État général des fonds

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Clermont-Ferrand. Archives communales déposées

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Inventaire

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  •    Fonds de Montferrand
    Présentation du contenu :

    Série AA : charte de coutumes ; privilèges octroyés par les rois ; translation de sièges ; relations avec les Etats provinciaux ; union avec Clermont ; correspondance avec les officiers et commissaires royaux, le gouverneur ou les consuls d’autres villes.

    Série BB : délibérations du consulat et correspondance générale des consuls.

    Série CC : impositions ; dettes de la ville ; rôles de taille ; registres de compte des consuls et pièces justificatives des comptes ; procès concernant des matières fiscales.

    Série DD : pacages de la ville ; bâtiments publics et urbanisme ; limites de la ville.

    Série EE : ban et arrière-ban ; garnisons ; salpêtre ; guerres de religion en Auvergne (siège d’Issoire…) ; prisonniers espagnols faits aux batailles de Rocroi et Lens.

    Série FF : quelques registres du bailliage de Montferrand et d’Usson ainsi que les documents au sujet du siège du bailliage ; registres et procédures du tribunal de la Purge ; tribunal de la police ; pièces de procédure de nombreux procès soutenus par les consuls.

    Série GG : registres de baptême, mariage, sépulture de la paroisse Saint-Robert de Montferrand ; religieux ; protestants ; pauvres ; collège.

    Série HH : procès relatifs aux foires de Montferrand, Clermont et Riom ; documents relatifs au commerce et aux denrées.

    Série II : anciens inventaires et documents relatifs aux archives de la ville ; documents divers, notamment concernant des habitants de Montferrand ou des étrangers à la ville.


        •    Bailliage, châtellenie : procédures diverses
          • E-dépôt 113 II FF 43     1515-1547
            Présentation du contenu :

             1515 - 1547. — Bailliage, châtellenie, procédures diverses. — Paris, 1er octobre 1515 ; François Ier mande aux prévôt, châtelain et garde des sceaux de Montferrand d’ajourner et anticiper devant le Parlement François Albiat qui, en janvier 1508, emprunta certaines chartes de privilèges de la ville pour s’en servir en un procès contre Henri Crenilhon, lesquels privilèges il a toujours depuis délayé de rendre malgré une sentence du bailli de Montferrand de 1514 et un appointement du mois d’août dernier le condamnant à rendre lesdites pièces dans un mois à peine de 100 liv., duquel appointement pour « empescher » les consuls, il a appelé ; — 10 octobre ; relation de Jean Jail, sergent royal, qui a ajourné ledit Albiat au lendemain de la Saint-Martin prochaine ; — 1520, 24, 26 septembre ; sentences concernant Jean Jogie, du lieu du Mas, mis en prison au château de Montferrand le 23 septembre, et demandant son élargissement ; les charges et informations contre ledit Jogie seront mises devant la cour avant midi, faute de quoi il sera procédé à son élargissement : au dos de la double feuille, in-4°, contenant ces sentences: conditions auxquelles Audette Bressolleilhes a donné en bail à moitié fruits à Pierre Boschet et à Guillaume Seillard, une vigne sise au terroir du Claux ; — 4 décembre ; sentence entre le procureur du roi et le greffier du bailliage ; ledit greffier est condamné à donner audit procureur un double d’un consulat exhibé le 22 novembre précédent devant la cour du bailliage à peine de 25 liv. d’amende, sauf son recours contre Antoine Cosson, consul, qui s’opposait à ce que ledit double fût donné, « consenty que le mot y contenu, contenant consulat tenu à la maison de la ville, fust corrigé » ; — 1521, 21 avril ; Jean Pradal condamne de leur consentement les consuls de l’année présente à payer le contenu de sa demande à Michel Dubois, boulanger de Vic ; — 15 juillet ; monitoire pour Annet Chambon, avocat du roi au bailliage de Montferrand, contre les inconnus qui, le samedi 13 juin, entre 10 et 11 heures du soir, in magno et copioso numero, s’efforcèrent d’envahir ses maisons avec des armes, des bâtons et des pierres, de briser les portes et les fenêtres, et surtout, avec des pierres, les vitres des fenêtres, cum cagiis fenestrarum ac aliis affixis in ipsis fenestris, que de fait ils ont démoli, et dans l’autre maison dudit Chambon, joignant celle qu’il habite, lesdits inconnus ont aussi démoli un « postaculum, siveauvent, existentem super apothecam seu apothecas » de ladite maison ; l’exposant ni les membres de sa famille, ni ses domestiques, ni les voisins n’osant sortir de leurs maisons, n’ont reconnu lesdits malfaiteurs ; au bas, 17 juillet ; M. de Chartignoux (?), vicaire de Montferrand, déclare avoir, comme il lui était ordonné, publié ledit monitoire en l’affichant à la porte de l'église séculière de Montferrand et à celle de l’auditoire du bailliage ; — 9 novembre ; sentence de Christophe Regin, lieutenant général du bailli de Montferrand, entre Antoine Cosson requérant le paiement de certaines journées par lui vaquées pour la ville l’année précédente et taxées à 23 liv. 10 s., ainsi qu’il appert par le compte rendu des consuls de 1520, et ordonnées être payées par le consulat du 1er janvier dernier, d’une part, et les consuls de l’année présente, d’autre; les défendeurs viendront jurer à huitaine sur l’objet dudit procès et passé ladite huitaine, le serment sera déféré au demandeur, et les défendeurs réajournés pour voir faire ledit serment et taxer les dépens d’un défaut antérieur auquel ils sont condamnés ; — 1522 (n. st.) ; 23 janvier ; acte de Jean Pradal ; en la cause de Jacques de Murol, sgr du Broc, demandeur, contre Anne d’Aubière et Gabriel d’Estaing, seigneur de Vernines, défendeurs ; ledit, demandeur a conclu que les consuls de Montferrand soient tenus de mettre au greffe « l’exammen à futur » déclaré aux lettres royales impétrées par lui et d’affirmer où ils avaient trouvé ledit examen ; Gabriel Albiat présent pour lui et ses consorts consuls déclare avoir trouvé ladite pièce au coffre du trésor de la ville et J. Pradal ordonne qu’elle sera mise au greffe et que les consuls en demeureront quittes et auront une quittance dudit demandeur ; —Paris, 12 février 1522 (n. st.) ; François 1er, à la requête des consuls de Montferrand, met à néant sans amende l’appel qu’ils avaient interjeté d’une sentence rendue par le bailli de Montferrand entre Antoine Cosson et eux ; — 1525, 27 septembre ; François de Chazeron, bailli de Montferrand et d’Usson, mande au premier sergent sur ce requis d’ajourner devant lui à ses prochaines assises de Montferrand à la requête des consuls et de Pierre Amy et Simon Bouchard, gâtiers, appelants de certaines « condytion d’amende », faite le 26 du présent mois par le châtelain de Montferrand, Guillaume Roussel, et le procureur du roi au domaine et châtellenie, au pourchas de qui ladite condition d’amende a été faite ; — 28 septembre ; G. Pollard (?), sergent royal, rapporte au bailli avoir ajourné lesdits châtelain et procureur du domaine ; — 1527, 17 juin ; Thomas Flory, sergent royal, rapporte au bailli de Montferrand qu’en vertu de ses lettres de compulsoire il a fait commandement à Nazaire Badeul, greffier de la châtellenie, d’expédier aux consuls l’acte appelatoire mentionné auxdites lettres de compulsoire, lequel a fait réponse qu’il n’avait jamais reçu ledit acte, ni comme greffier ni autrement, ce qu’ayant pris pour refus, il a assigné ledit Badeul au lendemain devant ledit bailli ou son lieutenant ; — 1528, 22 août ; relation de Sébastien Roux, sergent royal, au bailli de Montferrand ; en vertu de lettres de relief d’appel obtenues par les consuls de Montferrand et Denis Boulard, détenu prisonnier, il a ajourné devant ledit bailli, à huitaine, Guillaume Roussel, châtelain de Montferrand, et a intimé à Jean Arlaud, procureur du roi en la châtellenie, et Guillaume Gaschier, fermier des exploits de ladite châtellenie, de comparoir audit jour, s’ils croient que ladite cause les touche et aussi a ajourné tous les dessus dits devant ledit bailli au jour des présentes à 3 heures après-midi pour voir élargir ledit Boulard ; — Paris, 17 septembre 1528 ; François Ier mande au premier huissier de Parlement ou sergent sur ce requis d’ajourner devant le Parlement le sénéchal d’Auvergne qui aurait emprisonné à Riom Nazaire Badeul, venu pour appeler de certains décrets dudit sénéchal, ce dont le procureur du roi au bailliage et ledit Badeul ont appelé, et d’informer diligemment sur la conduite dudit sénéchal, et au cas où il apparaîtrait que ledit Badeul est détenu pour cas civil, commet le bailli de Saint- Pierre-le-Moûtier et le prévôt et le garde des sceaux du prévôt de Cusset pour le faire élargir, à tout le moins sous caution ; Nazaire Badeul était procureur d’Austremoine Chauvassaigne, prêtre de Vodable, chargé de la curatelle de ses frères Antoine et Béraud et de sa sœur Anne, avaient obtenu lettres adressantes au bailli de Montferrand pour être reçus héritiers sous bénéfice d’inventaire de Me Jean (Chauvassaigne?), receveur de Vodable, de sorte qu’après 3 péremptoires l’inventaire avait été fait, mais les officiers de la sénéchaussée, par haine de ce que ledit Chauvassaigne s’était adressé au bailli, donna ajournement personnel contre ledit Austremoine et ses frères, lequel décret ils firent exécuter en trois briefs jours, contre la coutume d’Auvergne, et décernèrent prise de corps contre Jean Oghol pour avoir exécuté les mandements du bailli, et alors par les officiers du bailliage fut ordonné que le substitut du procureur du roi et Antoine Faure iraient à Riom appeler dudit décret, mais en étant empêché par leurs affaires, Nazaire Badeul y fut envoyé et mis aux prisons de la ville par Julien Marlhat, procureur fiscal, qui pour lors tenait le siège ; — 1529, 23 juillet ; fragment d’un procès-verbal de Gabriel Cholier, notaire, exécuteur d’un arrêt entre la mère du roi et Louise de Chalus ve de Jean de Bosredon, agissant pour ses enfants ;du 7 au 18 août ; procédure devant le châtelain entre Antoine Servolle et les consuls ; — pièces concernant Camil de Rozat ; Moulins, février 1530 (n. st.) ; François Ier permet que Camil de Rozat, né à Novarre en Milanais, praticien, demeurant à Montferrand, puisse y acquérir tous les biens qu’il pourra licitement et disposer desdits biens comme de ceux qu’il a acquis déjà, par testament, donation entre vifs ou autrement, et que ses enfants puissent jouir des privilèges et prérogatives dont jouissent ceux qui sont originaires du royaume ; copie collationée sur l’original ainsi que des lettres d’attache portant quittance de 4 écus, soit 7 liv. 16 s. tourn., pour lesquels ledit Rozat a composé avec MM. des Comptes pour lesdites lettres de naturalité ; — 14 novembre ; défaut donné par Christophe Regin, lieutenant particulier du bailliage, à Camil de Rozat contre les consuls antiques et les consuls en charge de Montferrand à qui il réclamait 100 liv. en vertu de lettres obligatoires et aussi contre Martin Bezard, collecteur de la ville, chez qui il avait arrêter tout ce qu’il pouvait avoir d’argent appartenant à icelle ; — 22 avril 1535, après Pâques ; exécutoire de la Cour des aides pour le paiement, à Camil de Rozat, de 21 liv. 4 den. par à lui dûs par les consuls de Montferrand par arrêt du 31 déc. 1534 ; — 2 nov. ; quittance de ladite somme ; — 1530, 28 sept. ; instrument notarié des remontrances faites au procureur du roi au bailliage de Montferrand, par Nazaire Badeul, procureur audit bailliage, pour qu’il donne « ordre à la distribution des commissions à enquester ès causes dudict siège et à faire cesser l'abuz que journelement y fait et commect ledict Pradal ; » 1530, 19 décembre ; Guillaume Roussel, châtelain et juge ordinaire de Montferrand, vu les conventions faites entre les consuls de Montferrand et Nicolas Bricard et Étienne Garreau, saintiers, condamne lesdits Bricard et Garreau, à peine de contrainte par corps, à refaire et refondre les deux cloches appelées Marie et le saint de Notre-Dame ; au bas : 1531 (n. st.), 23 février ; Raymond Pelisson, bailli de la terre et seigneurie de Montgacon, permet d’exécuter ladite sentence dans toute ladite seigneurie ; — 1531; du 14 juin au 24 juillet et s. d. ; 3 pièces ; procédures devant le bailliage entre les consuls de Montferrand, demandeurs sur entreprises de leurs droits et autorité, contre Me Jean Arlaud, procureur du domaine, et Me Antoine Vernet, receveur dudit domaine ; — 1532, 16 octobre ; sentence de Gabriel Albiat, lieutenant du châtelain de Montferrand, entre Jacques Loste, marchand de Montferrand, et les consuls ; ledit Loste demandant qu’il lui fût exhibé pour être cancellée, une obligation par laquelle il s’était engagé à porter 200 liv. à Antoine Jadon, à Paris ; il est ordonné que le défaut (précédemment donné) « tiendra, et en suyvant le stille notoyre de la court de séans et la coustume du pays d’Auvergne », que lesdits défendeurs seront réajournés pour voir canceller ladite obligation, et s’ils ne comparent elle sera cancellée sans autre intimation, et il est mandé au premier sergent sur ce requis de les réadjourner à cette fin et pour voir taxer les dépens auxquels ils sont condamnés ; — 12 décembre ; François de Chazeron, bailli de Montferrand, mande au premier sergent sur ce requis d’ajourner devant lui Étienne Pradal à la requête de Pol Brun, bachelier en médecine, pour faire assiette sur biens quittes et allodiaux d’une rente de 20 liv. reste d’une rente de 30 liv. vendue par ledit Pradal « ou quoy que soit d’autres avec luy », audit Pol Brun, et ce suivant les conditions de ladite vente ; m. j. ; relation de Nicolas Giry, sergent royal ; en vertu des lettres précédentes, il a ajourné Étienne Pradal au lendemain, heure de la cour ; — s. d. ; entre 1519 et 1533; état des procès de la vicomtesse de Polignac ; pièce en mauvais état ; — Montferrand sous le sceau de la cour du bailliage, 5 décembre 1539 ; Antoine Audin, procureur pour le roi au bailliage de Montferrand, Guy Dedier, Michel de Redonchal et Gervais de la Grellière, juges commis pour juger des causes de récusation entre les élus au gouvernement de Clermont, appelants etdemandeurs en récusation contre le gouverneur de Clermont, et l’évêque prenant la cause du gouverneur, décident qu’il n’y a pas lieu à récusation. — 1543, 25 août ; François de Chazeron, bailli de Montferrand, mande au premier sergent sur ce requis d’ajourner devant lui ou son lieutenant pour répondre sur le paiement de 9 liv. 10 s. réclamés par Bonnet Jaffeux pour vente de salpêtre ; dans sa requête il disait avoir livré 1227 ou 1228 liv. de salpêtre aux consuls et en avoir reçu 80 liv. tourn. « comme luy semble » ; il en demandait les quittances pour voir ce qui lui restait dû, ce qui, sans doute, d’après son calcul, était 9 liv. 10 s. ; copie ; 25 août : relation de Nicolas Giry ; il a ajourné lesdits consuls au lundi prochain venant ; — Paris, 24 octobre 1543 ; lettres de relief d’appel pour Bonnet Jaffeux appelant du bailli de Montferrand ; dans la requête dudit Jaffeux, ses griefs contre les consuls sont exposés autrement que dans la pièce précédente ; il se plaint que les consuls lui ont violemment pris 1227 à 1228 liv. de salpêtre qu’il voulait faire conduire à Lyon, plus prochain grenier du roi, et pour se le faire rendre et payer avec ses dommages et intérêts, il leur avait intenté un procès devant le bailli qui a seulement condamné les consuls à lui payer ce qui lui restait dû à 8 liv. 10 s. par quintal, déduit le port de chaque quintal s’il eut été porté à Lyon (sans doute 8 liv. 10 s. était le prix du salpêtre rendu à Lyon) ; copie ; à la suite : 15 novembre ; relation de Simon Compaing, sergent royal ; en vertu des lettres précédentes, il a ajourné les consuls de Montferrand devant le Parlement au samedi en 5 semaines ; — s. d. (avant le 23 novembre 1545 où Jean Pradal n’était plus lieutenant général) ; Antoine Séron dit que lorsqu’il fut emprisonné à Montferrand pour prétendues usures, il n’a jamais donné argent au lieutenant Pradal ni avant, ni pendant, ni après son emprisonnement, et qu’il est faux qu’il soit sorti de prison par argent donné, comme portent les réquisitions de M. de La Roche-Aymond ; Jean Séron qui s’occupa des affaires de son frère, confirme sa déposition ; — 1545-1547 ; 7 pièces de procédure entre ClaudeVernet, receveur du domaine du roi, d’une part, Guillaume Quintin et Pierre Desmartineaux, d’autre, à qui ledit Vernet demandait un sextier, 4 coupes de froment de cens pour une maison sise au quartier des Mo- lins, et une demie quarte de froment pour une grange sise au même quartier, et ce pour les années 1543, 1544 et 1545 ; au dos d’une des pièces est écrit : « Exploits en assencement contre maistres Pierre des Martineaulx et Guillaume Quintin touchant la maison de la ville » ; la maison en question était située en la rue tendant des Taules à la Rodade ; la maison était bornée de midi par ladite rue, de nuit par l’hôtel de Mes Claude et Bertrand Merindel et la grange qui « solloit estre » d’Audette Bressolleilhes et Jean Brolhet, de bise par la grand-rue, et de jour par les maisons de Jean Ballan et d’Étienne Nicolas, une ruelle entre deux ; la grange étant bornée devers midi par la maison desdits Merindel ; devers nuit par la maison des hoirs de Me Pierre Brun ; devers bise par une rue commune, devers jour par la maison précitée desdits Quintín et des Martineaux ; 1545, 3 novembre ; relation de Jean Rodigon qui a assigné G. Quintin et P. des Martineaux devant le bailli de Montferrand au lendemain ;—23 nov. ; sentence de Christophe Regin, lieutenant général du bailliage ; les consuls ayant pris la cause des défendeurs, délai leur est accordé jusqu’au mardi en huit ; — 1547 (n. st.) ; 6 février ; François de Chazeron, bailli de Montferrand, mande au premier sergent sur ce requis d’ajourner devant lui les nouveaux consuls de Montferrand pour se subroger à leurs prédécesseurs en l’instance entre Cl. Vernet et Quintin et des Martineaux ou délaisser le procès ; il y a un autre mandement de même nature du 10 août 1546, etc ; — Paris, 9 janv. 1546 (n. st.) ; lettres de compulsoire données par François Ier à Thomas Durif, marchand de Montferrand, pour qu’il puisse se faire livrer les privilèges de la ville relatifs aux testaments, afin de s’en aider contre Alice Gaultière, administratesse de Anne et Catherine des Rameaux ; jeudi 4 février ; relation de Nicolas Giry, qui a ajourné les consuls de Montferrand au samedi 6 février, devant le prévôt de Montferrand, pour montrer et exhiber audit Durif lestitres et privilèges accordés par le roi et ses prédécesseurs à la ville de Montferrand concernant les testaments qui sont au Trésor de la ville ; — (cahier), 1546, 11 septembre ; sentence du bailliage ; en la cause pendante entre Michel Chenu, prêtre, et Jeanne Chenu, sa nièce, demandeurs en cas d’excès, port d’armes, crimes et délits contre François Pascal, sgr de Mons, Gilbert Assolent, Antoine Montat, Mathieu de Bort et Jean Fuzier, de Clermont, les élus et l’évêque de Clermont intervenant pour demander le renvoi devant le gouverneur de Clermont, le lieutenant au bailliage ordonne qu’il verra l’affaire pour savoir s’il y a délit privilégié et après faire droit sur la réquisition de renvoi ; pour obtenir ledit renvoi, les défendeurs disaient qu’il y avait poursuite commencée devant le gouverneur de Clermont, mais le procureur du roi au bailliage et les demandeurs disaient que la poursuite était dissimulation, vu que les accusés avaient été laissés en liberté, puis qu’ils avaient été à la foire de Chignat ; le procureur de M. de Bort excusait son absence en disant que son maître, Antoine Fontfreyde, l’avait envoyé acheter des marchandises à La Rochelle, Marmoutiers, Rohan et Dieppe ; les demandeurs disent au contraire qu’il était en fuite ; — s. d. ; articles pour les consuls de Montferrand contre Antoine Laporte et Nactary, auxquels ils réclament le revivre cueilli sur des près au terroir de Gandailhat dépendant du terroir de Croelle où le revivre appartenait à la ville.

            Pièce n° 15 (fragment de PV de Gabriel Cholier, 23 juillet 1529) en déficit.

             

            Dates extrêmes : 1515-1547
            Importance matérielle : 41
            Données techniques : parchemin

          • E-dépôt 113 II FF 45     1542-1558
            Présentation du contenu :

            1542-1558. —Bailliage, châtellenie ; procédures diverses. — (Registre), copie de pièces ; 1542, 2 juillet, Craponne ; contrat de mariage entre Antoine de Vèze, de Brioude, et Aliénor Forestier, fille de Simon, demeurant en ladite ville de Craponne, v ve de Thomas de Murat, licencié en droit, de St-Rambert en Forez ; 1554, 30 janv. (n. st.) ; quittance de 1.700 liv., dot de ladite Aliénor, donnée à Simon Forestier par A. de Vèze, habitant à présent à Torbesson, paroisse de Montclar, diocèse de Saint-Flour, lequel reconnaît avoir reçu aussi les robes et joyaux constitués à sadite femme ; Paris, 7 juin 1555 ; Henri II mande au bailli de Montferrand de faire restituer à Aliénor Forestier sa dot et ses robes et joyaux, s’il lui appert que son mari, A. de Vèze, ait vendu et aliéné presque tous ses biens et l’ait quitté depuis sept ou huit mois par crainte de ses créanciers, la laissant avec cinq ou six petits enfants, le plus âgé de huit ans, et à cette fin, de recevoir ladite de Vèze à poursuivre les détenteurs des biens aliénés, à elle hypothéqués ; 23 juillet ; sentence conforme du bailli de Montferrand ; 20 septembre ; commission expresse d’Antoine de Chazeron, bailli de Montferrand, pour conduire lesdits péremptoires ; 20 septembre (et jours suivants); relation de Bertrand Jourdain, sergent royal au bailliage de Montferrand ; il a saisi et a mis la main du roi sur les héritages vendus par A. de Vèze, et en signe de ladite saisie il a apposé à chacun des héritages des panonceaux avec les armes du roi et écrit au-dessous qu’ils étaient saisis ; il résulte de la relation qu’A. de Vèze était revenu à Brioude ; les acquéreurs étaient à Brioude Jacques Faure, Jean Faure, Jean Lecourt, Antoine Flandin, comme tuteur de Maurice Ballistre, noble homme Jean de Mornay, homme d’armes de la compagnie du maréchal de Saint-André, Madeleine Regin, veuve de maître Jean de Besse, Guillaume Luguet et Simon Vigouroux, boulanger ; du 6 octobre au 1 er décembre, relation de Germain Roddier, sergent royal ; quat re dimanches, à la fin des messes paroissiales des églises Notre-Dame, Saint-Pierre et Saint-Laur ent, il a crié à haute voix tous les territoires ayant appartenu audit de Vèze et demandé si personne y prétendait aucun droit, personne ne s’étant présenté pour protester, il a mis lesdits héritages en vente, et les mises à prix n’ayant pas couvert les sommes dues à ladite Forestier, il l’a déclarée « dernier metteur ou enchérisseur », et a ajourné lesdits acquéreurs au 1 er janvier devant le bailli de Montferrand, ledit de Vèze étant hors du pays et n’ayant aucun domicile, il n’a pu lui signifier ladite adjudication ; -— Montferrand, 5 janvier 1548 (n. st.) ; Jean Regin publie les lettres royales obtenues par le procureur du roi au domaine et les consuls et manants de Montferrand, données à Lisle- Adam le 23 avril 1547 ; ces lettres annoncées comme attachées manquent ; — 1555,10 fév. ; brouillon de supplique au Parlement du substitut du procureur du roi à Montferrand ; il lui expose qu’il a fait instruire le procès du sacrilège de la sainte custode de la cathédrale et autres sacrilèges semblables, à la suite duquel Guillaume Lajade, Jean Bousset, Etienne Fabre et Michel de La Brosse, convaincus tant par témoins que par leurs confessions, furent exécutés à mort, et comme il a paru qu’ils avaient des complices au nombre de trente et plus, entre autres Nicolas Bruyère, orfèvre, et Claude du Bourg la Reine, cabaretier à Clermont, il les fit ajourner en cas de ban avec annotation de leurs biens, car ils ne purent être appréhendés au corps, et depuis ils ont tenu les champs et se sont portés pour appelants de toute la procédure faite contre eux, alléguant que les officiers dudit bailliage étaient suspects à cause de l’érection à Clermont d’une nouvelle sénéchaussée, et ils ont fait renvoyer l’affaire (par le Parlement) devant le sénéchal d’Auvergne à Riom, y espérant faveur, parce que ledit du Bourg la Reine a épousé la cousine germaine de M e Antoine Arnault, substitut du procureur général de Riom, et ledit Bruyère a épousé la sœur dudit Bourg la Reine, etc. ; ce considéré, qu’il soit le bon plaisir de la Cour d’ordonner que le procès desdits Bruyère et Bourg la Reine, commencé devant le bailliage, y soit continué, ainsi que celui de leurs complices nommés audit procès, qu’ils soient du ressort du bailliage de Montferrand ou non ; — Paris, 5 août 1555 ; lettres de relief d’appel ; par sa requête, Nicolas Bruyère, orfèvre de Clermont, a exposé que les officiers du bailliage de Montferrand ayant conçu contre ledit suppliant une haine mortelle parce qu’il avait déposé contre eux en une information faite à la requête du sgr de la Richardie en matière de concussion, et bien qu’il soit justiciable de la reine, ont fait faire contre lui informations par témoins en vertu desquelles ils ont décerné contre lui commission de prise de corps, malgré certaines récusations et appellations, qui, naguère, par arrêt donné avec procureur général, ont été vidées, la connaissance de ladite matière étant donnée au sénéchal d’Auvergne ; et au cas où il ne pourrait être arrêté, le décret portait dans le délai de trois jours sentence de bannissement et saisie de ses biens ; et de ce non content, le procureur du baillage aurait, sans ordonnance de juge, obtenu deux monitoires, l’un de l’official et l’autre du juge spirituel du chapitre de Clermont, contre tous ceux qui auraient caché des biens dudit exposant ; en conséquence, il est mandé au premier huissier de Parlement ou sergent sur ce requis qu’il ajourne devant la Cour (du Parlement) à certain et compétent jour lesdits official et juge spirituel du chapitre, et aussi le substitut du procureur général de Montferrand et autres pour comparoir audit jour, si bon leur semble, etc. ; copie; 14 août ; relation de Gabriel Chollier, sergent au bailliage de Montferrand; il a ajourné devant le Parlement au lendemain de la Saint-Martin, Antoine Audin, (substitut du) procureur du roi au bailliage de Montferrand ; — s. d. (avant le 30 septembre 1555) ; « mémoyres pour servir à la cause eschéant au dernyer jour de septembre 1555 d’entre le procureur en la seneschaucée d’Auvergne appelant du baillif de Montferrand et le procureur au bailliage de Montferrand inthimé ; ....à la my caresme dernyer passée l’églize catédral de Clermont fust sacriliégyée heure de nuyct, et fust un paneau de vitre de ladicte esglyze enlevé et rompu et de ladicte esglyze emportée et derosbée la sainete custode en laquelle estoyent plusieurs pains consacrez » ; dès le lendemain, les officiers du roi constituèrent prisonniers Jean Rousset, dit l’Arrogant, et Etienne Fabre, et, par leur procès découvrirent que Michel de La Brosse, de Clermont, Claude Couturier, de Veyre, et un nommé Pommerol, vagabond, étaient complices dudit sacrilège ; les deux premiers furent d’abord constitués prisonniers ; quant audit Pommerol, le 9 avril, il y eut décret de prise de corps contre lui et depuis fut aussi constitué prisonnier un nommé Monteil, et son procès instruit comme celui des dessus dits, et par là se découvrit de nouveaux complices dudit sacrilège ou autres jusqu’au nombre de 25 à 30 ; et ledit Pommerol fut pris le 19 ou 20 avril à Riom, où, avec un paquet « en façon de passant », il était descendu à l’Hôtel- Dieu ; l’arrestation fut faite par un sergent de Riom, nommé Courteserre, qui avait charge expresse du procureur du roi du bailliage ; néanmoins, le lieutenant criminel de Riom fit plusieurs refus de le livrer aux mains du procureur de Montferrand, puis après plusieurs démarches consentit à ce qu’il vînt à Montferrand pour être confronté avec les autres prisonniers, pourvu que le procureur du roi s’engageât de corps et de biens à le renvoyer après à Riom, lequel répondit qu’il n’engagerait sa personne « pour un coquin qui n’avoyt que une oreilhe et qui avoyt esté fustigé par deux foys par l’excécuteur de la haulte justice » ; enfin le lieutenant criminel consentit à livrer ledit Pommerol au procureur, à condition qu’il s’obligerait par serment à le rendre à ceux de Riom, et du tout fut dressé procès-verbal, et le lieutenant criminel rendit ledit prisonnier au procureur de Montferrand ; depuis s’est ensuivie sentence de mort contre lesdits Bousset, de la Brosse, Lajade et Fabre, qui furent exécutés après avoir confessé plusieurs sacrilèges et certaines voleries ; avant le jugement, le procureur du roi à Riom demanda que ledit Pommerol lui fût rendu, ainsi que Claude Couturier, comme étant (tous deux) sujets de la sénéchaussée d’Auvergne ; à quoi M e Claude Audin, qui avait, comme procureur du roi et ayant la survivance de son père, été chercher ledit Pommerol à Riom, acquiesça en son nom privé pour le premier, afin d’être déchargé de la submission qu’il avait été contraint de faire, mais le père dudit Audin, comme étant encore en exercice, s’opposa à la remission des susdits Pommerol et Couturier par les raisons qu’il déduisit et il y eut déclaration du bailli en sa faveur, ce dont le procureur du roi à Riom appela ; moyens à employer en la cause d’appel : le sacrilège est du ressort du bailli, la submission a été faite par contrainte et de l’ordonnance du bailli ; elle a été faite sans cause ; la rudesse de ceux de Riom voulant contraindre un officier du roi « faisant les partyes de son estât » à s’obliger par prise de corps et de biens à rendre un coquin « essoreilhé » ; — 1556 (?), n. st., 10 fév. ; requête du substitut du procureur du roi à Montferrand ; pour raison de certains larcins et sacrilèges commis en diverses églises d’Auvergne, même en la cathédrale de Clermont, prise de corps fut décernée par le bailli de Montferrand ou son lieutenant à la requête dudit substitut contre lesdits sacrilèges, quatre desquels furent exécutés à mort, et en outre il fut procédé contre Michel Pommerol et un nommé Bonnefont, complices desdits sacrilèges, dont le procès a été fait et parfait, de sorte qu’il ne reste qu’à le juger, ce que toutefois le bailli (ou son lieutenant) a différé de faire vu l’appel du substitut du procureur général en la sénéchaussée de Riom (touchant la remise desdits prisonniers ?) ; de plus, Nicolas Bruyère et Claude de Bourg la Reine, autres complices, ont appelé de la prise de corps décernée contre eux ; comme lesdits Pommerol et Bonnefont sont en prison depuis huit mois en danger de mourir, s’il ne leur est donné juges, comme il ne s’agit que de règle ment de juges, plaise audit procureur general de donner audience audit suppliant et commande m ent au procureur desdits Bruyère et Bourg la Reine et aux officiers de la sénéchaussée d’Au v ergne de venir procéder à huis clos à tel jour et heure que la Cour voudra ; — 1558, 9 décembre ; transaction entre les consuls de Montferrand d’une part, et Antoine Pradier et Françoise Pelisson, sa femme, d’autre ; dès l’année 1539, lesdits époux Pradier ayant prêté à la ville de Montferrand la somme de 200 livres, les consuls de ladite année leur vendirent la somme de 15 livres de rente rachetable chaque année ; les consuls de l’année 1558 ayant voulu indire aux tailles lesdits Pra d ier, ceux-ci prétendirent qu’outre les 15 livres de rente à eux constitués, il était entendu qu’ils ne seraient point indits aux tailles (comme de fait ils ne l’avaient pas été depuis 1539) ; les consuls prétendaient au contraire que le prêt était fait moyennant la rente de 15 liv. et qu’en n’exigeant point de tailles desdits Pradier, ceux-ci avaient été surpayés ; en conséquence, ils leur demandaient de faire revente à la ville de ladite rente et de payer (ce qu’ils resteraient devoir de) leurs tailles ; à la date des présentes, pour éviter procès, ils ont ainsi transigé : les consuls, par acte de consulat, feront tenir quittes de toutes impositions de l’an n ée 1539 à la présente icelle comprise et les époux Pradier revendront à la ville la rente de 15 liv. en question, et se départiront du procès devant les élus ; — s. d. ; mémoire pour aucuns particuliers de Montferrand contre le chapitre de la cathé d rale de Clermont et l’abbaye de Saint-Alyre ; il s’agit des dîmes de Neyrat et dans le corps de la pièce il n’est question que de St-Alyre ; — s. d. ; 2 pièces ; procès de Montferrand contre Jacques des Murs et Pierre Travers.

            Pièces n°7 (9 décembre 1558) et 9-10 (procès de Montferrand contre Jean des Murs) en déficit.

             

            Dates extrêmes : 1542-1558
            Importance matérielle : 10
            Données techniques : parchemin

          • E-dépôt 113 II FF 46     1566-1610
            Présentation du contenu :

            1566-1610. — Procédures diverses. —Procès fait par MM. Gaspard Dumas et Antoine Audin aux consuls pour le paiement de certains frais de leur délégation ; du 27 février au 25 avril ; extraits de consulats touchant les conditions de ladite délégation; _ 30 avril; instrument notarié ; Jean Chancelade et Gabriel Pasturel, consuls, somment Jean Audin de partir immédiatement pour la délégation qui lui a été conférée par les derniers consulats pour certaines affaires de la ville et de la Cour des aides, vu qu’il a reçu d’une part 150 liv. et tant promises par le consulat du 25 avril, plus d’autre part 25 écus valant 62 liv. 10 s., plus un cheval acheté 30 liv. de lui-même ; J. Audin répond que sans cause on lui fait ladite sommation, vu qu’il était ce matin prêt à partir et qu’il l’est encore ; même jour ; même sommation à Gaspard Dumas, avocat du roi à la Cour des aides ; il répond par écrit qu’il n’a aucuns deniers pour accomplir sa délégation (la ville avait sans doute donné tous les fonds pour ce à J. Audin) et que MM. des Aides ne veulent entendre audit voyage si on ne leur donne aucune compagnie que ledit Audin ; — 2 mai ; J. Chancelade et G. Pasturel remontrent, à M. Victor Saigne, procureur général en la Cour des aides, que la ville n’ayant deniers pour envoyer les délégués en Cour, il avisa qu’il fallait lever de gré á gré 40 écus sur les marchands, avocats et procureurs de la ville, et que le 10 avril, en « plain » consulat », il a dit qu’il se faisait bon, au nom de MM. des Aides, pour 40 écus de surplus ; les 150 livres ayant été levées sur les marchands, etc., lesdits Chancelade et Pasturel somment donc ledit Saigne de délivrer lesdits 40 écus ; lequel a répondu que depuis ledit offre MM. de la Cour des aides ayant été avertis que M. Audin, l’un des délégués, avait dit que leurs requêtes, à eux de la Cour des aides, étaient inciviles, et partant seraient impéditrices de celles de la ville, auraient demandé aux consuls que le s Dumas fit le voyage accompagné d’un autre que du s Audin, mais en consulat fut conclu de ne rien changer, ce pourquoi MM. de la Cour ont interdit audit Saigne de donner aux délégués lesdits 40 écus ; J. Audin, présent, dit avoir opiné en plain consulat et n’avoir trouvé les requêtes de MM. des Aides inciviles que sur un seul point : l’exemption de tailles qu’ils demandent, pensant que cela pourrait rendre les délégués odieux, joint que la volonté du roi est de gratifier le pays de toutes commodités qui seraient requises, ce que ledit seigneur étant au pays a fait entendrepar M. de Sarlenc ; — m. j. ; nouvelle sommation à M. Dumas de monter à cheval promptement pour aller en Cour ; il a demandé que la moitié des deniers donnés audit Audin fût, mise en ses mains ; — m. j. ; nouvelles sommations faites auxdits Dumas et J. Audin ; J. Audin a déclaré être prêt à donner à G. Dumas la moitié des deniers dont il était saisi, et ils se sont accordés pour partir le lendemain après midi ; — 3 mai ; nouvelle sommation de partir faite à Gaspard Dumas qui dit ne pouvoir se contenter de la somme de 150 liv. vu la cherté de toutes choses et la nécessité où les délégués peuvent être de suivre la Cour jusqu’à Metz ; — 2 juillet ; extrait de consulat ; il sera taxé 45 s. par jour à MM. Dumas et Audin, au lieu de 40 s. par jour taxé par les auditeurs de leur compte, et en outre les consuls souffriront condamnation de désintéresser les délégués de ce qui se trouvera dû par la clôture de leur compte ; — 16 juillet ; Antoine de Chazeron, baron dudit lieu de Roche- d’Agoux et de Pionsat, bailli de Montferrand, mande au premier sergent sur ce requis d’ajourner les consuls devant lui ou son lieutenant à la requête de Gaspard Dumas, se plaignant que malgré le délibératoire du consulat du 2 juillet, les consuls ne l’ont point désintéressé de 60 liv., moitié d’un emprunt fait par lui à Jean Mullat, ni de 31 liv. 4 s., moitié d’un emprunt fait par Jean Audin à M. Brémond Roussel ; 17 juillet ; relation d’Étienne Devaulx, sergent royal ; il a ajourné les consuls au lendemain en la personne de Jean Chancellade, l’un deux ; — sentences du bailliage ; 5 août ; les demandeurs (G. Dumas et J. Audin) communiqueront la copie de leurs pièces aux consuls de Montferrand, défendeurs ; 12 août ; les demandeurs donnent copie de leur compte aux défendeurs, tout en protestant n’être tenus de le faire ; à huitaine les défendeurs viendront dire ce qu’il appartiendra ; — s. d. ; conclusions pourG. Dumas ; — s. d. ; conclusions pour les consuls (2 pièces) ; — 1569, 28 novembre ; Joseph Albiat, demandeur en exécution de sentence, contre Jean Mercier et encore Jean Desplat, Casson Canque et Jean Jadon, demande à Jean Tiolier, conseiller au bailliage, s’il n’est du conseil dudit Mercier, lequel Tiolier déclare que les parties se pourvoiront devant autre juge ; m. j. ; devant Jean de Fontenilles, conseiller au bailliage : défaut contre J. Jadon ; Desplat a pour ledit Canque donné par écrit ses déclarations; il a transporté tous ses droits sur la maison en question à Jean Jadon ; Mercier dit qu’il a acheté le droit qu’avaient les héritiers d’Antoine Cotel, de Saint-Flour, sur ladite maison, c’est-à-dire un sixième du quart, mais que les enfants étant mineurs, le contrat n’était encore passé et que jusqu’à ce que lesdits enfants aient fait déclaration qu’ils veulent entretenir ledit contrat, il ne peut se conformer à l’ordonnance portant que tous ceux qui ont droit à ladite maison le déclareront ; parties ouïes, il est ordonné que ledit Mercier déclarera la part qu’il a dans ladite maison ; — Paris, 4 avril 1570 ; Charles IX mande au premier sergent sur ce requis d’ajourner devant le Parlement en désertion d’appel Jean Mercier qui, ayant appelé de l’ordonnance ci-dessus du 28 novembre 1569, n’a pas relevé son appel ; — 26 avril ; relation de Blaise Mezonier, sergent royal ; en vertu des lettres précédentes, il a ajourné Jean Mercier devant le Parlement au 1 juin prochain ; — 29 mai (date de la mise au greffe) ; Jean Mercier somme J. de Fontenilles de déclarer s’il est personne privée, comme il l’a dit plusieurs fois, ou non, et si lui et Joseph Albiat veulent soutenir les faits ci-devant déduits pour que lui, Mercier, sache à qui s’adresser pour en avoir réparation ; — 3 juin (d’après une note au dos), J. Mercier récuse comme juges Jean de Fontenilles et Joseph Albiat et aussi Christophe de Rozat et ses clercs, François Crozet et Blaise Marnat ; — 1571, 27 juillet ; extrait des registres du Parlement ; Jean Mercier appelant d’un jugement du bailliage de Montferrand , appelant contre Joseph Albiat, d’une part, J. Jadon, J. Mercier et Denis Armand d’autre, ordonnant que la maison en question sera vendue comme non divisible et son prix partagé entre les ayant droit, est déclaré non recevable en son appel et la sentence ci-énoncée est confirmée ; — 1568-1610 ; pièces d’un procès entre Amable Mallet, puis ses héritiers, d’une part, et les consuls de Montferrand, d’autre ; — (cahier), copie de pièces ; 1568, 5 décembre ; noble Amable Mallet, seigneur de Marsac, greffier de la Cour des aides, reconnait devoir à noble Pierre Pelisson la somme de 1.128 liv. 8 s. en laquelle il était tenu envers noble Charles du Lac, contrôleur général de l’artillerie de France, et dont ledit Pelisson a eu cession pour paiement de pareille somme due par ledit du Lac ; en déduction de ladite somme, ledit Mallet a vendu audit Pelisson une rente de 58 liv. rachetable à 728 liv. 8 s.; et pour les 400 liv. restant, a promis les payer en acquittant ledit Pelisson de pareille somme envers Jérôme Chardon, secrétaire du roi ; 1569, 29 juin ; ledit jour G. Mallet a remis audit Pelisson la cédule de 400 liv. dont il avait promis de l’acquitter ; 1581, 29 mai ; Pierre Pelisson, demeurant au château du Boys, en Savoie, transporte à demoiselle Marie Roussel, femme de Jean Regin, seigneur de Brezet, ladite rente de 58 liv. ; 1609, 12 septembre ; conclusions pour Jean et Imbert Regin contre Claude Roussel ; — à ce cahier est attachée : 1609, 17 août ; relation de Forestier, « huissier, collecteur des finances en la générallité d’Auvergne et Languedois (sic), exploitant par tout le royaume de France » ; à la requête de Jean et Imbert Regin, il a ajourné devant le sénéchal d'Auvergne, Claude Roussel, tuteur des enfants de feu Amable Mallet, pour se voir condamner à payer 58 liv. 6 s. 8 den., arrérages de la rente vendue par ledit Mallet à Pelisson et par lui transférée à la mère desdits Regin ; — (cahier) 1581, 21 août ; arrêt de Parlement homologuant un accord passé entre Amable Mallet et les consuls de Montferrand ; cet arrêt contient : 1° des lettres royales de chancellerie (12 août 1581) par lesquelles Henri III mande au Parlement d’homologuer ledit accord, ce que les parties doutent de pouvoir faire sans autorisation spéciale, vu l’appel porté par les consuls de Montferrand d’une sentence des maîtres des requêtes de l’hôtel (du 8 janv. 1580) ; 2° un appointement fait en Parlement (21 août 1581), approuvant ledit accord, lequel sera enregistré en la Cour de céans ; 3 la transaction passée le 11 juillet 1581 par-devant M Antoine Roubert et sous le sceau d’Antoine Dupeil, s de la Mondette, garde et tenant le sceau du roi à Montferrand, dont la teneur s’ensuit : comme les maîtres des requêtes du Palais ont condamné les consuls de Montferrand à payer au sr Mallet la somme de 1.400 liv. 13 s. 6 den. tourn. et intérêts dont la ville lui serait redevable par les comptes rendus dudit Mallet et de feu M Guy Vincellet pour les deniers avancés pour l’érection de la Cour des aides et autres affaires et ledit s Mallet ayant déclaré se contenter de la somme de 780 liv. 13 s. 6 den. et intérêts, par consulat furent nommés pour transiger sur l’affaire MM. André Gorrut, conseiller à la Cour des aides, François et Joseph Albiat, avocat et procureur de ladite Cour, et les consuls avec eux, et ont convenu avec ledit Mallet qu’il lui serait donné pour tout, capital et intérêts, 666 écus 2 tiers qui lui seraient payés de la manière suivante : en se chargeant par la ville du paiement d’une lente de 58 liv. 6 s. 8 den. constituée par ledit Mallet au profit de Pierre Pelisson, commissaire des guerres, pour 728 liv. par contrat du 5 décembre 1568, reçue par Des Martineaux, et ce dans les quatre années à venir ; en outre, en vendant par la ville audit Mallet les revivres de Pracomtal, dont la première herbe appartient audit Mallet pour 12 œuvres, et au prieuré de St-Robert pour 12 autres œuvres, moyennant le prix de 160 écus, plus les revivres de 3 œuvres de pré situés à Pralong et de 12 œuvres de pré situés à Beaulieu, dont la première herbe appartient audit Mallet, moyennant 33 écus 20 s., « ayant esgard que ce ne sont que charmes et pasturaiges de peu de valeur ; pour les 230 écus 2/3 restant, ils seront payés audit Mallet en trois années commençant de la date des présentes, en un an sans intérêts ; 4° les extraits des consulats du 4 juin et 9 juillet par lesquels ont été nommés les commissaires pour transiger avec M. Mallet et approuver la transaction susdite ; 1609, 3 octobre ; relation de Forestier, sergent royal au sénéchal de Riom ; à la requête de Claude Roussel, receveur des tailles au bureau de Clermont, comme tuteur d’Ant. Mallet, fils de feu Gabriel Mallet, s de Vendègre, il s’est présenté chez Michel Gaschier et les autres consuls de Montferrand et leur a fait assavoir que ledit Roussel audit nom est poursuivi par noble Imbert Regin, trésorier général de France, pour le paiement d’une rente de 58 liv. 6 s. 8 den., que les habitants de Montferrand s’étaient chargés de payer dans les quatre ans par la transaction ci-dessus, et a assigné lesdits consuls devant le sénéchal de Riom à samedi prochain pour se voir condamner au rachat de ladite rente ; — 1610, 5 mars ; Just de Tournon, sénéchal d’Auvergne en la cause entre Jean et Imbert Regin, d’une part, noble Claude Roussel, d’autre, et encore Victor Servolle et consorts, consuls de Montferrand l’année présente, prenant la cause de leurs prédécesseurs, met hors de cour les jadis consuls et condamne les à présent consuls à l’amortissement de ladite rente en question, sans préjudice de leurs défenses au principal et ordonne que les demandeurs répliqueront à quinzaine ;— (copie), 1587, 23 et 31 juillet ; exploits faits à A. Renoux par Françoise Moranges pour le paiement de 3 écus 1/3 prêtés à Anna Pinel, mère dudit Renoux ; avec l'obligation du 5 mars 1584 ; — 1590, 11 déc. ; instrument notarié ; A. Merindel, secrétaire de Montferrand, somme les consuls de Cournon de venir jeudi prochain, à 9 heures, assister à l’audition du compte de M. Valenson, envoyé en cour pour la poursuite du procès fait par Montferrand, Billom et Cournon contre Clermont, pendant laquelle délégation il a obtenu arrêt définitif du Parlement contre l’exemption prétendue par ledit Clermont, lesdits de Cournon étant responsables du tiers de la dépense ; — 1587, 2, 3 octobre ; lettres de M. Potière aux consuls de Montferrand ; comme le délibératoire qu’on lui a donné à son départ touchant le procureur du roi (Hugues Chabreyras) est fort « manqué et défectueux », il prie qu’on lui en envoie un autre où soit bien exprimée la volonté de la ville que le Conseil la pourvoie d’un autre (procureur du roi), il leur envoie des lettres d’assiette ; — 10 octobre ; même objet ; il faudrait aussi que les consuls écrivent pour cette affaire à M de Paris, chancelier dudit Conseil, et à MM. de Montholon et de Launay ; il serait bon aussi de leur faire présent de quelques douzaines de fromages ; — 15 octobre, même objet ; à ces lettres est attaché un appointement entre Jean Arnaud, s de Labbesse, mari de Marie Roger (Auger ?), Guillaume Poisson et Antoine Masson, tuteurs de Jean et Jeanne Roger, demandeurs, en exécution d’arrêt du Parlement du 22 octobre 1582, d’une part, et Gaspard Dumas, avocat du roi à la Cour des aides à Montferrand, Jacquette Mallet, sa mère, veuve de (en blanc) Dumas, Jacques Durand, procureur à la Cour des aides de Montferrand, mari de Gilberte Saigne, héritière en partie de Victor Saigne, procureur général en ladite Cour des aides, Marc et Géraud Blondel, de Clermont, Jean Maleval, comme prétendue caution de feu Jean Viallard, et Antoine et Pierre Béringier, laboureurs, tous défendeurs à ladite exécution d’arrêt ; extrait des registres du Parlement.

            Dates extrêmes : 1566-1610
            Importance matérielle : 31
            Données techniques : parchemin