurs ; de la partie des défendeurs a été protesté que ledit seigneur de Langeac et la dame Ahelips de Tournon (femme du sgr de Tournon dessus nommé ?) avaient la confiscation des biens des requérants ; et le procureur du roi a répliqué pour les demandeurs : parties ouïes appointées à écrire par faits contraires et assignées au vendredi après Misericordia (2e dimanche après Pâques, 5 mai) ; f° 17 ; 12 avril ; en la cause pendante entre Mre Pierre Reynault, curé d’Orliac (Orléat), demandant l’entérinement de lettres royales contenant commission au bailli de Montferrand, et Mres Guillaume Turgon et Georges Modenel, prêtres, défendeurs, s’est présenté Tassin Laglan, sergent royal, qui, en vertu de lettres du prévôt de Paris, conservateur des privilèges de l’Université de Paris, à la requête dudit Turgon, écolier étudiant en ladite Université, a fait commandement au lieutenant du bailli de renvoyer ledit procès devant lui ; contre quoi le demandeur a protesté : « nous avons dit que contre les commandemens et exploitz, faitz, par ledit sergent, nous nous garderions de mesprendre », ce qu’il a pris pour refus ou délai, et a renvoyé la cause en l’état qu’elle est au 30 mai au Châtelet, à Paris, devant ledit conservateur ; f° 19 ; 15 mai ; entre Paul du Pré, messire Pierre du Pré, Étienne du Pré, frères, et Jean, fils d’Antoine du Pré, (sans doute neveu des précédents), demandeurs, et Jean de Lespinasse, chevalier, et Béraud, dauphin (son fils, ayant le nom de Dauphin après la mort de son oncle Béraud Dauphin, seigneur de Saint- Ilpize et de Combronde), fils de feue Blanche Dauphine ; les défendeurs ont demandé à voir le procès, ce qui leur a été octroyé, et assigné au jeudi prochain en huit ; f° 33 ; 15 juillet ; entre Guillaume de Bosredon, chevalier, et Jean de Chaslus, procureur de Philibert de Chaslus, son père, chevalier ; le demandeur soutient que les terres portées audit procès sont tenues en fief de lui par le défendeur, et celui-ci a dit que le demandeur avait commencé ledit procès malgré les mainmises du procureur du roi et du procureur du duc de Bourbon, qu’il avait fait mettre sa main à lui, le demandeur, sur lesdites seigneuries et que son sergent n’avait voulu le recevoir à opposition, ce dont il avait appelé ; Me Guillaume du Puy, procureur de Mr de Bourbon, a demandé a être reçu à opposition, et a requis que le procès fût renvoyé au Parlement, et Antoine Amedieux, substitut du procureur du roi, s’est opposé auxdits exploits en tant que touche les seigneuries de la Garde-Ferradure (cne de Bourg-Lastic) et de Chaslus (cne de Combraille), s’opposant que l’aveu en fût fait à autres qu’au roi, et le demandeur ne s’est pas opposé à la conversion des appeaux en opposition, mais a dit que pendant le procès le défendeur ne devait jouir, en vertu de lettres du vendredi avant la Saint-Nicolas d’été 1332, du dimanche avant la Nativité Notre-Dame 1339, du 8 septembre 1422 et du 28 août 1398 ; le défendeur a offert faire l’hommage à qui sera décidé et n’a voulu que les appellations fussent converties en opposition, sinon qu’il jouisse durant le procès ; a été dit que contre les appellations des parties, la Cour se gardera de méprendre ; que sur les oppositions du procureur du roi et du procureur du duc de Bourbon, elle verra le procès pour savoir s’ils y sont recevables, et pour ce à quinzaine, et le demandeur communiquera ses titres au procureur du roi ; f° 35 ; 26 octobre ; G. de Bosredon a montré un écrit contenu en un papier de cour d’Herment, par lequel Guillaume de Chaslus a fait hommage de son château de Chaslus au sgr d’Herment, et aussi a ledit de Bosredon produit Jean Robert, prêtre, et autres témoins qui ont certifié la signature de Jean Robert, père du témoin ci-dessus, et de Jean Bauduy, témoins dudit hommage ; f° 38 v°; 26 novembre ; Claude de la Gilbertie, prisonnier du roi à Montferrand, pour certaines paroles dites contre ledit seigneur a été mis en liberté pour 15 jours, auquel terme il comparaîtra en personne ou sera réputé atteint du cas à lui imputé ; f° 42 v° ; 19 décembre ; entre Pierre Haultier, demandeur, et George de Rochebrune, ledit demandeur donne certaine déclaration pour laquelle il a été condamné envers ledit défendeur aux dépens, à taxer par Me Michel Merindel, samedi prochain en son ouvroir, « et à deffendre au mercredi après les Roys » ; s’ensuit la teneur de ladite déclaration ; portant que « ledit Ronat est demorant » et tenu faire cuire son pain et pastes (au four banal de Vodable), comme habitant dans certaines limites qu’il donne au long ; f° 48 v° ; 1465 ; 26 fé­vrier ; sentence de Jean Polard ; Jean Rossel, marchand de Blesle, emprisonné le vendredi de la foire de la mi-carême 1464, au château de Montferrand, sous l’accusation d’avoir donné 3 liv, en « certaines doubles de deux blancs faulces », à Pierre Tronquet, pelletier de Brioude, pour cinq manteaux de pelleterie, ce dont ledit Rossel se disait innocent, disant avoir reçu lesdites doubles de marchands qui lui achetèrent à Blesle trois manteaux « de chambes », et qu’il lui avait paru qu’elles étaient bonnes ; après que ledit Rossel a été élargi sous caution et divers incidents, l’affaire étant revenue à la date des présentes, J. Polard ayant trouvé ledit Rossel non coupable l’a renvoyé sans jour ni assignation, dont celui-ci a requis les présentes ; f° 53 v° ; 12 avril ; comme procès soit pendant devant le conservateur lai de l’Université d’Orléans, entre frère Geoffroy de Telon (?), prieur de Fontaynes, étudiant en ladite Université, comme cessionnaire de Gilbert et Jacques de Murat, demandeur, et Charles de la Fayette, seigneur de Pont-Gibaud et Nébouzat, et plusieurs de ses chevaliers, défendeurs, ayant comparu aujourd’hui, les­dites parties sont convenues de laisser les choses en l’état ou elles étaient au moment du renvoi, jusqu’au samedi après la Saint-Jean ; f° 73 v° ; 26 octobre ; entre Pierre Vevssières, demandeur, et Michel Ponteil, défendeur ; le défendeur a requis être dégagé, vu que la lettre en vertu de laquelle il a été gagé n’était point scellée, et il a été dégagé ; Pierre Saigne, substitut du procureur du roi, a demandé que les peines encourues par l’exécuteur des lettres du garde des sceaux de Montferrand fussent adjugées au roi, vu que le demandeur avait fait nouvelle exécution après les inhibitions faites ; la Cour verra le procès, et Jean Borthon, qui a fait les exploits, viendra, et à mardi la Cour leur fera raison ; f° 74 v° ; 20 octobre ; entre Hugues Blau, sgr du Gilbertez, demandeur, et Louis, sgr de Montlaur et Solazuit, le bâtard de Montlaur et Jean Maigne, défendeurs ; ledit sgr de Montlaur a requis que ledit demandeur déclarât s’il ne tenait rien en fief de lui à cause de Solazuit, et a dit que (antérieurement) lui, sgr de Montlaur, avait été mandé à l’armée du roi avec ses vassaux et qu’il avait requis ledit appelant de s’y rendre, ce qu’il n’avait point fait ; et dans sa réplique ledit du Gilbertez a dit qu’il avait été à l’armée du roi, mais avait eu congé de s’en aller, qu’il ne savait où était alors ledit sgr de Montlaur, qu’il n’était pas à l’armée du roi à la journée de Montlhéry ; les parties ont été appointées à donner leurs plaidoyers par écrit et ajournées á trois semaines ; f° 81, v° ; Pont-Audemer, 26 janvier 1466 ; (n. st.) ; Louis XI accorde à Charles de La Fayette présentement occupé à son service en sa compagnie, des lettres de surséance d’un an pour tous  ses procès ; publiées à Montferrand le 4 mars ; f° 82 ; 6 mars ; entre Thomas Roque, demandeur, et Jean Girard ; le demandeur, pour les cas contenus aux lettres royales et dont il apparaît par les affirmations sur ce faites, a demandé que le défendeur soit pris au corps et qu’on lui fasse son procès extraordinaire, pour qu’il soit puni suivant l’exigence du cas et son corps et ses biens confisqués au roi, et au cas que « tout seroit civil », qu’il fasse amende honorable et profitable tant à Montferrand qu’à Saint-Pourçain en la place publique, à genoux, une torche à la main et nu-tête, et qu’il crie merci au roi et au demandeur, et soit condamné à 10.000 liv. d’amende envers le roi et à 5.000 livres envers lui, Roque ; et le défendeur a dit qu’il ne comptait pas injurier ledit Roque, mais qu’il pouvait servir à sa cause de non recevoir de dire qu'il y avait un autre procès pendant à Saint-Pourçain sur le fait ici en question, et qu’en tous cas les lettres dudit Roque étaient subreptices, comme contraires à celles obtenues par lui, le défendeur, pour être reçu en procès ordi­naire, protestant de poursuivre ledit Roque pour l’injure faite à sa personne et le requérant de montrer la blessure qu’il dit avoir reçue à la tête ; le demandeur a requis voir les lettres que dit avoir le défendeur, ce qui lui a été octroyé, et l’affaire a été remise au samedi suivant, et l’arrêt a été donné au défendeur dans la ville ; f° 83 ; le 7 mars, Martin Chevillon, qualifié lieutenant précédemment, est qualifié lieutenant général ; f° 83 v° ; 7 février ; entre Hugues et Michel Richard, frères, demandant l’entérinement de lettres royales de répit de non payer leurs dettes de cinq ans, et Jean Moyne et autres leurs créanciers (il y en a 52) ; à quinzaine ; les sceaux du procès, vus et visités, ont été trouvé bons, et il est ordonné que les demandeurs donneront par serment la déclaration de ce qu’ils doivent à leurs créanciers, laquelle ils ont donné comme il suit : à Jean Moyne, 10 s. 3 den. ; à Messire Antoine Valenson, 8 écus, 4 sextiers d’avoine, un « tessun » (?) de soie valant un écu ; à Durand Valenson, 17 écus, 3 quintaux 1/2 de fromage, 3 sextiers d’avoine ; à Pierre Perchaduc, 2 écus, 2 sextiers de pamoule, etc ; f° 85 v° ; 6 mars ; Jean Delayre, demandeur contre Jean Nicolauf, dit que quoique « pur lay », ledit Nicolauf au mépris des ordonnances, l’a cité en action réelle devant le juge ecclésiastique de Langeac ; lequel Nicolauf a dit que lui est aussi pur lay. ne sachant ni lire ni écrire et ne connaissant rien des ordonnances, et que d’ancienneté à Langeac les purs lays s’ajournent l’un l’autre devant le juge ecclésiastique, sans qu’on n’ait jamais fait aucune défense sur ce ; ledit Nicolauf sera condamné à l’amende envers le roi, et l’on aura égard « à ce qu’il a dit dessus par ses sauvations et innocences », et sur le fond ledit défendeur a dit croire ledit Delayre sur son serment sur les 4 liv. 10 s. qu’il lui réclame ; à huitaine « pour ledit Delayre acepter le serement ou le réserver audit Nicolauf » ; f° 86 ; 26 février ; entre le sgr d’Arlanc, demandeur contre les héritiers ou ayants droit de feu Béraud, dauphin d’Auvergne, c’est-à-dire le duc de Bourbonnais et d’Auvergne, le comte de Montpensier, dauphin d’Auvergne, comte de Clermont, la comtesse de Penthièvre, Pierre d’Amboise, sgr de Chaumont, pour la seigneurie de Saint-Georges, du chef de sa femme, et le sgr de Bueil ; au vendredi après la mi-carême ; f° 86 v° ; s. d. ; entre l’abbé et couvent de Saint-Alyre demandant l’entérinement de certaines lettres, et Antoine Roque s’y opposant, présents, Marguerite, veuve d’Antoine Monteil, pour elle et pour Anne et Durand Monteil, ses enfants mineurs, et aussi Pierre Bonore ; à huitaine, il s’agissait sans doute de savoir à qui incombait la responsabilité de la mort d’Antoine Monteil et de la blessure de P. Bonore, francs archers de la compagnie de noble Antoine Roque, capitaine pour le roi des francs archers du bas Auvergne ; la veuve d’A. Monteil demandait aux religieux de Saint-Alyre qu’une messe perpétuelle et quotidienne fût fondée là où il était enterré « comme appartient en tel cas », et qu’une épitaphe soit mise en l’église, qu’il lui soit donné 200 livres pour se marier convenablement, plus 50 liv. par an pour entretenir les enfants jusqu’à ce qu’ils soient en âge parfait, plus 200 livres pour doter la fille quand elle serait en âge de se marier, et quand son frère aurait 14 ans, le mettre chez gens experts pour apprendre un métier et ensuite lui donner 200 liv. ; P. Bonore, qui avait eu la jambe percée d’un trait, demandait 100 écus ; f° 103 ; 22 mai, entre Jean Delolme, demandant l’entérinement de lettres de répit par lui obtenues et ses créanciers ; au lendemain en huit ; et a été ordonné que ledit demandeur donnerait la déclaration de ses créanciers et de ses dettes, ce qu’il a fait ; parmi eux sont Jean de Doyat et ses frères pour 15 livres ; ledit Jean de Doyat avait toutefois dit au sergent qui l’a­journait qu’il ne lui était rien dû ; f° 105 v°; 16 juin ; entre Roger Benoiton, demandeur, et Jean Boulardet et Michel Desgolles, meuniers, défendeurs ; lesdits meuniers disaient qu’ils avaient le droit de passer le long de la Tiretaine dans le pré dudit Benoiton, et que ce dernier ne pouvait empêcher le cours de la rivière, ni planter des plançons en son lit ; les consuls s’étaient joints aux meuniers ; au lendemain ; les premières pages de ce registre sont fortement tachées ; il est à croire que le registre commence en janvier 1464 (n. st.), mais le mois des premières dates est illisible. (1) Ce parchemin est un acte du 16 août 1399, passé sous le sceau de Jean de Villeneuve, tenant le sceau du duc de Berri, à Montferrand, par lequel Durand Rabeyrat et Raynart Gorghat, de la paroisse de Lempdes, vendent à Bertrand de Thiers, conseiller du roi et trésorier de l'église de Rouen, moyennant le prix de 25 livres, une rente de 10 sextiers d’avoine, mesure de Clermont, portables chaque année à la Saint-Julien en la maison de l’acquéreur, à Clermont. 

          Dates extrêmes : 1464-1466
          Importance matérielle : 1 registre
          Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II FF 6     1464
            Présentation du contenu :

            1464. — Fragment d’un registre du bailliage. — La première mention est du samedi 14 avril ; f° 12 v° ; 18 avril ; « religieuse et honneste personne frère Jehan Maurel, maistre en théologie, soy disant prieur de Montferrand, demandeur et requérant pour soy contre maistre Anthoine de Chaslus » ; le demandeur a fait sa requête suivant les lettres royales par lui impétrées, etc. ; au mois pour répondre ; il s’agit peut-être de la qualité de prieur de Montferrand ; d’après A. Tardieu, Ant. de Chaslus fut prieur de 1473 à 1480 ; f° 13 ; m. j. ; Audry Chodier et Jean Delayat, luminiers de l’église paroissiale de Peschadoires, contre messire Loys des Molins, prêtre, soi- disant curé ou vicaire de ladite église ; f° 15; 18 avril ; Jean « Bouller du Charriol », dit l’Hermite (il est dit sgr de La Faye f° 18 v°), contre messire Guillaume Bouller, chevalier ; f° 29 v° ; Marguerite de Chouvigny, comtesse de Penthièvre, contre Gabrielle de Lastic ; f° 30  v°; 21 avril ; le procureur du roi et messire de Chouvigny, sgr de Ravel et de Meymont, de­mandeur contre Jean et Pierre du Thiodat, frères, et Jean de la Roye, ajournés à comparaître en personne ; f° 46 v° ; 30 avril ; Jean Tournonias, sergent royal, en vertu de commission à lui donnée s’étant rendu au lieu du Tiodat avec Me Jean Pérignonet, notaire et clerc de Louis Saligot, substitut du procureur du roi, Guill. Tourlonias et Jean Leschier (?) pour prendre au corps Jean et Pierre du Thiodat pour les cas contenus en l’information sur ces faits, lesdits inculpés et autre Jean du Thiodat l’aîné se mirent en défense contre lesdits officiers du roi, ce pourquoi J. du Thiodat l’aîné fut mené au château de Montferrand où, le jour des pré­sentes, L. Saligot fut l’interroger et ledit prisonnier reconnut qu’il était avec ses frères, tenant une « sarpe ou volane » à la main, quoiqu’il eût reconnu des officiers du roi ; le lieutenant l’a retenu en l’amende envers le roi et l’a ad­mis si bon lui semble à ses justifications et ledit du Thiodat a dit qu’on lui avait rapporté que ses frères avaient appelé pour eux et pour lui et qu’il s’en tenait à ce qu’ils avaient fait, mais que s’ils n’avaient pas appelé, il n’appelait pas ; ce cahier est sans doute le fragment d’un registre ; les dernières inscriptions de cause sont du 30 avril ; une note est encartée dans ce cahier ; elle contient aussi des inscriptions de cause.

            Dates extrêmes : 1464
            Importance matérielle : 1
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II FF 7     1467
            Présentation du contenu :

            1467. — Registre du bailliage de Montferrand. — Il est sans doute incomplet et depuis longtemps, car en marge de la première mention est écrit en caractères du XVIe siè­cle (peut-être des rédacteurs d’un inventaire existant) : « registre du bailliage de Montferrand l’an mil IIIIe LXVII ; les 8 premiers feuillets appartiennent à l’audience qui a précédé celle du 18 août ; la première mention est celle d’un procès entre Jean de Bordelles contre Vidal Chapart ; « à reppliquer à XVe » ; f° 6 v° ; entre Torgon de las Chatardas, demandant l’entérinement de certaines lettres royales, contre Pierre de Fontsauvaige, Gabrielle Desalles, Etienne et Antoine de Bonnaire, frères, et 16 autres ; défaut contre les défaillants (presque tous), les lettres entérinées en tant que touche les présents ; f° 7 ; entre Guillaume Cluzel, demandeur et requérant l’entérinement de certaines lettres royales de rémission sur la mort d’Anne Dumas, fille de Pierre Dumas-Trébuchet, ledit Pierre et ses enfants, le procureur d’Usson, défendeurs ; défauts contre les appelés ; f° 9 ; 18 août ;  » les causes d’aujour d’uy ont estées remises d’office au samedi ainsi que Me Pierre Sanhe est venu rellater » ; f° 11 v° ; Durand Crespat, demandeur, contre Jean Guymard ; f° 12 v° ; les luminiers de Pardines, défendeurs, contre l’abbé d’Issoire ; f° 13 : les consuls du Fromental, appelants, contre le sgr dudit lieu ; f° 14 v° ; le sgr de Merdogne, demandeur, contre Jean Odol ; f° 17 ; messile Blanc (sic) Loup, chevalier, contre messire Guillaume de Rochefort ; f° 19 v° ; Guillaume de Châlus, écuyer, défendeur et requérant l’entérinement de certaines lettres royales d’Orléans (21 octobre 1466), contre le procureur du roi et Me Guy de Puyrenaud ; f° 20 v° ; Mre Guilhot d’Estaing, chevalier, contre Mre Guillaume de Rochefort ; Jacques Blanc et sa femme, demandeurs, contre Mre Robert de Léotoing, chevalier ; f° 21 v° ; le comte de Dammartin, contre Charles de La Queuilhe ; f° 22 ; Mathieu Gayte, défendeur, contre Olivier Jadon ; f° 25 ; Louise de La Fayette, contre Charles de La Fayette, Louis, Guillaume et Jean de La Fayette ; v° ; Bertrand Champe, Jacques Thuret, Pierre Pallisson et Jean Sohet, bailes du Saint-Esprit de Montferrand, contre Martin Bournat, défendeur ; f° 27 ; Anne d’Aubière, chevalier, seigneur dudit lieu, contre l’abbé de Clermont ; Jean Chanet, porteur de lettres de rémission sur le fait de la mort de Jean Chanet, contre Pierre Chanet, père dudit défunt et autres ses parents, et aussi les seigneurs et dames d’Entraigues ; f° 28 v° ; accord et appointement entre frère Grégoire Chatard, prieur de Chaumont et Pierre Faure, commissaire, à régir ledit prieuré ; ledit Faure mettra entre les mains de Jean Giraudon, dit d’Auvergne, d’Ambert, la 4e partie des fruits dudit prieuré qui ont par sentence du baillage été attribués au prieur, lequel aura cette quarte partie des mains dudit Giraudon, et comme ledit Faure demandait à être déchargé de sa commission, ledit Giraudon du consentement dudit prieur lui a été subrogé, mais ledit Faure ne sera déchargé qu’après qu’il aura rendu compte à son successeur ; la sentence commence par une plainte de Pierre Faure contre Durand de Redon, sergent royal, qui l’avait arrêté et avait pris son cheval par exécution faite pour ledit prieur ; v° ; 19 août ; Jean Villatelle, écuyer, contre Pierre Faure et autres ; f° 32 v° ; Marguerite Rochette, veuve de Louis d’Aubusson, écuyer, sgr de Poux, demanderesse, contre dame Gabrielle du Puy, veuve de Guillaume d’Aubusson, Antoine et Louis d’Aubusson ; Antoine de Layre, écuyer, appelant, contre le sgr de la Fayette et de Gouteventoze ; le sgr de la Roue, demandeur, contre le sgr du Poyet-Morant (?) ; f° 31 ; le procureur du roi et Me Lyonnet de Coders, demandeurs, contre messire Pierre Arnoux, prêtre, et Hugues Gueyre, à cause des excès et voies de fait commis par lesdits défendeurs, en mettant ledit des Coders hors la cure de Brousse par force et violence, et pour plusieurs rébellions et injures envers Etienne Godemel, lieutenant commis par ledit bailli pour exécuter les lettres obtenues par ledit des Coders contre Claude de Doyat, afin d’être réintégré en la jouissance de ladite cure ; est déclarée acquise la somme de 100 livres d’amende encourue par chacun desdits défendeurs pour leur premier dé­faut ; f° 32 v° ; 20 août ; Guillaume et Bertrand de Lasepouze, écuyers, demandeurs, contre Imbault Deru (?), notaire ; f°33 ; Guillaume de Ravel, sgr de Codoignat, demandeur, contre Jean Florin ; f° 34 v° ; le sgr du Besset et le sgr de Canillac, contre le sgr de Gilbertez ; f° 36 ; 21 août ; f° 37 ; L. de Giat, sgr de Châteaugay, demandeur, contre Jean Fauvel et le chapitre de Clermont ; f° 37 v°; le sgr de la Garde de Bort, appelé et intimé, contre Jean Delolme et autres ; f° 39 v° ; les religieuses de Saint-Genès-les-Monges, demanderesses, contre Philibert de Châlus ; f° 41 ; les consuls du Luguet, demandeurs, contre le sgr de Sorenniers (?) ; Antoine d’Olhat, chevalier, demandeur, contre Jean Bouillet (sic), dit l’Hermite ; f° 42 ; Antoine de Nescher, écuyer, demandeur en matière d’acensement, contre Jean Moret ; ve ; le sgr de Chas, demandeur, contre Jean Brunel, notaire ; f° 43 ve ; les consuls et commis de Gimeaux, demandeurs, contre Pierre Charles ; f° 45 ; 2e cahier ; Mre Jacques de Rocheneymont, défendeur, contre Louis de Montreignon ; f° 53 ; messire Draguinet de Lastic et sa femme, contre le comte de Boulogne ; frère Grégoire Chatard, prieur de Chaumont, contre Jacques de Tourzel ; f° 56 v° ; Mathieu Gayte, défendeur, contre Olivier Jadon ; f° 57 v° ; Audry de las Grimardies, demandeur, contre Mre Casson, dit Canque ; f° 58 ; le comte de Boulogne et d’Auvergne, défendeur, contre le sgr de Montagut, qui avait pris la cause de Draguinet de Lastic et de dame Marie, sa femme ; f° 64 ; le procureur du roi pour Alexe (ailleurs et plus généralement Nicolas) Chevalier et sa femme, et aussi Robin Broquin, exécuteur de certaines lettres du petit scel de Montpellier, demandeur, pour cause de rébellion et désobéissance, contre Me Pierre Guériton, notaire, et Amariton (?), son fils ; le procureur du roi dit que le cas est criminel et commun (?) lese magestatis, etc. ; après les plaidoyers, le procès est renvoyé au mercredi et l’arrêt dans la ville donné aux défendeurs à peine de 500 liv. d’amende ; fe 65 ; 24 août ; accord entre frère Michel Pastier, carme du couvent d’Agen, pour lui et son couvent d’une part, et Jean et Antoine Guittard, frères, du lieu et mandement de la Nobre ; moyennant 25 écus d’or que paieront lesdits Guittard, ils seront quittes de tout ce que leur réclamait ledit couvent par certain procès à eux intenté ; f° 66 v° ; 26 août ; maître Pierre de Pontsauvaige, écuyer, sgr de Lodent, demandeur, contre Jean de Sabez et Valentin Manent ; f° 67 ; Géraud de Felletin, demandeur, contre Jacques Vandal ; v° ; le sgr du Puymalseignat, demandeur, contre Jean de Chalencon et le duc de Bourbon et d’Auvergne ; f° 68 v° ; le ssr de Chazeron à cause du château, demandeur, contre les consuls de Châtel-Guyon ; autre cause entre les mêmes à cause du four ; f° 70 ; les consuls de la ville d’Ennezat, intimés, contre Victor Chauchat, appelant ; f° 72 v° ; Mathalin Servat, écuyer et autres, contre Jacques Augustin ; les consuls de Saint-Saturnin, demandeurs, contre Bertrand Daugeneys ; f° 73 ; en l’affaire entre le procureur du roi et les Guériton, défaut contre les défendeurs ; f° 74 v° ; demoiselle Marguerite du Mesnil, demanderesse, contre Mre Pierre de Montmory (Montmorin) ; f° 75 ; comme l’arrêt eut été donné aux Guériton, père et fils, et que le procureur du roi ayant dit que l’arrêt avait été brisé, parce que lesdits Guériton, père et fils, étaient sortis de la ville pour aller aux Cordeliers, les eut fait constituer prisonniers au château, aujourd’hui ils se sont soumis à ester à droit ; à quinzaine ; v° ; Géraud Ardier, intimé, contre Pierre Bonhomme ; f° 76 v° ; Denis Armand, défendeur, contre Guillaume Duine ; François de Chaumelis, défendeur, contre le procureur du roi et Me Jean Barrière ; f° 78 ; 28 août ; f° 85 ; Me Ricot Duprat et Antoine Boyer, défendeurs, contre Antoine Chabrial ; v° ; Jean de Voysse, chevalier, défendeur, contre Jean et Guillaume de La Faurie ; f° 86 v° ; Guillot d’Estaing, chevalier, sgr de la Garde, demandeur, contre Falconet Planiol et autres ; f° 87 ; Anne Volpilière, écuyer, demandeur, contre le chapitre de Clermont ; v° ; Louis Jehan, écuyer, demandeur, contre Béraud Dauphin, écuyer ; f° 88 ; le sgr de Cros, demandeur, contre le sgr de MArgeride ; (3e cahier) ; f° 90 ; 11 septembre ; les consuls d’Allègre, demandeurs, contre Michel Chanaleille ; Pierre Dupré et autres, demandeurs, contre Jean de Lespinasse, chevalier ; f° 90 v° ; la dame de Chazeron, demanderesse, contre le sgr de Montgacon ; f° 94 v° ; Pierre de Châlus, appelant, contre les consuls et commis de Gimeaux ; f° 95 ; 12 septembre ; messire Etienne Pholes (Phelos ?), curé d’Eygurande, contre Jean Boutet et autres habitants dudit lieu ; f° 99 v°; 15 septembre ; f° 100 ; le prieur de Bredon, défendeur, contre le grand prieur d’Auvergne ; v° ; Jean de Lupe, chevalier, demandeur, contre Jean Juglard ; f° 103 v° ; Jacquette du Peschin, comtesse de Boulogne et d’Auvergne, demanderesse, contre les commis et habitants d’Artonne ; f° 105 ; Bertrand Champe, appelant, contre « la garde de seaulx establys à neouveaux à Montferrand «  et Michel Malet ; f° 112 ve ; 16 septembre ; f° 115 v° ; Catherine Faure, intimée, contre Michel Jadon ; f° 118 v° ; Antoine de Roche d’Agout, chevalier, contre Jean de Chalancon, écuyer ; f° 119 ; 17 septembre ; v° ; Jean Gras, requérant l'entérinement de certaines lettres royales de répit de cinq ans, contre Jean et Pierre Juglars et autres ; f° 123 ; Antoine Salvaign, écuyer, contre François et Antoine Pleniol ; f° 124 v° ; 18 septembre ; entre Jean de Longuesarre, d’Artonne, Guillaume Vedry et Pierre de Pierrefite, a été accordé, faites les comparissan- ces, que le cheval dont il est question sera vendu par la main dudit Védry à la foire de Saint- Géraud, et le demandeur (J. de Longuesarre) aura la moitié du prix et sera tenu payer la moitié de la dépense faite depuis qu’il a été aux mains dudit Védry, et quant aux dépens faits par le demandeur, Jean Daniel, bourgeois de Riom, présent, a promis les payer à la taxation de Me Jean Laurent ; f° 124 ; 19 septembre ; f° 125 v°; Antoine de Sailhens, écuyer, demandeur, contre Antoine Blancheton et autres ; f° 126 ; le sgr du Crest et dame Catherine de Tinières, consorts demandeurs en taxation de dépens, contre Jean Chambefort et Jean Garnier ; les consuls de Dallet, intimés, contre Jean Saulzet ; 4e cahier ; il commence au milieu de l’audience précédant celle du 22 septembre ; f° 136 ; Mondon de Lestrange, chevalier, contre le sgr de Merdogne ; f° 139 ; Olivier Jadon, demandeur, contre frère André de Bournet ; f° 144 ; 22 septembre ; f° 146 ; Pierre de Lacmeulh, demandeur, contre Jean Albiat ; Pierre et Jean Pebrier, Robert Pebrier, demandeurs, contre Antoine du Puy, seigneur de Chabreughe, et divers sergents du duc de Bourbon, de M. de Montgacon et du roi ; f° 150 v° ; 23 septembre ; f° 153 v° ; noble homme Louis Pont, défendeur, contre Bertrand Gaubert ; f° 156 ; Blanc Loup, chevalier, sgr de Beauvoir, demandeur, contre messire Guillaume de Rochefort ; Guillaume de Langeac, abbé de Clermont, demandeur, contre Jean Cosson ; f° 157 v° ; Chatard Varnasse (ou Varvasse, ou Barnasse), écuyer, demandeur et défendeur, contre Jean Audebert et autres ; le sgr de Murat de Quaires, contre le sgr de La Queuilhe, etc.

            Dates extrêmes : 1467
            Importance matérielle : 1
            Données techniques : papier

          • E-dépôt 113 II FF 8     1469
            Présentation du contenu :

             1469. — Registre des présentations au bailliage. — F° 1v° ; [..] juin 1469 ; Jean Jadon s’étant plaint contre les consuls de Montferrand qu’il était trop indit à la taille de marc d’or au regard de Jean Bonhomme, aujourd’hui Pierre Boursier et Guillaume Pichier, nommés commissaires pour examiner ledit fait, ont rapporté qu’au regard dudit J. Bonhomme, ledit Jadon était trop indit à 7 liv. [.. ] s., comme il l’était, et qu’il était assez indit à 5 liv. 5 s., en conséquence il a été [con­damné ?] à payer lesdits 5 liv. 5 s. et absous des gages sans dépens ; f° 7 v° ; François Boyssat, appelant, contre Robert de Gondolle, appelé ; f° 14 ; 27 juin ; frère Jean Voulpilière, abbé de Saint-André, demandeur, contre Jean de La Molière et Hugues d’Alx, chevaliers ; f° 45 v°; 1er juillet ; Guillaume de Fontfroyde (ailleurs Fontfreyde), intimé, contre Jean et Étienne Barier (?), appelants ; f° 53 v° ; Jacques de Bourbon, sgr d’Aubigny et de Surat, et sa femme, contre messire Charles de La Fayette ; f° 55 v° ; 4 juillet ; Jean Bonnabaud, maréchal, de Billom, a renoncé à une appellation contre Pierre Torrenches, sergent royal, qui l’avait constitué prisonnier au château de Montferrand à la requête du procureur du roi, à laquelle renonciation il a été reçu sans dépens ; f° 110 ; 14 juillet ; Guillaume et Antoine du Puy, écuyers, contre Nandon de Curières ; f° 124 ; 17 juillet ; Étienne Motet, dit le Roux, requérant l’entérinement de lettres royales sur le fait de la mort de Jean André, dit Bourdilhon, contre André de Chauvigny, chevalier, et Antoine André, dit Bourdilhon, et autres nommés au procès, opposants ; m. j. ; le chapitre de Clermont à cause des écoles contre les élus au gouvernement de ladite ville ; f° 127 v° ; m. j. ; Étienne Roux, requérant(1)Ce parchemin est un contrat de mariage entre Etienne Reborc et Michelle Guinamant ; Monton, le jeudi avant Noël 1419. l’entérinement de lettres de rémission du fait de la mort de Jean Roux, contre le sgr de Brion, ses officiers audit lieu, Bertrand Roux, Guillaumia Domergue, père et veuve du défunt, et autres, opposants ; défaut contre tous les appelés ; f° 134 ; 19 juillet ; Me Eustache Mauguin, procureur de l’évêque de Clermont, a renoncé pour cette fois et sans préjudice de ses droits, à certaine appellation faite il y a huit jours par son procureur de certain appointement donné par Me Jean Lancement, lieutenant du bailli de Montferrand, entre les religieux des trois ordres mendiants de Clermont, et Me Gabriel Gayte ; f° 169 ; 26 juillet ; l’Université de l’école de Brioude, contre Jean de la Barge, écuyer, défendeur ; f° 179 ; 28 juillet ; le procureur du roi et Colin Poinsson, marchand de La Rochelle, contre Pierre Chavanat, et Pierre, son fils, défendeurs ; f° 181 ; Math. Cusson, contre frère Louis Barre, chevalier, commandeur de Culhat. Antoine Sarralhier et autres ; f° 184 ; 30 juillet ; le procureur du roi, contre Guyonet du Chastelard, près de La Magdeleine ; f° 192 v° ; 31 juillet ; Barthélemy Conobre, demandeur en matière (d’ entérinement de lettres) de rémission au sujet de la mort de messire Laurent Vallette, prêtre, contre Claude Valette, son fils Olivier, le procureur du roi et autres ; défaut contre tous les appelés en vertu duquel le quart et dernier perhemptoire a été fait et passé, etc. ; f° 198 v°; 2 août ; messire Antoine Fauconnet, curé de Montferrand, contre Jeanne Dubreuil et maître Michel Merindel, son curateur ; f° 220 ; 4 août ; Gabriel Gayte, défendeur, contre les couvents des Carmes, des Frères Prêcheurs et des Cordeliers de Clermont, demande à voir le testa­ment de messire Pierre Gayte, sans lequel il ne peut défendre ; à huitaine vu l’absence de l’avocat des demandeurs ; f° 234 ; 7 août ; Béraud de Bénaud, porteur de lettres de rémission, tou­chant le fait de la mort de Georges de La Brugière, contre le sgr d’Allègre, sgr de Livradois, ses officiers pour la seigneurie de Baffie, le procureur du roi et autres, défendeurs ; f° 237 ; 8 août ; Etienne Roux, touchant la mort de Jean Roux, a donné 7 s. pour le prix d’un sextier de seigle, à quoi il avait été condamné sur la requête de la veuve portant que le demandeur serait condamné « à maintenir » l’intérêt taxé par Pagenel (à cause de la mort de son mari), etc. ; f° 240 v° ; 9 août ; Antoine de Langeac, abbé de l’église cathédrale de Clermont, défendeur, contre le procureur du roi ; f° 244 ; 11 août ; le chapitre de Clermont, contre les élus au gouvernement de Clermont, à cause des boucheries ; m. d. ; Étienne Roux, demandeur, contre Guillauma Domergue (ve de Jean Roux), a dit que la somme de 30 livres d’intérêt envers ladite veuve est excessive, vu qu’il est « filz familier et n’a de quoy », et la défen­deresse dit qu’il est riche et puissant, et que la­dite somme est peu de chose en regard de ses biens ; à demain pour faire droit ; f° 145 v° ; m. j. ; messire Jacques Enjobert et autres demandeurs, contre la dame de Chantarelle ; f° 252 ; les élus au gouvernement de Clermont, demandeurs, contre le chapitre ; Me Eust. Mauguin pour l’é­vêque, a dit qu’il ne voulait rien débattre aux droits du roi ; les gens du roi n’ont rien consenti à ce qu’a dit l’évêque et protesté de venir au contraire ; a été ordonné que l’acte sera corrigé suivant les articles donnés par le chapitre, les élus ont confessé que l’évêque est seigneur de Clermont et des faubourgs et qu’ils n’entendent avoir signifié la sauvegarde en question à Boniol, comme official, mais bien comme chanoine, etc. ; f° 290 ; 18 août ; le chapitre de Clermont, défendeur, contre les élus au gouvernement de ladite ville ; pour l’évêque a été dit qu’il se garderait de méprendre, mais au surplus qu’il garderait les élus et le chapitre de toutes violences, injures et villenies ; lesquels élus et chapitre « ont fait leurs protestations en telz cas accoutumées » ; les élus ont demandé acte ; le chapitre a sommé les gens du roi de prendre sa défense ; le procureur du roi s’est opposé à ce que les conclusions du chapitre lui fussent adjugées et parmi les causes d’opposition a dit qu’il n’était pas recevable et qu’il était « emendable », et a requis que son temporel fût mi sous la main du roi ; dans leur réplique les élus ont protesté d’avoir recours de ce que l’évêque a pris leur « garantaige » ; à de lundi en (huit) jours ; f° 291 v° ; le patriarche d’Antioche, contre le comte de Montpensier, Bérard de Crestes et autres ; une note sur la couverture indique que ce registre va du 25 juin au 26 août ; la première date lisible est du 27 juillet. 

            Dates extrêmes : 1469
            Importance matérielle : 1
            Données techniques : papier